Retrouvez sur cette page le résumé complet de l’épisode 5 de Fear The Walking Dead saison 1. Il s’agit d’un résumé détaillé avec spoilers. Cet épisode intitulé « Cobalt » a été réalisé par Kari Skogland à partir d’un scénario de David Wiener.
Fear The Walking Dead saison 1 épisode 5
Dans le camp des prisonniers de l’armée
Un drapeau américain a été accroché à un grillage. Les personnes ayant été emmenées par l’armée ont été parquées dans ce qui ressemble plus à une gigantesque prison entourée de clôtures qu’à un hôpital… et l’on retrouve justement parmi elles Doug Thompson, l’homme instable qui avait disparu subitement de sa maison, suscitant la panique de sa femme. Doug est ici, l’air toujours aussi abattu. Strand (Colman Domingo), un homme présent sur les lieux, lui parle et tente de le manipuler, imitant le commercial Ricky Roma dans la pièce de David Mamet Glengarry Glen Ross.
Strand lui dit qu’en le voyant, on comprend instantanément qui il est. Il fait partie de ceux qui achètent tandis que Strand, lui, est du côté de ceux qui vendent. Il affirme pouvoir vendre n’importe quoi, sauf des assurances car il n’a pas les tripes pour exploiter la faiblesse des gens qui ont si peur de l’avenir qu’ils mettent le destin de leur famille entre les mains d’une société qui leur fait des promesses. « Quel genre d’homme fait ça ? Laisse sa femme et ses enfants entre les mains d’étrangers ? »
Bien évidemment, les propos de Strand ne font que rappeler à Doug qu’il a lui-même laissé sa famille entre les mains de l’armée. Doug serre d’ailleurs une photo de sa femme dans ses mains tremblantes, Strand lui demande si c’est son épouse. Doug répond qu’elle s’appelle Maria. Strand saisit la photo, demande si Maria prend soin d’elle et si elle a toujours l’apparence qu’elle a sur la photo. Doug confirme que c’est le cas et l’homme déclare qu’avec un corps comme le sien, Maria trouvera sans problème un autre compagnon qui, contrairement à Doug, l’aidera à surmonter ce qui se passe.
Ces propos horribles vont au-delà de ce que Doug est capable d’entendre dans son état de grande fragilité psychologique et, récupérant la photo, il se jette contre le grillage et le secoue de toutes ses forces pour faire venir l’armée. « Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête », prétend Strand d’un ton froid quand les hommes arrivent alors que c’est bien lui qui a poussé Doug à bout.
Ils s’emparent de Doug et l’entraînent, sans doute pour l’éliminer. Strand se tourne alors vers un autre prisonnier : « Bon sang, t’es qui, toi ? » demande-t-il. Celui qui lève les yeux vers lui n’est autre que Nick, adossé à un grillage.

Dans la zone de sécurité
Ofelia Salazar est furieuse car l’armée a emmené sa mère la nuit précédente et elle ignore tout de l’endroit où elle a été conduite. Elle lance des objets sur le grillage en direction des soldats et hurle, exigeant des réponses et les insultant, leur reprochant de se cacher. Andrew, le caporal avec qui Ofelia avait flirté, a une conversation animée avec un sergent venu tenter de gérer la situation. Le sergent déclare que l’attitude d’Ofelia risque de monter la population contre eux et qu’il a reçu des ordres du lieutenant Moyers à ce sujet.
Andrew tente de le ramener à la raison, lui expliquant qu’Ofelia est simplement perturbée par le fait de ne pas savoir où est sa mère, il tente de protéger la jeune femme en expliquant à son supérieur qu’il peut gérer la situation… Le sergent répond qu’il a intérêt. « Tu crois que ça me plaît, de jouer les soldats autoritaires ? Moi aussi, j’ai une famille », déclare l’homme.
L’armée ouvre les portes pour laisser passer Andrew, tandis qu’Ofelia s’effondre à genoux, bouleversée. Andrew rejoint alors la jeune femme pour la raccompagner chez elle. Face à la scène, l’un des soldats déclare qu’il ne veut plus jouer ce rôle. Le sergent tente de le ramener à la raison énergiquement.
