Pioneer – Résumé
Petter, un plongeur chevronné, veut à tout prix descendre dans les profondeurs de la mer norvégienne pour participer à la construction d’un pipeline qui ramènera du pétrole à la surface. Le projet, mené au début des années 80 en pleine course à l’or noir, associe une équipe norvégienne et une équipe américaine, toutes deux bien déterminées à entrer dans l’histoire.
Mais les enjeux sont tels que la mission s’effectue sous haute tension… et lorsqu’un accident survient, Petter se questionne aussitôt sur ses causes réelles.
C’est le début d’une quête de vérité susceptible de mettre en lumière des faits que certains souhaitent passer sous silence, au point que la vie de Petter elle-même pourrait être menacée…
Réalisateur – Erik Skjoldbjaerg.
Durée du film – minutes.
Note – ★★☆☆☆
Pioneer – Critique
Dans le film, il interprète un plongeur passionné qui travaille en duo avec son frère, Knut Jensen (André Eriksen). Ils sont tous deux ambitieux, espérant tirer profit des futures exploitations pétrolières de la mer de Norvège pour obtenir un joli chèque. Lorsqu’un accident de plongée survient et que Petter se révèle impuissant à intervenir, il se met à considérer l’accident comme un meurtre.
Le film semble justement avoir du mal à choisir une ligne directrice : c’est un drame, avant tout, où il est question des limites humaines et des comportements dans un contexte où les équipes de plongée sont poussées à l’exploit ; c’est aussi un film d’action, avec une pseudo course-poursuite en voiture et des scènes où le rythme s’emballe brusquement à grand renfort d’explosions ; c’est un film à suspense, où Petter mène l’enquête sans relâche pour désigner un coupable qui apaiserait sa douleur…
Bien sûr, on ne s’attend pas à ce qu’un film rentre dans une seule case mais parfois, le mélange des genres est harmonieux. Ici, il produit un rythme que j’ai trouvé assez bancal, oscillant en permanence entre une ambiance mélancolique à la frontière du mélodrame et une tension insoutenable qui, il faut l’admettre, tient en haleine.
Quant à l’univers visuel, nous ne sommes pas ici dans le cadre d’une plongée de loisir pour admirer les fonds marins… mais dans le cadre de la construction d’un pipeline dans une mer noire et déchaînée, dans les grandes profondeurs… On parle de caisson hyperbare, de préparation physique, d’équipement de scaphandrier. J’ai aimé cette plongée (huh huh) dans un univers peu familier et le décor est l’un des atouts du film, avec un jeu très convaincant sur les lumières, le ressenti des plongeurs ou encore les bruits.
J’ai trouvé à ce film de bons éléments, pas assez cependant pour m’entraîner dans les arcanes d’une intrigue aussi politique que scientifique et humaine.
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