Juste avant le bonheur – Résumé
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées.
Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d’une vie difficile.
Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main.
Ému par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne.
La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?
Auteur – Agnès Ledig.
Taille du livre – 352 pages.
Note – ★★☆☆☆
Juste avant le bonheur – Critique
Je crois que cette déception vient avant tout du fait que le résumé de l’éditeur laissait entrevoir une histoire positive et joyeuse, là où l’intrigue est en réalité profondément triste. Comme beaucoup de gens en cette période de fêtes, je cherche à me plonger dans une bulle d’optimisme… et ce livre a en quelque sorte percé la bulle.
Juste avant le bonheur est un livre terriblement dur, et il l’est d’autant plus que les personnages sont fortement ancrés dans le réel. Agnès Ledig nous montre de « vrais gens » et des « gens vrais », pleins de sensibilité et d’imperfections.
On y retrouve forcément un peu de soi-même ou des gens que l’on connaît : la jeune femme brimée et harcelée par un supérieur hiérarchique tyrannique, la débutante soucieuse de bien faire son travail mais pétrie d’incertitudes qui la paralysent, un homme en grande souffrance qui ravale ses larmes parce que la société tend à tourner en dérision la sensibilité masculine…
On partage une tranche de vie, qui n’est sans doute pas la plus belle de leur existence puisqu’elle est marquée par un drame, mais qui sonne terriblement juste… au risque de donner au livre une charge émotionnelle un peu trop forte. Le message de fond est une invitation à l’espoir et au courage lorsque l’on doit affronter des épreuves.
Malgré tout, le livre reste très pesant et avec une histoire qui ne m’a, à aucun moment, surprise ou exaltée, d’où cette note.
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J’ai été moi-même très déçue par ce livre… Beaucoup trop tire-larme à mon goût, à pousser vivement sur les émotions. Ça m’a plus agacé qu’autre chose..
Merci de partager ton avis ! Je n’ai pas relu cette auteur depuis, je crois que ce n’est pas fait pour moi. Quitte à jouer sur l’émotion, je préfère Gilles Legardinier.
Il peut arriver qu’une plume soit mauvaise, mal écrite, mais je pense qu’il y a un « moment » pour lire un livre et que parfois ce n’est pas au bon moment que nous l’avons lu. Après, il ne faut pas oublier, que c’est « chacun ses goûts et ses couleurs » et qu’un livre peut ne pas nous plaire, mais plaire à d’autres. Il y a aussi qui l’on est, avec notre vie et notre vécu. J’ai envie de dire qu’un livre est comme un ami, et tout comme un ami, nous n’avons pas tous les mêmes. Heureusement on a chacun nos affinités et c’est ce qui fait la beauté de la littérature car on trouve tous « chaussure à son pied » ou « livre à ses mains » :)
Pour en revenir à cette lecture, elle a été pour moi un coup de coeur, car je ne m’attendais pas du tout à ce genre de lecture, et j’aime cette dose d’espoir que l’auteure nous amène. Mon vécu fait que :) , je comprends cette envie d’avancer en toute circonstance, on oublie pas, mais on continue de vivre.
Puisque tu en parles, je me dis toujours que même un livre « mal écrit » ou sans grande originalité convient peut-être très bien à certaines personnes. Il y a des gens qui ont du mal avec la langue française, ils ont d’autres talents mais pas celui d’être à l’aise avec les mots. Le fait qu’il existe des livres avec un vocabulaire simple, des histoires sobres et « faciles à comprendre » sans beaucoup d’analyse leur offre une possibilité de découvrir la lecture alors qu’ils seraient sûrement rebutés par un roman complexe…
Pour en revenir à Agnès Ledig, j’ai bien aimé « Pars avec lui » donc je pense que mon rendez-vous manqué avec « Juste avant le bonheur » était plutôt une histoire de « moment », comme tu dis :)