Chez les Clark
Travis explique à Madison qu’il doit absolument y aller et parler à Moyers. C’est alors que Chris entre. Travis lui demande s’il a réussi à dormir. Chris est sous pression, il estime qu’il devrait être associé à leur discussion. Madison tente de l’apaiser mais Chris la rabroue et s’en prend violemment à Travis, lui disant que si c’était Madison que l’armée avait emmenée, il serait déjà parti à sa recherche. Puis il se met à pleurer.
Il ne comprend pas pourquoi Liza est partie avec l’armée de son plein gré, le laissant derrière elle. Travis lui explique qu’elle y est allée parce qu’elle ressentait le besoin d’aider les gens. Chris a peur que Liza ait été tuée mais Travis l’enjoint de ne pas penser au pire. « Il va falloir que tu sois fort, maintenant ». Travis serre Chris dans ses bras pour le réconforter et lui demande de présenter ses excuses à Madison. « Tu te fous de moi ? » rétorque l’adolescent. « Tu as dépassé les bornes », répond Travis. Chris lui dit simplement « Allez, va rejoindre ta famille » puis part en claquant la porte. Rappelons que Chris est perturbé par le divorce de ses parents et fait parfois référence à la nouvelle famille de son père comme si Travis le trahissait.
Travis s’excuse auprès de Madison et lui dit que quand son fils reviendra, il faudra qu’elle lui dise qu’il est parti chercher sa mère. « Et Nick alors ? » demande Madison. Travis reste muet tandis que sa compagne le serre dans ses bras.
A l’hôpital improvisé par l’armée
Liza est en train de recoudre une plaie, complimentée par le Dr Ezner qui note qu’elle apprend vite et lui demande si elle a pu dormir. Liza répond qu’elle s’est un peu reposée. Le médecin explique qu’elle perd des infirmières au fil du temps, elle en avait sept et elles ne sont plus que trois. Liza demande ce qu’il est advenu des femmes mais Ezner ignore la question. Elle souligne que Liza est arrivée au bon moment. Liza aimerait savoir quand elle pourra parler à son fils, elle aimerait pouvoir le contacter. « Bien sûr, je vais voir ce que je peux faire » répond Ezner. Puis Liza demande des nouvelles de Griselda Salazar, conduite à l’hôpital lorsqu’elle-même est montée dans le camion de l’armée. Le Dr Ezner explique qu’elle a été opérée et qu’on a dû l’amputer du pied.
« Je veux la voir », demande Liza, expliquant que Griselda ne parle pas un mot d’anglais et qu’elle n’a pas envie que la blessée ait peur. Le Dr Ezner élude la question. « Et Nick, est-ce qu’il va bien ? » poursuit Liza. « Il va bien », confirme rapidement le Dr Ezner avant de la rappeler à l’ordre « Liza, nous avons du travail à faire ».

Chez les Clark
Madison, en faisant le lit dans une chambre, trouve un message entre les draps, très probablement celui laissé par Susan à Patrick et qu’Alicia avait trouvé en se rendant dans la maison de son ancienne nounou. Elle part à la recherche d’Alicia dans l’autre maison, l’appelle mais personne ne répond. Elle déniche une lampe torche et, entendant un bruit sourd, s’empare d’un couteau de cuisine puis descend dans le sous-sol aménagé de la maison. La torche montre déjà des signes de faiblesses tandis que Madison progresse dans l’obscurité, entendant à nouveau le bruit suspect.
Elle avance dans le couloir… et débouche sur une pièce où elle découvre Daniel et Ofelia avec le soldat Andrew qui a été attaché et bâillonné. « Qu’est-ce qui se passe ? Qui c’est ? » demande Madison. Daniel lui répond : « C’est notre moyen de les ramener à la maison ». On comprend alors qu’il a l’intention d’utiliser Andrew comme monnaie d’échange pour récupérer les personnes enlevées.
Ils finissent par retirer le bâillon d’Andrew. Ce dernier explique qu’il comprend leurs inquiétudes mais que leurs proches vont être examinés, soignés puis qu’ils reviendront chez eux. Mais quand Madison lui demande « Quand ? », il ne sait pas et avoue que la façon dont ça s’est passé n’était pas correcte. « Vous êtes venus chez moi la nuit et vous avez emmené mon fils et sa femme » annonce Madison, calme mais ferme. Ofelia protège Andrew, disant « On sait bien que ce n’était pas toi, que tu n’y es pour rien ». Mais Madison enchaîne : « Où sont-ils maintenant ? » Andrew répond qu’il peut les aider et qu’il veut le faire, Madison le coupe en lui ordonnant de répondre à la question. Ofelia intervient et explique qu’il ne sait rien sur le sujet.
