Sixième sens, M. Night Shyamalan


Sixième sens – Résumé

Le docteur Malcolm Crowe, psychologue pour enfants, est hanté par son échec vis-à-vis d’un jeune patient perturbé qu’il n’a pas réussi à aider.

Lorsqu’il rencontre Cole Sear, un garçon de 8 ans présentant les mêmes symptômes, il se promet de tout faire pour l’aider.

Mais le secret de Cole est terrible : son imaginaire est visité par des esprits menaçants.

La recherche d’une explication rationnelle guidera l’enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante…


RéalisateurM. Night Shyamalan.
Durée du film minutes.
Note – ★★★★☆

Sixième sens, M. Night Shyamalan

Sixième sens – Critique

« Je vois des gens qui sont morts ». Vous avez sûrement déjà entendu cette phrase. C’est tout le drame du petit Cole Sear (Haley Joel Osment), un enfant très sensible qui a la faculté de voir les esprits. Mais pas n’importe lesquels : les esprits de ceux qui sont morts dans des circonstances douloureuses et dont l’âme n’a pas trouvé le repos. Ces fantômes le terrifient et Cole se sent d’autant plus seul face à ce qui lui arrive que tout le monde autour de lui le croit fou.

Heureusement, il fait la connaissance de Malcolm Crowe (Bruce Willis), un psychologue pour enfants renommé, qui semble déterminé à lui venir en aide. Crowe cherche dans cette relation thérapeutique à réparer ses erreurs du passé : il n’a pas su aider l’un de ses patients qui souffrait du même problème que Cole.

Sixième sens est un film bien construit, dont le dénouement m’avait clouée sur mon siège lorsque j’avais vu le film pour la première fois à l’âge de 13 ans. Haley Joel Osment (ci-dessous) y livre une performance d’acteur brillante.

Haley Joel Osment dans Sixième Sens

Ce n’est pas à proprement parler un film qui vous fera dresser les cheveux sur la tête. A cet égard, il pourra sembler décevant si vous êtes un adepte des maîtres du genre (Alfred Hitchcock, Rod Serling) car c’est un film très « simple » à de nombreux égards.

L’univers n’est pas non plus celui d’un film fantastique bourré d’effets spéciaux, où les fantômes seraient des entités translucides dotées de pouvoirs surnaturels.

On nous montre plutôt un monde ordinaire dans lequel chacun de nous pourrait vivre. C’est justement ce que j’ai aimé, car le film joue sur ces peurs que l’on a presque tous connues, étant enfant : la peur de ces monstres que l’on pourrait croiser en allant aux toilettes tout seul, dans le noir ; la peur d’être enfermé dans un grenier où pourrait se tapir, dans l’ombre, je ne sais quelle créature effrayante. Sixième Sens laisse beaucoup de place à l’imagination. On ne voit que ce que l’on veut bien voir… et on imagine le reste, avec un résultat parfois surprenant.

Évidemment, quand on revoit le film, la surprise n’est plus la même et l’on porte un regard beaucoup plus critique sur le scénario dans son ensemble. Néanmoins, Sixième sens reste un film divertissant pour peu que l’on ait envie de suspense sans trop se creuser la tête.


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