La semaine de 4 heures – Résumé
Tim Ferriss a réalisé ce qui, pour bien des gens, ressemble à un rêve : ne travailler que 4 heures par semaine, en gardant le même niveau de vie et en profitant de son temps libre pour voyager dans le monde entier.
De son expérience, il a conçu ce livre pratique, rapidement devenu un best-seller. Il s’agit d’abord de vous montrer que c’est à la portée de toute personne, à condition d’être prêt à remettre en question une foule d’idées reçues sur le travail. Il s’agit ensuite de vous ouvrir l’horizon des possibles : chacun peut avoir des motivations différentes à vouloir travailler moins, à souhaiter dégager du temps. A vous de trouver la vôtre !
Il s’agit enfin de vous donner des outils pour y arriver, des conseils très concrets pour vous libérer, étape par étape, de ce qui produit le plus de « nuisances » dans votre quotidien.
Auteur – Tim Ferriss.
Taille du livre – 320 pages.
Note – ★★★★☆
La semaine de 4 heures – Avis sur le livre
Nous vivons dans un monde où beaucoup de choses ont été automatisées, où les tâches que nous accomplissons au quotidien sont moins difficiles physiquement qu’elles pouvaient l’être quelques décennies en arrière… et pourtant, paradoxalement, nous avons souvent le sentiment d’être prisonniers d’une course à la productivité.
Il faut « faire », tout le temps, au risque de se perdre dans la course.
C’est là que Tim Ferriss entre en scène… et avec La semaine de 4 heures, vous dit stop. Arrêtez-vous et posez-vous la question : est-ce que je mène la vie que j’ai envie de mener ? Que ferais-je si j’avais un revolver sur la tempe et que je devais dire ce que je rêve de vivre au quotidien ?
Le livre aborde bien sûr les freins, car « tout plaquer » ou « trouver le temps » ne va pas de soi, je pense que vous en avez tous conscience. De même, l’objectif n’est pas d’inciter les gens à devenir millionnaires car, comme l’explique Tim Ferriss, on peut s’épanouir pleinement dans sa vie sans forcément atteindre ce degré d’aisance financière.
« Les gens ne veulent pas devenir millionnaires, ils veulent vivre ce qui, dans leur esprit, ne peut être acheté que par des millions. Chalets au ski, majordomes ou encore voyages exotiques font souvent partie du lot. Peut-être aussi s’enduire le ventre de beurre de cacao depuis un hamac tout en écoutant le bruit des vagues qui viennent lécher la terrasse en bois de votre bungalow au toit de chaume ? Ca a l’air bien.
Avoir 1 million de dollars à la banque n’est pas le fantasme. Le fantasme, c’est le mode de vie de totale liberté que ce million semble permettre ».
De chapitre en chapitre, il vous donne des clés pour créer une activité qui vous rapporte, réduire le temps que vous passez au travail afin de développer pleinement votre « projet parallèle ».
Puis il vous explique comment vous pouvez peu à peu éliminer les tâches qui vous prennent le plus de temps ou sont les plus pénibles pour vous concentrer sur celles qui apportent de la valeur ajoutée… et comment vous pouvez déléguer certaines choses afin d’arriver à l’objectif souhaité : disposer d’un maximum de temps libre, sans pour autant sacrifier votre sécurité financière.
La semaine de 4 heures regorge de bonnes adresses web, d’outils à tester et, à ce titre, donne une perspective concrète aux propos de Tim Ferriss : toute personne peut y puiser quelques idées pour revoir ses priorités et redonner du sens à son quotidien… et si vous souhaitez aller un peu plus loin, créer un business à vous puis abandonner votre vie de salarié, le livre peut aussi vous guider en ce sens.
Il est enrichi par des témoignages qui permettent aussi de mettre en lumière différentes interprétations du concept de « semaine de 4 heures ».
Si le livre peut, de l’extérieur, ressembler à un mode d’emploi ambitieux et peu réaliste pour trouver le sens que l’on veut donner à sa vie, je trouve que Tim Ferriss ne nie pas pour autant les aspects négatifs de la situation : le fait que le « job idéal » n’existe pas, que l’on peut traverser des moments difficiles quel que soit le chemin emprunté, que l’on s’expose à retomber dans ses vieilles routines sans une vigilance de tous les instants.
Au final, même si vous n’êtes pas tenté par l’idée de changer de vie, vous pouvez tout de même retirer de La semaine de 4 heures de belles leçons de commerce et de management… et retenir l’importance de se poser la question, de temps en temps, du sens que l’on donne à sa vie.
Si ça vous intéresse d’en savoir plus sur les grandes leçons que j’ai retenues de ce livre, je vous conseille la lecture de mon article sur les enseignements de La semaine de 4 heures.
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