Elle quitte la pièce et commence à se disputer avec Madison. Elle explique qu’ils comptent échanger Andrew contre les prisonniers retenus par l’armée. Madison explique que Travis est parti les voir mais Ofelia doute qu’il soit possible d’obtenir des informations en allant simplement demander gentiment à l’armée d’en donner. Elle a un plan. Daniel se range aux côtés de sa fille, convaincu que l’armée acceptera de conclure un marché avec eux une fois qu’ils auront découvert la disparition d’Andrew. Ofelia estime que c’est la seule façon de négocier avec les soldats.
Elle s’éloigne et Madison demande à Daniel si c’était son idée. « Oui », admet-il. Madison décrète qu’elle ne conclura aucun marché avec l’armée. « Je le sais… mais ce soldat a des informations sur ce qu’est devenue ma femme », explique Daniel une fois que sa fille s’est éloignée.
Daniel ajoute qu’Andrew sait où se trouve Griselda, quelles mesures de sécurité sont en place et combien de temps il leur reste pour agir. « J’ai déjà vu ça avant : les gens emmenés dans des camions ne reviennent jamais » affirme Daniel, catégorique. Madison refuse encore d’y croire « Ce n’est pas ce qui va se passer là ». Daniel lui conseille de rentrer chez elle et de garder Ofelia avec elle. Madison la supplie de ne pas faire de mal à Andrew. « Tu veux revoir ton garçon ou pas ? » est la seule réponse de l’homme. « Tu ne veux pas qu’il souffre ou bien tu veux juste ne pas connaître la vérité ? »
Dans la zone de sécurité
Travis explique à Moyers que trois personnes parmi ses proches ont été emmenées, il aimerait savoir combien de temps elles vont être détenues par l’armée. Moyers déclare qu’elles ont été placées en quarantaine car elles représentaient un risque. « Il faut demander au Dr Exner », répond le lieutenant. Il finit par lui dire qu’il va être franc : ça ne l’amuse pas de mener des raids chez des citoyens lambda en allant frapper à leur porte ; il perçoit ses soldats comme des gamins qui n’ont qu’une seule envie, rentrer chez eux. Son ennemi, ce sont les idées noires… donc il tient à ce que ses hommes restent au grand air, il prétend que ça leur fait du bien de tirer sur des morts, à plus forte raison parce qu’ils ne répliquent pas.
Moyers lui dit que Travis, étant professeur, peut comprendra ça, cette nécessité de motiver les jeunes. Il montre les crânes peints sur l’un des blindés et déclare que 83 cadavres ambulants ont été dénombrés. « Ça fait beaucoup », note Travis, un peu déconcerté. Il demande ensuite s’il peut récupérer ses proches ou pas. Moyers rétorque que les problèmes de civils ne relèvent pas de sa responsabilité. Travis explique alors que si les gens ne reviennent pas très bientôt, l’armée aura bien d’autres personnes sur les bras qui voudront savoir ce qu’il leur est arrivé. C’est une petite communauté soudée et ils ont déjà emmené 11 personnes. « Est-ce une menace ? » demande Moyers. « C’est une information, j’essaie de vous aider », répond Travis.
Moyers laisse entendre qu’ils vont l’emmener voir Exner… « M. Manawa veut aller en ville », annonce-t-il.
Puis il part discuter avec un soldat qui commande des troupes, ce dernier explique qu’ils sont bien amochés et qu’ils ont perdu un homme la nuit précédente, il préférerait que Moyers envoie d’autres soldats. Ils n’ont pas dormi depuis 50 heures. Pour seule réponse, Moyers lui tend un grand mouchoir blanc et lui dit qu’il peut pleurer dedans.
