Les chemins de Sainte-Croix - Résumé
Jean Landry est de ces hommes honnêtes et pleins d’ardeur à l’ouvrage, un homme habitué à travailler dur au milieu des bois canadiens pour gagner son pain. Un jour, il hérite d’un oncle lointain une maison située dans un petit village. L’esprit plein de rêves, il prend la route avec le ferme espoir de s’y installer pour une vie plus douce.
Mais à son arrivée, il découvre que cet héritage ne lui réserve que de mauvaises surprises : la “maison” qui lui a été léguée n’est en réalité qu’une bâtisse en piteux état, ouverte aux quatre vents. Le terrain si prometteur a été ravagé par les flammes. Et pour couronner le tout, le village semble porter sur lui un regard hostile. Jean Landry apprend vite que son oncle était détesté de tous.
Un soir, alors que la neige et le froid glacial de l’hiver québécois poussent chacun à se calfeutrer chez lui, un événement inattendu va donner à Jean l’occasion de se détacher de la mauvaise réputation de son oncle et l’affuble du surnom de “Sainte-Croix”...
Auteur - Stéphanie Perreault.
Taille du livre - 93 pages.
Note - ★★★★☆Indisponible à la vente actuellement
Les chemins de Sainte-Croix - Critique
Cela tient peut-être, d’abord, au décor. Celui d’un Canada sauvage, éloigné des grandes villes, où l’on mène une vie de labeur : la “belle saison” permet couper le bois et de cultiver la terre pour avoir de quoi se chauffer et subsister durant les longs mois où l’hiver s’installe, déposant un épais manteau neigeux sur la région et isolant les villages sous un tapis glacé. Inévitablement, chacun se réfugie alors dans la chaleur de son foyer et la solidarité prime sur l’individualisme face à la rudesse du climat.
Le personnage de Sainte-Croix est un héros au sens premier du mot : le héros, à l'origine, s'élevait presque "au-dessus" d'un être humain ordinaire, que ce soit par sa force physique ou par ses grandes qualités morales. Ici, Jean Landry devient "Sainte-Croix" à la faveur d'un événement qui illustre sa bonté et sa droiture.
Il est courageux, fort, exerçant un métier aussi physique que dangereux (couper des arbres à une période de l'année où le sol gorgé d'eau suite à la fonte des neiges menace à tout instant de s'effondrer). Et pour couronner le tout, c'est un homme de foi, qui fréquente l'église dès qu'il le peut.
Il aurait pu un résulter un personnage parfaitement insipide... mais Stéphanie Perreault a su le rendre humain, plein de doutes et d'une certaine réserve lorsqu'il sent germer en lui des sentiments amoureux envers une femme du village.
Les descriptions des lieux sont autant d’invitations à pénétrer dans un monde que l’on ne connaît pas lorsque l’on vit dans une grande ville. Un monde qui vit au rythme des saisons… Où il n’y a pas de place pour l’artifice. A notre époque, où les livres nous vendent souvent un décor hollywoodien, pensé pour un public en quête d’émotions fortes, il est bon de savoir qu’il existe encore des romans où les “émotions fortes” sont avant tout des émotions vraies.
“Les chemins de Sainte-Croix” m’a rappelé le plaisir que j’ai eu à parcourir La vieille maison d’Oscar Peer. Je vous le recommande si vous aimez ce type d'histoire authentique !
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Comme je l’ai déjà écrit, moi j’ai adoré retrouver a travers le deuxième tome « L’héritage de Nazareth »ces merveilleux personnages qui sont si proche de mes grands parents et puis aussi de la tradition d’aidance et de guidance. Alors vraiment pour moi beaucoup d’émotion… Un texte vrai très pur un classique pour moi de la littérature Canadienne vraiment l’auteure est géniale de simplicité et puis une écriture qui se lit sans peine. J’ai eu l’impression de me propulser dans l’ancien temps. J’ai adoré L’héritage de Nazareth qui fait suite aux chemins de Sainte-Croix. Bravo à vous d’en avoir parlé c’est une pépite d’or que vous nous avez déniché. Bravo pour votre blog! Alors continuez avec vaillance votre joli travail !
Merci Antoinette d’avoir laissé votre avis sur ce livre que j’ai beaucoup aimé ! Je suis contente que vous y trouviez des ressemblances avec vos proches, c’est une preuve de plus (s’il en fallait !) que ce livre rayonne d’authenticité.