Retrouvez sur cette page le résumé complet de l’épisode 4 de Game Of Thrones, saison 7, écrit par David Benioff & D. B. Weiss et réalisé par Matt Shakman. Il s’agit d’un résumé détaillé avec spoilers. Vous pouvez vous remettre en tête le résumé de l’épisode 3 !
Si vous appréciez ces résumés, qu'ils vous aident à comprendre l'histoire ou à vous remettre en tête ce que vous aviez oublié, vous pouvez soutenir mon travail en passant par ce lien pour faire des achats sur Amazon. Grâce à vous, je toucherai une petite commission sur les ventes :)
Game Of Thrones saison 7 épisode 4
Générique !
Jaime Lannister à Hautjardin
Sous un soleil éclatant, les armées Lannister se déplacent sur la Route de la Rose en direction de Port-Réal après la prise de Hautjardin, avec un long convoi transportant des vivres et de l’or.
On donne l’ordre d’arrêter une sorte de carriole qui transporte de l’or et Jaime en offre un sac à Bronn, qui l’a bien aidé. Mais il a l’air maussade, abattu par la révélation d’Olenna sur sa responsabilité dans la mort de Joffrey. Bronn le questionne sur sa mauvaise humeur avec sa franchise habituelle : « La Reine des Epines vous a donné un coup dans les couilles avant de dire au revoir ? » Jaime lui répond qu’il réserve sa confession au Grand Septon… et Bronn note qu’il n’y a plus de Grand Septon.
Il poursuit en laissant entendre que l’argent qu’il a reçu en échange de son aide ne lui suffit pas et qu’il aimerait bien avoir également un château… Il se trouve que celui de Hautjardin est désormais « disponible », pour reprendre les mots de Bronn. Jaime n’en revient pas de son audace. Il répond qu’ils sont en guerre : s’il lui donnait le château, Daenerys Targaryen viendrait le reprendre dès le lendemain. Il note aussi que l’entretien d’un château coûte cher… et que plus on a d’argent, plus on en dépense. Bronn taquine son acolyte en laissant entendre que c’est « sa nouvelle richesse » qui le rend si morose.
Jaime clarifie la situation en expliquant que les fameuses richesses sont toutes destinées à la Banque de Fer. Après tout, un Lannister paie toujours ses dettes. « Pas à moi », rétorque Bronn alors qu’ils remontent tous deux sur leurs chevaux. Jaime ne peut s’empêcher de faire remarquer à Bronn qu’il a aujourd’hui un titre de chevalier alors qu’il n’est pas de noble origine, qu’il a un sac d’or alors qu’il était pauvre… Jaime lui dit que quand la guerre sera gagnée, il pourra choisir le château de ses rêves au sein des Sept Couronnes, sans avoir la crainte que quelqu’un ne le lui reprenne en moins de deux.
« Oui, je suis sûr que le règne de la Reine Cersei sera calme et paisible », rétorque Bronn avec ironie. Jaime répond qu’on a déjà vu des choses plus étranges se réaliser mais n’en dit pas plus. La conversation est interrompue par l’arrivée des Tarly (Randyll et Dickon) qui informent Jaime que toutes les réserves du château de Hautjardin ont été vidées, ils s’occupent également de récupérer les récoltes actuelles dans les champs de toute la région. Avec l’hiver qui s’est déjà bien installé au nord du pays, avoir de la nourriture en quantité va vite devenir un enjeu stratégique.
Jaime suggère à Bronn d’accompagner les Tarly afin de les aider à accélérer ce processus de récupération des ressources. Bronn répond qu’il n’est pas très doué pour l’agriculture mais Jaime lui explique qu’il est doué pour motiver les gens… et que c’est précisément ce dont ils ont besoin pour que les fermiers coopèrent. Bronn obtempère à contrecœur.
La colonne s’ébranle et quitte Hautjardin. Grâce au pillage du château, Jaime devrait pouvoir apporter à sa sœur de quoi rembourser la Banque de Fer de Braavos.
A Port-Réal, on attend l’argent…
Justement, l’émissaire envoyé par la banque – Tycho Nestoris – confie à Cersei que c’est la première fois qu’une dette de cette magnitude va être remboursée en une seule fois. Il connaissait l’efficacité de Tywin Lannister mais il semblerait que sa fille le surpasse de très loin. Cersei le remercie en lui disant qu’il est gentil et en l’appelant « My Lord » mais il répond qu’il n’est ni gentil, ni un lord… Qu’il est le simple instrument de l’institution qu’il représente et que dans son métier, on fait davantage de l’arithmétique que du sentiment. Et l’arithmétique se porte plutôt bien aux dernières nouvelles !
