La plage – Résumé
Richard (Leonardo DiCaprio), un jeune Américain en vacances en Thaïlande qui croise la route d’un homme étrange. Ce dernier lui parle d’une plage, inaccessible en bateau et totalement isolée.
Assoiffé d’aventure, le jeune homme décide de s’y rendre accompagné d’un couple de voyageurs rencontré en cours de route, Françoise (Virginie Ledoyen) et Étienne (Guillaume Canet).
Sur cette île, une communauté s’est formée loin de la civilisation moderne, bien déterminée à protéger sa tranquillité.
Réalisateur – Danny Boyle.
Durée du film – minutes.
Note – ★★★☆☆
La plage – Critique
J’ai trouvé le film divertissant : une juste dose de suspense (car comme vous vous en doutez, la route vers l’île n’est pas de tout repos, pas plus que ce qui s’y passe) ; des paysages d’une beauté à couper le souffle ; un postulat de départ sans réelle originalité mais qui a su faire travailler mon imagination… Quelle est ma définition, votre définition de l’aventure ? Et jusqu’où aller pour elle ?
Leonardo DiCaprio est l’élément central du film : non seulement parce qu’il entraîne avec lui ses co-voyageurs, mais aussi parce qu’il incarne l’exemple ultime du touriste qui, désirant sortir des sentiers battus, se met délibérément en danger.
Hélas, je n’ai pas trouvé son personnage très intéressant. Inconscient et arrogant comme on peut l’être à cet âge, le héros se jette tellement à corps perdu dans toutes les situations à risque qu’il croise qu’on finit par le trouver un peu agaçant. Bon, au moins, on acquiert la certitude que même Leonardo DiCaprio ne ressemble à rien avec un masque de plongée.
La communauté de l’île m’a aussi laissée perplexe. Le bonheur consisterait donc à vivre sur une plage avec du cannabis à volonté ? Ah, ok. Une vision un peu simpliste et déjà vue, qui révèle par ailleurs toutes les failles d’une approche « moderne » de la question : on recherche l’évasion mais au final, les habitants restent quand même dépendants et terriblement prisonniers de la civilisation moderne ; ils recréent dans un espace différent une société pas si différente de celle qu’ils ont connue, avec ses phénomènes d’autorité et d’influence, la pression du groupe, les rites d’acceptation.
Le décor est attrayant mais les gens ne le sont pas. On a peine à comprendre comment le personnage de Sal (Tilda Swinton) peut exercer tant d’influence sur la communauté alors qu’elle a le charisme d’une planche à repasser et la froideur d’un camion de glaces.
J’ai à la fois aimé ce film pour son rythme, ses décors, son idée… et détesté ce film, parce qu’il reste finalement le rêve médiocre de petits occidentaux qui croient que l’aventure réside dans des grains de sable blanc et dans l’arrière-goût de danger que comporte chaque jour… Même si le message du film est intéressant, j’ai eu du mal à éprouver de l’empathie pour ses personnages.
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Merci pour cette critique qui rassemble exactement mon ressenti sur ce film, sauf que je ne l’aurais pas dit aussi bien ! et plus 1 pour la froideur de Tilda Swinton, une actrice qui me laisse définitivement de glace, avec à chaque fois cette petite remarque intérieure quand je la vois dans d’autres films « ah oui, c’est la gourou de La Plage… »
J’ai vraiment trouvé son jeu étrange dans La Plage parce que j’ai l’impression qu’un gourou a en général plutôt trop de charisme que pas assez… Le gourou, c’est quelqu’un qui a de l’influence, qui est capable d’inspirer les autres, de les impressionner. Et là… euh…
J4ai vraiment aimé ce film et la plage est vraiment magnifique !
Un plaisir pour les yeux ce film ! :)
Ça donne des envies d’évasion, de sable blanc, d’îles paradisiaques, de vacances, de… bon, j’arrête ! #sefairedumal ;) Merci pour ton commentaire !