Dans la maison où est détenu Andrew
Daniel et Andrew discutent. Le ton semble amical, Daniel lui dit qu’Ofelia se fait du souci pour lui. Andrew répond qu’il s’en fait pour elle également. Daniel explique que sa fille est la seule chose « pure » qu’il ait eue dans sa vie, il la décrit comme gentille, intelligente, innocente et raconte que lorsqu’ils ont amené Andrew ici, elle lui a fait jurer qu’il ne lui ferait aucun mal et qu’il l’échangerait simplement contre sa mère. Daniel retire calmement sa chemise en disant « Mais nous savons tous les deux que ça n’arrivera pas ». Andrew comprend très clairement la menace et se met à donner quelques informations.
Il explique qu’un hôpital de campagne a été installé dans un college (établissement d’enseignement supérieur aux Etats-Unis) situé à 3km à l’Est de l’endroit où ils se trouvent. C’est là qu’ils ont conduit les gens emmenés par l’armée, dont Griselda. Pendant qu’Andrew parle, Daniel ouvre une sacoche en cuir et en sort des coupe-choux (rappelons que Daniel était coiffeur avant le début des événements). Andrew est totalement paniqué, il se dit prêt à parler, à dire tout ce qu’il sait. « Je sais », répond Daniel en dépliant l’un des rasoirs.
Dans un véhicule de l’armée
Travis est installé dans un blindé avec les soldats, en route pour le centre-ville. Les hommes se moquent de lui à l’idée qu’il veuille aller là-bas pour récupérer « un gamin, une vieille et une nana » qui ne font même pas partie de sa propre famille. Travis rétorque que c’est son ex-femme et le soldat ne peut s’empêcher de rire. Travis lui demande à quoi il doit le bleu qu’il a sur la joue et l’homme répond « Une perte temporaire de mon patriotisme ». Soudain, le véhicule s’arrête, les hommes ont repéré quelque chose au loin et se mettent à observer avec des jumelles. « Celle-là, elle est bien avancée », notent-ils. Moyers installe le fusil d’assaut sur le véhicule et l’oriente dans l’axe… puis il s’éloigne de l’arme et ordonne à Travis de tirer lui-même.
Travis déclare qu’il ne peut pas le faire, qu’il est très mauvais tireur. Moyers répond que même l’aveugle Helen Keller réussirait un tir pareil. Il se moque de Travis, qui dort dans un bon lit douillet avec sa petite femme et qui mange les petits repas fournis par l’armée… Un homme intervient et propose de tirer à sa place mais Moyers refuse avec véhémence « Hors de question ! » hurle-t-il au soldat. Il demande à Travis si, selon lui, la silhouette sur laquelle ils veulent tirer est humaine… car s’il le pense, ça fait de l’armée un groupe de meurtriers. « C’est ça que tu penses ? » « Non », s’empresse de dire Travis en s’approchant de l’arme.
Le soldat le guide tandis qu’il prend place derrière le fusil, lui explique comment bien le positionner sur son épaule et lui conseille d’ouvrir la bouche au moment du tir pour créer une différence de pression. Dans le viseur, Travis voit une femme infectée qui porte un badge au nom de « Kimberly ». Elle a les yeux bleutés, la peau déjà grise et un bras endommagé. Bien qu’elle soit clairement infectée, Travis recule devant la tâche qui lui est confiée et s’éloigne du fusil. Moyers commente « C’est bien ce que je pensais », puis il prend la place de Travis et tire un coup en plein mille, faisant éclater la vitre et touchant l’infectée en pleine tête. On entend à la radio d’autres coups tirés, les hommes s’empressent de remonter dans le blindé et partent à toute allure.
Dans l’hôpital de l’armée
Exner est aux côtés de Liza, elles sont en train de s’occuper d’un homme, maintenu par d’autres soldats, qui souffre visiblement d’une grosse contusion au niveau du torse. Exner demande à Liza ce que c’est selon elle, elle répond que c’est sûrement un pneumothorax. Liza continue son examen… et en soulevant un pan du vêtement de l’homme, tombe sur une énorme morsure. Exner, qui s’en aperçoit, ordonne qu’on s’occupe de lui. Liza la suit auprès d’un autre patient mais se retourne, elle constate que quelqu’un est en train d’ouvrir les vannes d’une bonbonne de gaz quelconque auprès du soldat mordu, probablement pour l’éliminer. Exner annonce que d’autres blessés vont arriver.