Il demande où se trouve l’or qui va rembourser la dette et Cersei explique qu’il est en route vers Port-Réal en ce moment même, son frère supervise lui-même le convoi. L’émissaire de la Banque de Fer commente que le remboursement de la dette ne va pas arranger tout le monde car certains à Braavos était ravis de voir les pénalités de retard s’accumuler. Cersei suggère qu’il faut trouver un moyen de leur remonter le moral…
L’homme répond qu’ils pourraient, hypothétiquement, lui apporter leur aide… Cersei explique que le seul projet qui l’occupe à ce jour, c’est de prendre le contrôle sur l’ensemble du continent. Elle conduit l’émissaire de la banque vers la carte de Westeros qui a été peinte sur le sol d’une cour. Tycho Nestoris note qu’elle est ambitieuse et qu’elle aura sans doute besoin d’investissements de la part de ses soutiens afin de mener à bien son entreprise. Elle approuve, déclarant qu’elle va devoir renforcer ses armées, sa flotte… Qyburn, la Main de la Reine, a d’ailleurs pris contact avec la Golden Company à Essos.
Souvenez-vous, il s’agit de mercenaires extrêmement réputés pour leur aptitude au combat. Davos avait suggéré à Stannis Baratheon de faire appel à eux pour conquérir le Trône de Fer – ce qu’il avait refusé. Jorah Mormont a lui-même servi au sein de la Golden Company après avoir été chassé de Westeros pour trafic d’esclaves.
L’émissaire de la Banque de Fer connaît bien ces mercenaires car la banque a déjà fait appel à eux pour récupérer des sommes importantes qui leur étaient dues. Cersei ajoute qu’elle aussi aimerait récupérer « quelques choses qui lui appartiennent ». Tycho Nestoris répond qu’elle peut compter sur le soutien de la Banque… dès que l’or arrivera, bien sûr. Son sourire est amical mais impossible de se méprendre sur ses intentions si les Lannister ne remboursent pas leur dette…
Intrigues à Winterfell
Petyr Baelish s’est rendu auprès de Bran et lui tend un poignard. C’est celui avec lequel quelqu’un a tenté d’assassiner Bran quand il se trouvait dans le coma après sa chute depuis la tour de Winterfell. Quand Catelyn Stark avait volé à son secours. Après un long silence, Bran prend l’arme dans ses mains et l’examine. Baelish évoque ensuite « l’autre poignard », celui qui a pris la vie de Catelyn… et il affirme que s’il avait pu s’interposer pour éviter sa mort, il l’aurait fait.
Il déclare qu’il n’était pas à ses côtés quand elle avait le plus besoin de lui mais que d’une certaine manière, il est là pour elle aujourd’hui en restant à Winterfell, il estime qu’il fait ce qu’elle aurait fait : protéger ses enfants. Bran ne dit toujours rien.
Baelish lui promet qu’il fera n’importe quoi pour lui, il n’a qu’à demander. Bran ouvre enfin la bouche : il veut savoir à qui appartient le poignard qu’il tient dans la main. Baelish ne sait pas mais explique que cette question a déclenché la guerre des Cinq Rois par le passé. Que ce même poignard a fait de Bran celui qu’il est désormais, le poussant à aller explorer les terres désertiques au nord du Mur. Baelish se lance dans une envolée lyrique, essayant de se projeter dans ce que ressent Bran, qui a vu des choses que la plupart des hommes ne croiraient pas possibles et qui ne retrouve que le chaos en revenant à Winterfell.
Mais Bran le coupe : « Le chaos est une échelle », dit-il d’une voix très calme en fixant Baelish droit dans les yeux. Ce dernier ravale aussitôt son sourire… pour une très bonne raison ! Cette phrase ne vous rappelle peut-être rien mais c’est précisément ce que Baelish avait dit à Varys dans l’épisode 6 de la saison 3 : « Le chaos est une échelle. Nombre de ceux qui essaient de l’escalader tombent et n’ont plus jamais la chance de réessayer. La chute les brise. D’autres se voient accorder une chance de grimper mais refusent. Ils s’accrochent au royaume ou aux Dieux ou à l’amour. Des illusions. Seule l’échelle est réelle. L’ascension, c’est tout ce qui compte ».
Baelish reste sans voix. Le maître de la manipulation semble pris à son propre jeu !
Soudain, on entend les gonds de la porte qui grincent et Meera Reed entre dans la pièce. Baelish prend congé en appelant Bran « Lord Stark », un titre auquel le jeune homme répond par un « Je ne suis pas Lord Stark ». La porte se referme.
