Dark Shadows, Tim Burton


Dark Shadows – Résumé

En 1752, une famille anglaise, les Collins, quitte Liverpool pour s’établir sur la Côte Est des Etats-Unis, fondant la petite ville portuaire de Collinsport. Le fils, Barnabas Collins, grandit et devient un jeune homme séduisant, riche et courtisé, héritier du manoir de Collinwood.

Mais un jour, Barnabas commet la grave erreur de briser le cœur d’Angélique Bouchard… qui se révèle être une sorcière. Pour se venger, elle jette une malédiction sur l’infortuné Barnabas, le condamnant à devenir un vampire. Elle le fait enfermer dans un cercueil de plomb et l’enterre vivant. Pendant 2 siècles, Barnabas reste ainsi prisonnier, sous terre… jusqu’à ce qu’on le libère tout à fait par hasard.

Il décide de retourner à Collinwood mais trouve le manoir en piteux état, ayant largement perdu sa splendeur d’origine. Il faut dire que les affaires des Collins sont loin d’être florissantes. Ils peinent désormais à vivre de la pêche depuis qu’un port concurrent, « Angel Bay », récupère la plupart des contrats.

Que s’est-il passé durant ces deux siècles ? Que peut faire Barnabas pour restaurer l’honneur de sa famille et briser la malédiction ? Comment les occupants de Collinwood vont-ils accueillir ce nouvel arrivant tout droit sorti d’un autre temps ? Car les Collins nouvelle génération ont aussi leur lot de secrets…


RéalisateurTim Burton.
Durée du film minutes.
Note – ★★★☆☆

Dark Shadows, Tim Burton

Dark Shadows – Critique

Les univers imaginés par Tim Burton laissent rarement le public indifférent, il a ses adeptes et ses détracteurs. Dark Shadows, à cet égard, ne manquera pas de diviser. Il s’intéresse à l’un des mythes les plus populaires des films d’horreur, le vampire, mais le twiste en un résultat tout aussi hilarant que détonnant.

Barnabas Collins (Johnny Depp) a, malgré son penchant pour le sang, des allures de gentleman… à plus forte raison parce qu’il s’exprime et réagit comme un homme du 18ème siècle dans un monde moderne qui n’a plus rien de commun avec ce qu’il a connu. Une jeune fille de 15 ans n’a pas d’enfant ? Voilà qui est étrange ! Une femme peut travailler ? Incongru. L’ami Barnabas est un peu dépassé tout en ayant soif de reprendre sa place au sein de la famille Collins… et c’est tordant !

Il n’a rien d’un ange pour autant. C’est un sensible mais aussi un séducteur dans l’âme et un homme faible, qui se laisse ensorceler par la première paire de seins qu’il croise… alors lorsque la vénéneuse femme d’affaires qui dirige Angel Bay s’intéresse à lui, pas facile de lutter.

Johnny Depp (Barnabas Collins)

La famille Collins nouvelle génération est un assemblage insolite de personnalités plus ou moins déjantées : le petit David croit entendre sa mère disparue en mer lui parler, la psychiatre (Helena Bonham Carter) est aussi horrifiée que fascinée par Barnabas, la fille aînée est en pleine crise d’ado…

Dark Shadows, c’est un univers visuel travaillé mais c’est aussi une vision presque kitsch du mythe du vampire : ses « crises de manque » lorsqu’il se laisse envahir par la soif, sa rapidité d’action à nulle autre pareille, sa capacité à hypnotiser les « victimes » de son choix… Tim Burton les pousse jusqu’à l’exagération.

Le film ne me laissera pas un souvenir impérissable car j’ai trouvé que l’histoire de fond manquait de corps et n’était pas suffisamment ancrée dans l’émotion. L’humour prend le pas sur le reste. En revanche, je l’ai trouvé divertissant, drôle et surprenant par rapport aux attentes que l’on peut avoir sur un film de vampires !


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