Autopsie d’un drame, Sarah Vaughan


Autopsie d’un drame – Résumé

Liz, pédiatre, est appelée suite à l’arrivée aux urgences d’un bébé présentant un traumatisme crânien. Elle tombe des nues lorsqu’elle découvre l’identité de la mère, qui n’est autre que l’une de ses plus proches amies, Jess, qu’elle admire profondément pour sa manière d’aborder la maternité.

Lorsque Liz la questionne sur ce qui est arrivé à Betsey, Jess se montre fuyante, évasive, justifiant la situation par une chute accidentelle du bébé. Devant la méfiance de son supérieur hiérarchique, Liz doit se rendre à l’évidence : elle ne peut s’opposer à ce que les services sociaux soient alertés de la situation…


Auteur.
Taille du livre448 pages.
Note – ★★★★☆

Autopsie d'un drame, Sarah Vaughan

Autopsie d’un drame – Avis sur le roman de Sarah Vaughan

Vous cherchez une lecture divertissante et facile d’accès pour vous détendre ? Le livre de Sarah Vaughan pourrait bien vous plaire ! Une histoire mêlant un soupçon d’enquête, des thématiques fortes comme la maltraitance parentale et la charge mentale des mères, le tout sur fond d’amitié tourmentée.

Au coeur du roman, des femmes. Jess, d’abord, qui arrive avec sa fille Betsey aux urgences. La petite est âgée de quelques mois seulement, et présente ce qui ressemble fort à un traumatisme crânien. Face à elle, Liz, une amie de longue date, pédiatre. Assez rapidement, Liz constate que Jess se montre évasive quant aux circonstances de l’accident. Ce serait une chute, la petite se serait cognée contre le frigo alors que Jess avait le dos tourné.

Pourquoi Jess a-t-elle attendu plusieurs heures avant d’amener sa fille à l’hôpital ? Pourquoi la blessure de Betsey ne semble-t-elle pas correspondre à la version fournie par sa mère ? Pour Liz, il est inconcevable que Jess soit à l’origine du drame, elle est à ses yeux l’incarnation de la mère parfaite. Et pourtant, son supérieur hiérarchique comme ses collègues tirent la sonnette d’alarme : il pourrait s’agir d’un cas de maltraitance.

Assez rapidement, Liz doit reconnaître qu’il existe un faisceau de signaux d’alerte ne pouvant être ignorés, elle se résout à accepter que l’hôpital contacte les services sociaux, lesquels diligentent aussitôt une enquête.

Une décision qui provoque évidemment un cataclysme dans l’entourage des deux femmes, notamment auprès de leurs amies Charlotte et Mel. Le quatuor s’est formé lors d’un cours de préparation à l’accouchement et aucune n’imaginait qu’un jour, un tel événement viendrait chambouler leur amitié.

Alors, on prend parti mais surtout, on s’interroge. Pourquoi Liz a-t-elle « trahi » Jess de la sorte, car c’est bien ainsi qu’une partie de leur entourage interprète la situation ? Jess aurait-elle pu faire du mal à sa fille ? Est-ce quelqu’un d’autre, son mari par exemple, qui était justement rentré à la maison à titre exceptionnel ce jour-là ?

Le drame réveille aussi chez Liz le souvenir de sa propre enfance, aux côtés d’une mère négligente qui n’a pas apporté les soins appropriés à son enfant victime de graves brûlures.

Autopsie d'un drame, Sarah Vaughan

Le roman est assez prenant : un bon twist final, des soupçons qui peuvent s’orienter sur plusieurs personnes et pour diverses raisons, certains personnages que l’on prend le temps de découvrir de manière un peu plus approfondie qu’une vision de surface. Chaque chapitre vous fait passer d’un personnage à l’autre, d’une époque à l’autre… et si ce choix est parfois déroutant dans certains romans, il trouve vite un sens ici, dans Autopsie d’un drame.

Sarah Vaughan aborde aussi des sujets graves, comme la dépression post-partum et le sentiment que ressentent beaucoup de mères de ne pas être à la hauteur, de ne jamais en faire assez, le tout assorti d’une propension à se comparer aux autres femmes qui semblent souvent plus aptes et plus épanouies.

C’est aussi un regard sur le couple : là où Liz bénéficie de l’appui de son mari Nick, Jess est beaucoup plus seule face à ses trois enfants, portant la charge mentale du foyer. Un élément qui pèse, aussi, sur notre interprétation de l’histoire et nos hypothèses en tant que lecteurs.

Il y a néanmoins à mes yeux des longueurs, des retournements de situation qui paraissent un peu « gros », une approche assez simple de la psychologie des personnages. Étant une lectrice « rapide », cela me pose rarement problème car les 450 pages du roman sont vite avalées quoi qu’il arrive… mais pour quelqu’un qui lit plus lentement, cela peut peut-être modifier la perception du livre. J’ai toutefois trouvé l’histoire plaisante pour se vider la tête !


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