Elle reproche à Liza d’essayer de sauver la vie de quelques personnes tandis qu’elle a en tête la vie de centaines de milliers de personnes… et que la moindre erreur peut coûter très cher.
Pendant ce temps, le véhicule où se trouve Travis s’est de nouveau arrêté, il entend des cris dans la radio de l’armée. Une brigade est apparemment coincée dans une bibliothèque. Les soldats ordonnent à Travis de rester dans le blindé quoi qu’il arrive puis ils se précipitent sur le terrain, Travis entend des rafales… Il voit sur le tableau de bord du blindé une photo d’une femme avec une petite fille. Il entend des coups de feu et des cris via la radio. Il entend les soldats ordonner le repli car « ils sont trop nombreux ».
Dans la maison où est détenu Andrew
Daniel poursuit son interrogatoire et parle à Andrew de son passé. Il lui explique que lorsqu’il était plus jeune, il a été emmené derrière une barrière, dans un bâtiment, dans une pièce, installé sur une chaise et torturé par un homme avec une lame. Il déclare que ça a changé leur vie à tous les deux et qu’il n’y a aucune différence entre le bourreau et sa victime : ils souffrent tous les deux. « Ils m’ont fait entrer et ils m’ont donné un choix : celui du rôle que j’allais tenir ».
On constate que la chemise de Daniel est couverte de sang, il essuie du sang sur la lame de son coupe-chou et Andrew le supplie d’arrêter. Daniel lui demande ce que signifie le mot « Cobalt », un mot que les soldats utilisent très souvent pendant leurs transmissions radio. Daniel sent que c’est un mot important. On constate qu’il a tailladé le bras d’Andrew, qui ne cesse de supplier.
Daniel explique d’une voix très calme que les couches extérieures de la peau sont les moins innervées et que plus il va taillader en profondeur, plus ce sera douloureux. Il répète sa question au sujet de Cobalt mais Andrew affirme ne pas savoir de quoi il s’agit. Daniel reprend donc la torture.
Dans la zone de sécurité
Alicia fait du vélo dans le quartier et passe devant Chris, allongé sur une voiture, elle lui déclare d’un ton taquin qu’il n’a aucun respect pour la notion de propriété privée. Chris lui demande en retour si le vélo lui appartient et elle se contente de faire tinter la sonnette en affirmant avec humour que c’est sa juridiction, qu’elle fait la loi dans le quartier. Elle lui demande s’il veut qu’ils parlent de ce qui s’est passé. Elle lui suggère de monter avec elle sur le vélo pour qu’elle puisse lui montrer quelque chose. Ils se rendent ensemble dans une maison qui appartenait visiblement à des gens riches. Elle se met à essayer des vêtements tandis que Chris s’amuse avec un hélicoptère radiocommandé.
« Ces salauds ont eu l’enfance qu’on aurait dû avoir », commente Alicia en fouillant dans les affaires. Elle essaie une robe de soirée et se maquille… et lorsque Chris, en montant l’escalier, voit son reflet dans le miroir, il reste bouche bée et, embarrassé, s’éloigne… Une plaisante tension s’est brièvement installée entre eux.

Dans le camp des prisonniers de l’armée
Les soldats appellent Strand près de la clôture pour prendre sa température, elle est normale. Nick n’est pas dans une situation aussi enviable car il a un peu de fièvre. Ils annoncent qu’ils vont l’emmener, que ceux qui ont de la fièvre sont conduits ailleurs.
Strand s’approche alors d’un soldat qui porte une énorme montre en or et lui dit « Tu as trouvé notre dernière transaction à ton goût ? », laissant entendre que c’est lui qui lui a donné la montre. Nick proteste en disant qu’il n’est pas malade. Strand propose alors de donner à Melvin, le soldat, un bouton de manchette en or si on laisse Nick à ses côtés. « Je garderai un oeil sur lui », promet-il. Le Melvin en question exige les deux boutons de manchette. Strand accepte le marché et Nick reste dans l’enclos où il est confiné, en sécurité pour l’instant. Mais pour combien de temps ?
Le soldat glisse à Strand que si Nick se transforme, ce sera son problème. Le jeune homme est jeté violemment à terre. Le soldat voit une inscription disant « Amour éternel, A. » sur ce que lui a donné Melvin. Il demande qui est « A » mais Strand reste muet. On ignore à ce stade pourquoi il est si intéressé par Nick.
