La Dame en Noir – Résumé
Suite à un débat sur les fantômes, le notaire Arthur Kipps décide de coucher sur le papier des événements vécus au début de sa carrière.
A l’époque, son patron le charge de mettre en ordre les affaires d’Alice Drablow, une veuve esseulée qui vient de mourir dans le village de Crythin Gifford, laissant derrière elle une grande propriété, la Eel Marsh House.
Lors de l’enterrement, Kipps aperçoit alors au fond de l’église une dame toute vêtue de noir. Le notaire local, M. Pepperell, devient blême quand Kipps mentionne la femme et refuse de l’accompagner à Eel Marsh House…
Réalisateur – Herbert Wise.
Durée du film – minutes.
Note – ★★★★☆
(Film indisponible à la vente)
La Dame en Noir 1989 – Critique
Herbert Wise signe ici un film de 1h40 qui adhère relativement bien au roman. On y retrouve des classiques de l’horreur : la Eel Marsh House est une vieille bâtisse noyée dans la brume et difficile d’accès. En effet, on ne peut s’y rendre qu’à marée basse par un étroit chemin car le reste du temps, elle est littéralement coupée de la terre ferme. Le jeune notaire Arthur Kipps (joué par Adrian Rawlins) doit s’y faire conduire par Keckwick, un homme qui connaît bien les horaires des marées et promet de revenir le chercher à 15h tapantes.
Evidemment, vous vous doutez bien que pendant ce laps de temps, l’exploration de la propriété par Kipps ne va pas être de tout repos : une Dame en Noir au visage blafard, des cris inexpliqués, une pièce condamnée où se passent des choses étranges… L’image même de cette femme élégante qui apparaît subitement près de vous, silencieuse et inquiétante, a de quoi donner la chair de poule !
Et pour couronner le tout, à 15h, Keckwick n’est pas là et Kipps va prendre la folle décision de tenter de regagner la terre ferme en dépit des risques causés par la marée, de la brume… et des hurlements terrifiants qu’il entend (oui, dans les films qui font peur, les personnages prennent toujours des décisions très censées ^^).
Pas un seul instant l’histoire ne joue sur le sang ou la violence. Tout repose sur la dimension psychologique, la peur qui s’infiltre peu à peu dans l’esprit du jeune notaire jusqu’à le confronter aux limites de la folie.
J’ai trouvé le travail sur la musique très impressionnant et cela n’a rien d’étonnant quand on sait que la bande originale du film est signée Rachel Portman, qui obtiendra un Oscar huit ans plus tard pour la musique d’Emma, l’entremetteuse.
La performance d’acteur d’Adrian Rawlins (Kipps) est brillante bien que le scénario présente à mon sens quelques faiblesses (certaines questions restent sans réponse et 25 ans après sa sortie, le rythme de l’histoire paraît un peu lent par moments).
Ce qui fait finalement la force du film, c’est sa grande simplicité : les décors sont vieillots mais efficaces, les personnages authentiques, pas surjoués.
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