Les gens heureux lisent et boivent du café - Résumé
"Ils étaient partis en chahutant dans l'escalier. [...] J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux".
Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel.
Entre "Le Journal de Bridget Jones" et "Love Story", l'histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n'a pas d'autre choix que de faire avec.
Auteur - Agnès Martin-Lugand.
Taille du livre - 182 pages.
Note - ★☆☆☆☆
Les gens heureux lisent et boivent du café - Critique
De ce livre, c'est d'abord le titre qui m'a attirée. Un titre qui évoque aussitôt une foule d'images aux passionnés de lecture. On imagine ces romans que l'on dévore au creux d'un fauteuil moelleux, une tasse fumante à la main. Précisément ce que j'étais en train de faire en ce samedi pluvieux ! Malheureusement, je n'ai pas trouvé l'intrigue à la hauteur de cette promesse.
Les gens heureux lisent et boivent du café est le nom du café littéraire que tient Diane, l'héroïne du roman. Après la mort de son mari et de sa fille, elle sombre dans la dépression... jusqu'au jour où elle décide de fuir son décor quotidien dans l'espoir de se reconstruire.
Elle choisit une ville perdue d'Irlande comme théâtre de cette renaissance et découvre rapidement qu'elle a pour voisin un homme bourru et antipathique au possible, ce qui lui promet un séjour pour le moins agité. L'histoire, sans être originale, aurait pu être rehaussée par une approche fine et sensible de la question du deuil, du veuvage et de la reconstruction qui suit.
Hélas, j'ai trouvé l'écriture et les personnages terriblement ordinaires et peinant à sortir du stéréotype : le gay à la sexualité débridée, le brun ténébreux mais taciturne qu'on déteste avant d'en tomber éperdument amoureuse, l'ex-copine jalouse et malsaine. Chaque personnage peut ainsi être mis dans une case, la psychologie de chacun étant abordée d'une manière qui m'a paru très simpliste et prévisible.
Vous l'aurez compris, ce livre ne correspond pas à mes goûts !
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Je vais aller voir ça. J’ai l’impression que cette lecture l’a inspiré. :)
Bonjour,
Je réagi à ton article parce que je viens juste de lire ce livre et je me retrouve dans ta chronique. La mienne est d’ailleurs dans le même esprit. Je te mets un lien vers ma page Facebook si ça t’intéresse : https://www.facebook.com/LivresDeValerie/photos/a.294988930602985.54197.294987463936465/598040263631182/?type=1&theater
J’ai trouvé que l’histoire était cousue de fils blanc et c’est bien dommage. Et puis, le titre était tellement prometteur. J’ai eu l’impression qu’il y avait erreur sur la marchandise. Moi aussi, je préfère les histoires avec plus de profondeur. Ce livre se lit bien mais il est malheureusement assez creux.
En tout cas, j’ai pris plaisir à lire ton avis. Bye. Val.
Merci Valérie ! Je vois qu’on partage le même avis sur ce livre :) Et nous ne sommes pas les seules, tu peux aller lire cette critique argumentée chez Mademoiselle Cordélia, je l’ai trouvée très drôle !
Haha oui le challenge de 9gag parait assez énorme, mais ça ne fait que 49 livres donc ça n’est pas si gros que ça :D Ils en sortent un différent tous les ans (même si on retrouve souvent les mêmes thèmes) :P
Ma PAL est pas énorme donc je fais ce challenge (les autres sont sur des durées illimitées donc ça va, mais celle-ci c’est jusque décembre seulement haha)
Non il n’est pas très gros mais il est sympa !
J’ai apprécié ce livre, mais sans plus.
On va dire que ça fait passer le temps, et que ce n’est pas une lecture prise de tête :D
J’aime bien les livres sans prise de tête parfois (exemple : Michel Bussi, ça se lit vite et facilement) mais là, je n’ai pas accroché. Elle a sorti un autre livre, « Entre mes mains le bonheur se faufile », je vais peut-être essayer ! Parfois, il faut donner une deuxième chance à l’auteur :)
C’est vrai que rien que le titre nous promet une belle promesse et donne très envie de le lire, décevant si le récit ne suit pas… Ce n’est pas la première fois que j’entends ce type de critique à ce propos, ça refroidit vraiment, dommage!
D’autres lecteurs l’ont adoré donc je crois que comme souvent, ça dépend de nos attentes :) Je sais que pour ma part, j’aime bien quand il y a un peu plus de complexité dans les situations et les personnages, c’est ce qui m’a déçue ici. En lisant le titre, qui sonne très philosophique, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus original.