Sur le terrain
Ignorant les ordres qui lui ont été donnés, Travis sort du blindé. Les soldats sont en train de balancer des grenades dans un bâtiment avant de fuir. On distingue des infectés, l’un des soldats annonce que Moyers est resté coincé à l’intérieur et qu’il ne reviendra pas. Les soldats font remonter Travis dans le véhicule, lui annoncent qu’ils vont le déposer près de chez lui. Travis rétorque qu’il était prévu qu’on le conduise à l’hôpital. Le soldat saisit la photo sur le tableau de bord et déclare que ce n’est pas au programme, qu’il va filer à San Diego retrouver sa famille.
Il est possible que la disparition de Moyers soit liée à une mutinerie.
Chez les Clark
Madison se réveille en sursaut et voit Ofelia passer, très perturbée. Daniel arrive peu après. Il explique à Madison qu’Ofelia avait 9 ans la première fois qu’elle lui a posé des questions sur la guerre et sur les raisons pour lesquelles ils avaient émigré aux Etats-Unis. Il lui avait alors expliqué dans les détails la violence et les souffrances subies, lui avouant tout avec une grande franchise… sauf la vérité sur lui-même, à savoir qu’il a lui aussi été un bourreau, pour survivre. Il ne peut retenir ses larmes et explique que c’était tout aussi nécessaire à l’époque de lui cacher cette vérité que ça l’est maintenant. Il se demande si Ofelia le comprendra.
Dans l’hôpital de l’armée
Liza essaie de découvrir où sont ses proches et elle finit par trouver la zone de quarantaine où les prisonniers sont retenus derrière les grillages. Elle tombe également sur Griselda, qui a été amputée et se trouve dans une salle entièrement grillagée. Elle est inconsciente, le Dr Exner arrive et explique qu’elle a été placée sous sédatifs et qu’elle souffre d’un choc septique. Exner laisse entendre qu’ils ne pourront pas la sauver et que parfois, la médecine ne peut pas en faire assez. Liza interpelle doucement la jeune femme et celle-ci ouvre les yeux.
Dans la demeure de la famille riche
Alicia porte toujours la robe de soirée ainsi que des bijoux. « Tu te demandes ce qui leur est arrivé ? » dit-elle à Chris en regardant une photo de la famille chez qui ils se trouvent. Chris préfère ne pas y penser, l’esprit sans doute occupé par le sort de sa mère. « C’étaient des gens normaux, ils avaient toute leur vie ici », ajoute-t-elle. Elle retire la housse de protection qui couvre un piano à queue et se met à boire du champagne à la bouteille.
Chris fait tomber le cadre photo, qui se brise. Alicia lance à son tour la bouteille sur la cheminée. Puis ils se mettent ensuite à détruire la maison tous les deux, Chris l’aidant, armé d’un tisonnier, comme si l’exercice leur faisait du bien. Ils brisent de la vaisselle, des objets et semblent y trouver un étrange réconfort.
Chez les Clark
Travis se dirige vers sa maison et trouve Ofelia assise dehors, en larmes. Il entre dans la maison en appelant Madison. Elle semble heureuse de le retrouver en bonne santé. Il lui demande si elle savait ce que Daniel prévoyait de faire et elle ne répond pas. Il insiste pour savoir si elle était au courant.
Daniel écoute Andrew lui raconter comment les infectés se transforment à la vitesse de l’éclair. Il explique qu’il en a vu plusieurs milliers se piétiner littéralement. Il ne parvenait même plus à distinguer les infectés des personnes saines et n’arrivait pas à s’en sortir, il affirme entendre encore leurs cris. Il a fini par les enfermer là où ils se trouvaient (dans un stade) et a barricadé la porte avec des chaînes pour qu’aucun d’eux ne puisse sortir. Daniel déclare qu’il le croit et lui tape sur l’épaule. Lorsque Travis entre, Daniel ordonne à Andrew de lui parler de « Cobalt ».
