Code Victoria, le roman diaboliquement envoûtant de Thomas Laurent


Code Victoria – Résumé

Victoria a perdu tragiquement son compagnon, porté disparu alors qu’il séjournait dans le village de montagne de Rochehauh pour y effectuer des recherches. Journaliste, il rêvait d’écrire LE papier qui lui vaudrait la reconnaissance de ses pairs et il avait découvert à Rochehauh le sujet parfait.

L’histoire d’une communauté religieuse, l’Ordo Oleam, qui se serait formée sur place pour protéger une relique diabolique. Intrigant, mystérieux, juste ce qu’il fallait pour propulser une carrière au firmament. Hélas, le destin en a décidé autrement.

Incapable de faire son deuil sans s’immerger elle-même dans le décor où le jeune journaliste a passé ses derniers instants, Victoria décide alors de passer un mois à Rochehauh. Et croyez-moi, ce n’est pas un hasard si les habitants qui vivent dans la vallée savent peu de choses sur le village perdu…


Auteur.
Taille du livre260 pages.
Note – ★★★★☆

Code Victoria, Thomas Laurent

Code Victoria – Critique

Quand j’ai parcouru le résumé du roman Code Victoria, j’ai tout de suite eu envie de me plonger dans cette histoire intrigante à bien des égards. Je n’ai pas été déçue du voyage, qui m’a permis de découvrir l’imagination fertile de Thomas Laurent.

Tout commence il y a plusieurs siècles, au Moyen-Âge, quand des moines ayant découvert une relique diabolique décident de l’enfermer à 2000 mètres d’altitude dans une cachette tenue secrète. Au fil du temps, une petite communauté de villageois s’établit autour du monastère, donnant naissance au village de Rochehauh. Imaginez une petite bourgade de montagne à l’architecture médiévale, si difficile d’accès qu’on ne la ravitaille qu’une fois par mois…

Ceux qui habitent dans la vallée perçoivent Rochehauh avec un mélange de mépris et de moquerie. Qui sont ces gens pour croire encore à des superstitions évoquant une « prison du Diable » ? Comment peuvent-ils se retrancher derrière une histoire à dormir debout ? En voilà des théories fantaisistes !

Un jour, un jeune journaliste ambitieux, Victor, entend parler du mystère de Rochehauh qui aiguise immédiatement sa curiosité, à plus forte raison quand il apprend l’existence d’un manuscrit crypté censé révéler l’emplacement de la fameuse prison du Diable.

Victor rêve de se faire une place parmi les grands et cherchait justement un sujet capable de donner un nouvel élan à sa carrière. Il décide alors de partir pour Rochehauh afin d’enquêter sur place et de percer peut-être les mystères du fameux manuscrit.

Malheureusement, peu avant la fin de son séjour dans le village, Victor est porté disparu et la gendarmerie finit par conclure à un décès. Sa petite amie Victoria ne peut se résoudre à cette atroce réalité et décide à son tour d’aller séjourner pendant quelques semaines à Rochehauh pour s’imprégner de l’atmosphère des lieux où son compagnon a vécu les derniers moments de sa vie.

Le monastère de Sumela en Turquie

Vous vous en doutez, on se retrouve saisi par un suspense haletant, entre l’enquête sur la nature de ce manuscrit crypté, les étranges constatations que Victoria fait à Rochehauh et les légendes innombrables qui entourent le village. Les descriptions précises que Thomas Laurent nous livre donnent l’impression de s’immerger pleinement dans ces petites rues étroites et pavées, ce monastère envahi par les herbes folles ou encore ces maisons aux murs blanchis à la chaux…

On ressent physiquement les angoisses qui gagnent peu à peu Victoria, la chape de plomb qui pèse sur le village, le poids des non-dits et des secrets… La jeune femme est aussi humaine qu’attachante et paraît très « réaliste » dans ses réactions, au cœur d’un environnement qui, lui, aurait de quoi faire perdre la tête à n’importe qui !

La fin, je l’avoue, est peut-être un peu trop en apothéose (voilà qui rendrait bien au cinéma !) mais ça ne m’a même pas dérangée car toute l’intrigue se joue entre réalité et superstitions fantastiques et mystiques, au point que la plus invraisemblable des péripéties peut s’intégrer à l’histoire.

Code Victoria est le 2e roman de Thomas Laurent, un jeune auteur d’une vingtaine d’années. Le premier, Le Signe du Diable, paru également aux éditions Zinedi, a reçu d’excellentes critiques de la part des lecteurs sur le site Babelio. Essayez… et dites-moi si l’aventure vous séduit !


Cet article est susceptible de contenir des liens affiliés : si vous réalisez un achat sur Amazon via mon site, je serai amenée à toucher une petite commission. Cela ne modifie en rien le prix que vous payez et me permet de tirer un avantage des contenus que je propose ici gratuitement.

Les commentaires du blog sont actuellement fermés.


5 commentaires sur “Code Victoria, le roman diaboliquement envoûtant de Thomas Laurent
  • Magdon

    Je le débute, j’espère qu’il va l’emballer autant que toi. Hâte d’en savoir plus.

    • Allée des Curiosités

      N’hésite pas à revenir poster un avis après lecture ! J’ai adoré le décor du roman, typiquement le genre d’endroit que je me précipiterais à explorer pour faire des photos.

  • Thomas Laurent

    Wow, merci pour ce bel article ! Ravi que « Code Victoria » t’ait plu. Ce thriller, c’est un véritable aboutissement pour moi. La cristallisation de mes thèmes de prédilection: une enquête en eaux troubles, entre superstitions médiévales et fantasmes nazis…

    (Au passage: superbe, la photo du monastère de Sumela ! :D)

    • Allée des Curiosités

      Merci d’être passé lire la critique :) Je suis passionnée par la période de la Seconde Guerre Mondiale mais étonnamment, je n’avais pas remarqué la croix gammée sur la couverture… donc retrouver ce thème dans le livre a été une surprise et a fait écho à un sujet qui m’intéresse beaucoup.

      J’aime aussi beaucoup les villages médiévaux « dans la vraie vie », il y a de vraies merveilles en France avec une ambiance tellement unique ! Forcément, certaines affinités se sont créées avec l’univers de Code Victoria ! Je vais maintenant essayer de découvrir Le Signe du Diable dans les mois à venir…

    • Thomas Laurent

      Ahah, ça nous fait un point commun ! Les villages médiévaux dégagent un charme unique… Et l’avantage pour un auteur, c’est qu’ils permettent d’installer toutes les ambiances possibles et imaginables !

      Bonne lecture si tu te laisses tenter un jour par « Le Signe du Diable ». :-)



Si vous aimez les articles du site, n'hésitez pas à faire vos achats sur Amazon.fr via ce lien ; il me permettra de toucher une commission grâce au programme Partenaires Amazon EU.