Voyant la curiosité de Meera, Bran lui explique que le mestre a construit pour lui un nouveau dispositif destiné à faciliter ses déplacements, une sorte de fauteuil roulant. Puis il en vient au vif du sujet car il sait déjà ce que la jeune femme est venue lui dire : Meera s’en va. Elle explique qu’elle ne veut pas le quitter mais qu’elle souhaite retrouver sa famille pour être à leurs côtés quand l’armée des Marcheurs Blancs viendra. Elle estime que Bran est en sécurité, autant qu’il peut l’être en tout cas. Il n’a plus besoin d’elle. Il confirme qu’il n’a plus besoin d’elle en exprimant si peu d’émotion que ça ne manque pas de heurter la sensibilité de la jeune fille. « Merci de m’avoir aidé », ajoute-t-il.
Meera lui rappelle que son frère Jojen est mort pour lui, tout comme Hodor et Été. Elle-même a failli mourir pour lui. « Bran ! » s’exclame-t-elle comme si elle attendait de sa part une autre réaction que cette acceptation silencieuse. Mais il répond qu’il n’est plus Bran désormais. Il se souvient de ce qu’il ressentait quand il était Brandon Stark… mais aujourd’hui, il ressent tant d’autres choses qu’il n’est plus vraiment ce Bran Stark. « Tu es mort dans cette grotte », commente Meera.
Bran ne répond rien et Meera quitte la pièce en silence.
A proximité de Winterfell
Sur une colline couverte de neige qui domine la région, Arya arrive sur son cheval blanc et contemple Winterfell, le château de son enfance. Un lieu qu’elle n’a pas vu depuis si longtemps et qui est désormais si proche…
Un peu plus tard, Arya s’avance vers l’entrée du château. Les deux gardes qui étaient en train de discuter lui demandent où elle va : « A l’intérieur », répond-elle. « Je vis ici ». Mais ils refusent de la croire et lui ordonnent de dégager. « Je suis Arya Stark et c’est ma maison », explique-t-elle calmement. Les deux hommes éclatent de rire et répondent qu’Arya Stark est morte. La jeune fille reste très calme et demande qu’on aille chercher le mestre Luwin ou Ser Rodrik Cassel (elle ignore qu’ils sont décédés tous les deux). Le garde répond qu’il n’y a personne de ce nom à Winterfell, le mestre s’appelle Wolkan… Elle essaie ensuite de demander « Jon Snow » mais on lui répond qu’il est désormais loin d’ici.
Les hommes commencent en avoir marre de la discussion, ils ont froid et lui demandent à nouveau de partir. Mais Arya est tenace et n’est pas du genre à abandonner si facilement. Elle demande qui est en charge de Winterfell en l’absence de Jon et apprend qu’il s’agit de « Lady Stark ». Prudente, elle cherche à savoir de quelle « Lady Stark » il s’agit (car n’oublions pas qu’à ses yeux, seule sa mère portait ce titre) et les hommes refusent de répondre mais disent néanmoins qu’elle devrait le savoir puisqu’elle prétend être sa sœur. Ayant assez d’informations, Arya leur demande de prévenir Sansa de sa présence. Mais rien n’est si simple. Les hommes ne sont pas prêts à aller déranger Sansa et lui ordonnent à nouveau de dégager, cette fois plus fermement.
Arya leur parle d’une voix extrêmement calme et laisse entendre qu’ils ont tout intérêt à prévenir Sansa de sa présence : en effet, elle trouvera quoi qu’il arrive un moyen de rentrer dans le château ; si elle ment, elle ne fera pas long feu sur place ; mais si elle dit la vérité et que Sansa apprend qu’on l’a empêchée de rentrer… Elle ne termine pas sa phrase mais la menace plane, bien présente. L’un des gardes fait entrer Arya dans la cour et lui ordonne de s’asseoir à un endroit précis pendant qu’ils vont prévenir Sansa. Pendant qu’ils se disputent pour savoir qui va oser aller déranger la maîtresse de maison et qui échappera à cette tâche, Arya se plonge dans la contemplation des lieux et de la bannière Stark qui flotte à nouveau dans le château…
Lorsque les hommes finissent par se décider, ils découvrent qu’Arya n’est plus dans la cour à l’endroit où ils l’avaient laissée. Très embarrassés, ils vont tous les deux prévenir Sansa tout en prenant des pincettes car ils sont (à moitié) convaincus que ce n’était qu’une fille du pays, une menteuse. Ils rapportent à Sansa les propos tenus par la jeune fille (évoquant Rodrik et le mestre Luwin). Évidemment, les deux noms éveillent des souvenirs chez Sansa et elle se lève, convaincue qu’elle saura où trouver la jeune fille s’il s’agit réellement de sa sœur…
Comme Sansa l’avait anticipé, Arya est descendue dans la crypte de Winterfell. Elle entend des pas derrière elle grâce à son ouïe fine, développée grâce à sa formation au sein des Sans-Visage, et demande : « Je dois t’appeler Lady Stark, maintenant ? » « Oui », répond Sansa avant d’aller se jeter dans ses bras. Sansa lui dit qu’elle n’aurait pas dû s’échapper ainsi face aux gardes… et Arya répond avec son tempérament habituel qu’elle ne s’est pas échappée et que Sansa a surtout besoin de meilleurs gardes. Elle ajoute que ça va bien à Sansa d’être « Lady Stark » et demande si Jon lui a confié la garde du château en son absence. Elle confirme et espère qu’il reviendra bientôt. Il était déjà si heureux de la voir, elle est persuadée que lorsqu’il retrouvera Arya – sa préférée, il en fera un arrêt cardiaque !
