San Andreas – Résumé
La faille de San Andreas traverse toute la Californie, passant notamment par Los Angeles et San Francisco.
A la jonction de deux plaques tectoniques, elle montre une activité sismique régulière qui peut aller jusqu’à 200 petits séismes par an… mais ce qui inquiète les scientifiques, c’est la probabilité d’un grand tremblement de terre dévastateur, d’une magnitude supérieure à 6.5 sur l’échelle de Richter.
Alors, lorsque les sismologues détectent une activité inhabituelle le long de la faille, l’inquiétude les gagne immédiatement.
Ray, un secouriste fraîchement séparé de sa femme Emma, va se retrouver mêlé à une catastrophe sans précédent mettant en danger la vie de sa fille Blake.
Réalisateur – Brad Peyton.
Durée du film – minutes.
Note – ★★★★☆

San Andreas – Critique
On imagine aisément ce que seraient ces statistiques si le phénomène se produisait aujourd’hui, avec l’industrialisation de la Californie et la croissance de sa population. Et l’on ne peut pas parler au conditionnel. Comme le dit l’un des scientifiques dans le film « La question n’est pas de savoir si ça se produira, mais quand ça se produira ».
Des faits réels qui, à eux seuls, constituent une bonne base pour un scénario catastrophe. Brad Peyton met en scène une famille un peu brisée : Ray, secouriste (Dwayne Johnson) et Emma (Carla Gugino) se sont séparés suite au décès accidentel de leur fille Mallory. Leur seconde fille, Blake (Alexandra Daddario) a choisi de vivre avec Emma. Ray n’a pas refait sa vie, il se dévoue entièrement à son travail, pilotant des hélicoptères dans des zones difficiles d’accès pour sauver des victimes. Emma, elle, mène la belle vie depuis qu’elle entretient une relation avec un architecte renommé, Daniel Riddick (Ioan Gruffudd).
Lorsqu’un premier séisme survient, ils se trouvent à quelques centaines de kilomètres de distance les uns des autres… mais ce n’est que le début de la catastrophe car les sismologues se rendent compte que ce tremblement de terre, malgré sa puissance, n’est qu’un avant-goût de la seconde secousse, estimée à 9.6 sur l’échelle de Richter. Ray va dès lors tout mettre en œuvre pour retrouver sa fille tandis qu’Emma se bat de son côté pour sa vie…
San Andreas est un film catastrophe on ne peut plus prévisible. On y retrouve tous les ingrédients de l’action : le héros au grand cœur, pilote de génie, la faille qui s’ouvre peu à peu derrière vous au beau d’une route, vous obligeant à courir pour ne pas tomber dans le précipice qui vous court après, les bâtiments qui s’écroulent… Merci les effets spéciaux, merci Hollywood.
Et malgré ça, j’ai beaucoup aimé le film car il dose bien les ingrédients. En tant que spectateur, on sait dans quelle direction va l’histoire mais la réalisation est soignée : les scènes sont bien pensées, il y a la juste note d’émotion placée exactement où il faut… et je crois qu’on se projette forcément un peu dans ce genre d’histoire. « Et si » ça arrivait ?
Le fait de s’intéresser aux dynamiques familiales dans un contexte de catastrophe est aussi un parti pris intéressant. Même s’il n’est pas original, il permet de donner à l’intrigue une véritable dimension émotionnelle au lieu de la limiter à un enchaînement de scènes d’action.
En bref, n’attendez pas de San Andreas des surprises ou une nouvelle vision du cinéma catastrophe ! A ce titre, les habitués et critiques seront peut-être déçus… C’est plutôt un film grand public distrayant qui vous entraîne sans peine jusqu’à la fin.
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Ah celui ci je vais le voir jeudi il me fait très envie !!!! Et vendredi je vais voir le nouveau Disney avec Clooney et Dr House :-)
Tu me diras ce que tu en penses ! J’ai l’impression que les films catastrophe jouent sur une corde émotionnelle très particulière, dans l’esprit « Comment réagirions-nous si ça arrivait vraiment ? »