Andrew explique alors que « Cobalt » est un nom de code, donné à l’opération militaire qui consiste à évacuer la base de Los Angeles. Naïf, Travis demande quand le départ est prévu. « Non, tu n’es pas concerné, c’est juste nous » répond Andrew. Madison veut savoir ce qui est arrivé aux personnes emmenées par l’armée. Andrew révèle que Cobalt prévoit des « procédures de mise à mort de tous les… » Il laisse sa phrase en suspens mais Travis comprend. Tout le monde est menacé et l’extermination est prévue pour le lendemain à 9h du matin.

Dans le camp des prisonniers de l’armée
L’état de Nick empire, très probablement à cause du manque de drogue. Il vomit tripes et boyaux. Strand déclare ironiquement qu’il rêvait qu’ils aient quelque chose pour dissimuler l’odeur de l’urine… et que Nick semble offrir la solution idéale en vomissant. Nick demande à Strand pourquoi il lui a sauvé la vie… Il est en piteux état, tremblant de tous ses membres. Strand répond d’un ton sibyllin que ceux qui ont gagné la fois précédente (il parle de « ceux qui sont membres d’un programme Grand Voyageur en avion et boivent du latte ») ne gagneront pas cette fois-ci…
Il estime que Nick connaît le sens du mot « nécessité », le sentiment d’avoir besoin de quelque chose à tout prix. Nick répond qu’il est drogué. Strand le corrige en disant qu’il est drogué à l’héroïne et que ces gens là « sont les meilleurs », que Nick ne doit pas se sous-estimer. Il explique que les soldats sont en train de partir et qu’il aura besoin de quelqu’un comme Nick quand il « passera à l’action »… Ouvrant sa main, il lui montre qu’il possède une clé. C’est sans doute ça qu’il a échangé contre la montre en or.
Reste à savoir quel rôle il prévoit de faire jouer à Nick, est-il si désintéressé ? C’est peu probable…
Dans la zone de sécurité
Alicia et Chris voient passer un blindé et sentent que quelque chose se trame. Chris note que l’armée n’est pas seulement en train de faire une patrouille. Certains ont des cartons et des affaires dans leur blindé.
Dans l’hôpital de l’armée
Griselda parle en espagnol, s’adressant à Daniel comme s’il était là. Elle se souvient de leur rencontre. « Quand je t’ai connu je n’étais qu’une pauvre gamine stupide, je me suis fiancée à toi très jeune, je ne te connaissais pas du tout et j’ai vu le visage du Diable ». Elle poursuit « Toutes ces nuits avec mon mari à attendre qu’ils enfoncent la porte ». Exner veut savoir ce qu’elle raconte et Liza déclare que Griselda divague. Exner affirme que son cerveau est en train de gonfler. Griselda continue à parler, elle dit « Je ne demanderai pas pourquoi, je ne demanderai pas pourquoi, maintenant je connais ta nature. Tu connais la mienne ». C’est comme si elle se libérait à travers une ultime confession.
Subitement, elle essaie d’avaler sans succès une grande goulée d’air et s’effondre. En essayant de détecter son pouls avec un stéthoscope, Exner constate qu’elle est morte. Le médecin explique que la durée peut varier d’une personne à l’autre mais que tous les morts finissent par se transformer à cause de l’infection.
Elle sort un pistolet d’abattage comme ceux que l’on utilise sur les animaux, rattaché à la fameuse bonbonne de gaz qu’on avait vue lorsque le soldat mordu était arrivé à l’hôpital. Exner explique à Liza qu’un traumatisme sévère au niveau du cerveau est la seule chose qui puisse empêcher une personne de se transformer. Elle tend alors le pistolet à Liza, qui le braque sur le front de Griselda et tire. Un filet de sang se répand lentement depuis la blessure…
Dans la zone de sécurité
Voyant passer les camions de l’armée, Daniel se cache et rejoint le stade où Andrew prétend avoir enfermé des infectés. Effectivement, les portes résistent difficilement aux assauts de tous les corps qui tentent de s’échapper des lieux… et on les voit gonfler sous le poids. Combien de temps tiendront-elles ?
Tous les résumés de Fear The Walking Dead saison 1
Episode 1 : Pilote
Episode 2 : Si proches et pourtant si éloignés
Episode 3 : Le chien
Episode 4 : Ne pas disparaître
Episode 5 : Cobalt
Episode 6 : Un homme bien
Sommaire : tous les résumés des épisodes de Fear The Walking Dead
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