Un amour sans fin – Résumé
Jade Butterfield (Gabriella Wilde) est une jeune femme studieuse qui s’est tant consacrée à ses études pendant ses années lycée qu’elle célèbre son diplôme seule, sans le moindre ami pour partager cette étape pourtant si marquante vers l’âge adulte.
Pourtant, un jeune homme, David Elliot (Alex Pettyfer) n’a d’yeux que pour elle.
Mais Jade semble inaccessible. Issue d’une famille aisée, son destin est déjà tout tracé par un père ultra protecteur (Bruce Greenwood) qui entend bien la pousser à suivre des études de médecine, comme lui qui exerce la profession de cardiologue. David, lui, est loin d’avoir de grandes ambitions : il n’envisage pas d’aller à l’université malgré ses bonnes notes et pense travailler dans le garage de son père.
Deux vies, deux adolescents, deux parcours qui cachent des fêlures, aussi… Une relation est possible mais parviendra-t-elle à triompher de ces obstacles ?
Réalisateur – Shana Feste.
Durée du film – minutes.
Note – ★★☆☆☆
Un amour sans fin – Critique
Le film nous plonge dans le cliché total de la relation amoureuse de série : ils sont jeunes, beaux, bronzés, ils s’aiment… La fille la plus populaire du lycée est jalouse, les parents s’en mêlent, c’est compliqué… Les soirées ressemblent à des boums où l’on fait des jeux bien sagement en s’embrassant dans un placard. Les maisons ont les pelouses impeccables, à l’image du bonheur de façade que tout le monde entretient.
C’est un peu naïf. Il y a à n’en pas douter une certaine alchimie entre les deux acteurs qui interprètent le jeune couple. Ils restituent sans peine la fraîcheur de l’adolescence et des premières amours. Mais hélas, le film ne va guère plus loin.
On reste sur une vision très conventionnelle de l’adolescence, beaucoup trop simpliste à mon goût. Même les « grosses bêtises » que font les ados ont ce quelque chose de bien trop orchestré qui leur donne une touche de perfection insolite. On se croirait presque dans une publicité pour lessive (oui, tu sais, celle où l’enfant fait une grosse tache sur son t-shirt blanc mais où Super Lessive Magique parvient à la vaincre sans effort).
Petit grain de piment appréciable : la prestation d’acteur de Bruce Greenwood, dans le rôle du père de Jade. Greenwood a à son actif une sacrée filmographie et il apporte un personnage un peu plus complexe que la moyenne : dur, blessé, aimant ses enfants tout en les étouffant au point de se rendre détestable.
« Un amour sans fin » ne m’a pas convaincue. L’amour n’a rien d’une publicité trop parfaite, non ?
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