La voix des vagues – Résumé
Amaterasu Takahashi a quitté le Japon après la chute de la bombe atomique sur Nagasaki. Dans le drame, elle a perdu sa fille unique, Yuko, et son petit-fils Hideo.
Le jour où la bombe est tombée sur la ville, sa fille l’attendait dans une église et Amaterasu, en retard, ne l’y a pas rejointe à temps. Depuis, elle nourrit une profonde culpabilité qui vient creuser la plaie à vif d’avoir perdu son enfant.
Amaterasu est devenue une vieille femme, réfugiée loin de sa culture d’origine dans une ville des Etats-Unis, lorsqu’un homme mutilé se présente à sa porte. Il prétend être Hideo, le petit-fils disparu. Comment le prouver ? Quels mystères cachent ces retrouvailles inattendues ?
Auteur – Jackie Copleton.
Taille du livre – 304 pages.
Note – ★★★★☆
La voix des vagues – Critique
Amaterasu Takahashi est une vieille dame, veuve, qui vit recluse dans une ville des Etats-Unis, bien loin de l’environnement où elle a grandi. Elle doit son extrême solitude à un drame qui a transformé à jamais son existence : le bombardement nucléaire de Nagasaki.
Ce jour là, elle venait de déposer son petit-fils Hideo à l’école et devait rejoindre sa fille Yuko dans une église de la ville, un peu plus tard. Elle devait aborder avec Yuko un sujet douloureux lié à son couple. Craignant cet échange, Amaterasu s’est laissée happer par le temps et était en retard. C’est là que la bombe atomique est tombée, la privant à tout jamais de sa fille et de son petit-fils.
Des années plus tard, un coup de sonnette la replonge dans le passé : face à elle, un homme mutilé par d’anciennes brûlures affirme être Hideo. Il explique avoir été recueilli et élevé par le docteur Jomei Sato. C’est, pour Amaterasu, un véritable choc car elle juge ce médecin responsable de la mort de sa fille.
Pourquoi le hait-elle à ce point ? L’homme mutilé est-il réellement Hideo ? De quoi Amaterasu et Yuko devaient-elles discuter ce jour là dans l’église ?
L’intrigue du roman La voix des vagues nous replonge dans le passé d’Amaterasu à Nagasaki, reconstitué à partir du journal intime de Yuko et de lettres du Dr Jomei Sato. Un passé où la complexité des sentiments est présente à chaque instant, teintée avec finesse et mélancolie de culture japonaise et des traditions d’une époque révolue.
Au début de chaque chapitre, on découvre un terme japonais et tout ce qu’il signifie, témoignage de l’art subtil avec lequel Jackie Copleton nous plonge dans le passé de ses héros. C’est un passé parfois terriblement dur, où les sentiments sont bouleversants sous le vernis de la légendaire retenue japonaise. Le dénouement se dessine petit à petit sans que l’on ait envie, une seule fois, d’interrompre sa lecture…
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