La chambre des merveilles, Julien Sandrel : je suis restée à la porte…


La chambre des merveilles – Résumé

Thelma est directrice marketing d’un grand groupe cosmétique, et élève seule son fils Louis, douze ans et demi. Un week-end, alors qu’elle répond à un appel de son supérieur hiérarchique, son fils se fait renverser par un camion à quelques mètres d’elle.

Louis plonge dans le coma… et sa mère plonge avec lui, à plus forte raison lorsque les médecins l’informent qu’ils se donnent un mois pour voir si Louis se réveille, faute de quoi ils interrompront toute assistance respiratoire et le laisseront partir.

Impossible pour Thelma de se résoudre à cette issue… alors elle décide de tout mettre en oeuvre pour donner à son enfant l’envie de revenir parmi les vivants. Et pour ce faire, elle a une arme : un cahier dans lequel Louis a consigné les rêves qu’il aimerait réaliser un jour. Thelma décide de les vivre à sa place afin de faire réagir l’adolescent, où qu’il se trouve dans le brouillard de son coma…


Auteur.
Taille du livre272 pages.
Note – ★★☆☆☆

La chambre des merveilles, Julien Sandrel

La chambre des merveilles – Avis sur le livre

Le premier roman de Julien Sandrel, La chambre des merveilles, a reçu un accueil très positif lors de sa parution… et les droits ont déjà été achetés en prévision d’adaptations à l’écran.

C’est un succès qui ne m’étonne pas car le livre diffuse une énergie très positive, de celles dont beaucoup de gens ont besoin à une époque où le quotidien n’est pas toujours rose. Pour autant, je n’ai pas été emportée par ce roman.

L’histoire elle-même est émouvante : une maman voit son fils Louis plonger dans le coma suite à un accident de la voie publique. Une fois les plus grosses blessures résorbées, il s’avère que Louis ne se réveille pas, son électro-encéphalogramme montrant une activité erratique.

Les médecins se donnent un mois symbolique, un mois au bout duquel Louis devra manifester des signes de réveil, faute de quoi ils estimeront que poursuivre les soins relève de l’acharnement. Faute de quoi ils couperont les machines qui aident l’adolescent à survivre. Faute de quoi Louis mourra.

Thelma, sa mère, se sent profondément impuissante, jusqu’à ce qu’elle déniche un carnet intime appartenant à son fils. L’adolescent l’a baptisé « Mon carnet des merveilles ». Thelma y découvre une liste de rêves que son fils s’est juré de réaliser pendant sa vie. Elle se met alors en tête de les vivre à sa place, jusqu’au dernier… et de tout filmer pour que Louis l’accompagne par procuration.

Un témoignage de la force de son amour qu’elle espère suffisant pour donner envie à son fils de revenir de son coma.

La chambre des merveilles, Julien Sandrel

« Je devais donner envie à mon fils de revenir, le faire saliver en lui montrant tout ce qu’il était en train de manquer en restant dans le coma. Lui donner envie de vivre. C’était un projet fou, mais réalisable. J’en étais convaincue. […]

J’allais partir à la rencontre des rêves de mon fils, les vivre pour lui, les enregistrer, en audio et en vidéo, et les lui faire partager. J’allais en prendre l’engagement solennel. Je ne pourrais ni revenir en arrière ni le décevoir. Je ne savais pas s’il y avait un ordre défini, et je ne voulais pas que tout ait l’air préfabriqué. Il faudrait donc que je découvre le programme au fur et à mesure.

Le résultat escompté ? Que mon fils se dise merde c’est quand même pas possible que ce soit ma daronne qui fasse tout ça à ma place ».

On suit Thelma dans cette aventure qui la fait renouer avec la fraîcheur et l’exubérance des rêves d’un adolescent.

Si le livre m’a laissé un sentiment mitigé, c’est parce que j’ai eu l’impression que rien ne se « détachait » : ni l’écriture, ni les personnages, ni les événements de l’histoire elle-même. C’était, parfois, un sentimentalisme banal ; parfois, des dialogues un peu creux…

– Tu es forte, Thelma. Je ne te l’ai pas dit depuis longtemps, mais je suis fière de toi. Je suis fière de la femme que tu es devenue.
– Bullshit.
– Arrête de penser à ma place, punaise ! Tu n’es pas dans ma tête alors tu me laisses parler, tu me laisses penser. Jusqu’à nouvel ordre, je m’installe chez toi ! »

Bien sûr, j’ai trouvé touchante l’énergie de cette mère désespérée… qui reçoit une belle leçon de vie en se plongeant dans les rêves d’un môme de douze ans et demi à peine sorti de l’enfance. Pas assez, cependant, pour pleinement apprécier le roman La chambre des merveilles. J’espère qu’il vous plaira davantage si vous vous plongez dedans !


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2 commentaires sur “La chambre des merveilles, Julien Sandrel : je suis restée à la porte…
  • Sorel

    Je suis d’accord avec ton impression. Le tout est un peu gnan gnan mais son bon esprit esprit a sauvé la lecture à mes yeux.

    • Marlène

      C’est vrai que le côté feel-good rend souvent une lecture plus divertissante même si on n’adhère pas à l’intrigue ou à la plume !



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