La Maison du Lac – Résumé
Lila, une jeune trentenaire, vient de vivre la pire épreuve à laquelle un parent puisse être confronté : alors qu’elle était enceinte de sept mois, elle a chuté dans l’escalier de sa maison, un accident qui a provoqué la mort de son bébé.
Plongée dans une profonde dépression, elle a toutes les peines du monde à rétablir le dialogue avec son mari Tom. Un jour, elle a la surprise de recevoir le courrier d’un notaire et apprend qu’elle hérite d’une vieille maison située au bord d’un lac. Qui la lui a léguée et pourquoi ? Le notaire se refuse à lui donner l’information.
Lila décide de se lancer dans la rénovation des lieux, au risque de semer la discorde dans son couple et surtout, sans savoir ce qui s’est joué dans cette maison, quelques décennies plus tôt…
Auteur – Hannah Richell.
Taille du livre – 512 pages.
Note – ★★★★☆
La Maison du Lac, Hannah Richell – Critique
Le roman vous plonge en alternance dans deux époques : dans un chapitre, on suit le parcours de Lila, jeune femme passionnée de décoration intérieure et meurtrie par le décès récent de son bébé ; dans le chapitre suivant, on remonte le temps jusqu’à l’année 1980.
À cette époque, un groupe d’étudiants s’apprête à entrer dans le monde du travail lorsqu’ils découvrent, à la faveur d’un jour de canicule, une bergerie inoccupée, située au bord d’un lac et éloignée de tout village. Un brin rebelles comme on peut l’être à cet âge, ils décident de s’y installer le temps d’une année sabbatique qui leur donnera l’opportunité de vivre en harmonie avec la nature dans une sorte d’utopie du « retour aux sources et aux choses saines ».
Évidemment, la promiscuité et l’isolement qu’ils vont vivre au quotidien mettent à l’épreuve les relations au sein de leur groupe d’une manière que j’ai trouvée absolument captivante. Chacun adopte un rôle, les rivalités et les attirances semblent se manifester avec une force inhabituelle… et la rudesse de l’environnement exacerbe les tensions.
Cultiver le potager, chasser, pêcher, réparer la maison pour la rendre étanche aux premières pluies, le travail ne manque pas et se révèle bien plus éprouvant que le rythme baba cool qu’ils avaient imaginé en s’installant dans la bergerie.
Lorsque Hannah Richell nous ramène au présent, on retrouve Lila qui vit de son côté des épreuves bien différentes : elle ne garde aucun souvenir des circonstances de l’accident qui a coûté la vie à son bébé et a parfois l’impression que son mari Tom ne prend pas la pleine mesure de sa détresse. Lorsque Lila hérite de la « maison du lac », c’est à la fois un projet porteur d’espoir, qui pourrait l’aider à faire le deuil de son enfant, et un risque majeur pour son couple car elle s’éloigne de Tom pendant de longues semaines pour s’isoler dans ce lieu si perdu que même son téléphone ne capte pas.
En toute franchise, on peut deviner assez facilement la fin de l’histoire car il s’en dégage une certaine simplicité. Il n’en demeure pas moins que La Maison du Lac offre une intrigue plaisante pour un moment de détente bien mérité !
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