On a l’impression que les deux sœurs ne savent pas trop comment reprendre contact. Quand elles étaient petites, elles étaient déjà très différentes et elles se sont perdues de vue depuis tant d’années qu’elles sont presque des étrangères. Elles commentent l’apparence de la statue représentant leur père décédé, une statue qui ne lui ressemble pas vraiment, de leur propre aveu ! Mais tous ceux qui connaissaient bien le visage de Ned Stark sont morts. « Pas nous », remarque Arya. Puis elle dit à sa sœur qu’elle a entendu dire qu’elle avait tué Joffrey ; elle demande si c’est vrai et Sansa répond qu’elle aurait aimé le faire.
« Moi aussi », avoue Arya, expliquant qu’elle était en colère quand elle a appris que quelqu’un s’en était chargé. Elle précise qu’il était toujours au sommet de sa liste de gens à tuer… Sansa se met à rire en entendant parler de la fameuse liste. Il y a tant de choses qu’elle ignore sur ce que sa sœur a fait pendant toutes ces années… et il en va de même pour Arya. Les deux sœurs se confient mutuellement que leurs histoires respectives n’ont pas été des plus plaisantes mais elles ont désormais beaucoup de choses à construire ensemble.
Sansa annonce ensuite que Bran est lui aussi rentré à la maison mais elle paraît quelque peu gênée… et marque un long silence, qui surprend Arya.
Un peu plus tard, les deux sœurs quittent la crypte et se dirigent vers le bois sacré, où Bran est en pleine contemplation devant un barral. Quand Arya s’approche de lui, il commente simplement : « Tu es rentrée à la maison », toujours avec un ton relativement dénué d’émotions. Arya le serre dans ses bras et il explique qu’il l’a « vue » à l’Auberge du Carrefour. Arya est surprise par cette déclaration et Sansa clarifie en racontant que désormais, Bran a des visions. Il pensait qu’elle était partie pour Port-Réal « parce que Cersei est sur sa liste de noms ».
Face à son omniscience, Arya ne dit rien et Sansa, curieuse, demande qui d’autre figure sur la fameuse liste. Arya répond qu’ils sont morts pour la plupart. Bran sort soudain le poignard que lui a donné Baelish. Arya demande qui lui a remis l’arme ; elle est surprise de découvrir que l’homme est présent à Winterfell… et Sansa est tout aussi surprise qu’il ait donné cette arme à Bran. Bran explique que selon lui, Baelish la lui a donnée parce que c’est l’arme qui a failli le tuer.
L’arme en question est en acier valyrien, signe que c’est quelqu’un de fortuné qui voulait la mort de Bran quand il se trouvait dans le coma. Sansa est lucide : elle pense que ce cadeau ne doit rien au hasard et que si Petyr Baelish l’a fait, ce n’est pas par générosité mais c’est parce qu’il souhaite quelque chose en retour. Bran répond que ça n’a pas d’importance car il ne souhaite pas conserver l’arme. Il la donne à Arya, qui hésite à accepter ce cadeau car l’acier valyrien est très précieux. Mais étant estropié, il n’en a pas l’utilité de toute façon.
Ils rentrent tous les trois dans la cour de Winterfell et Brienne de Torth, secondée par Podrick Payne, observe le trio. « Catelyn Stark serait fière », conclut Podrick. « Vous avez tenu votre parole ». Brienne répond qu’elle n’a pas fait grand-chose. « Vous êtes dure avec vous-même, my Lady », commente Podrick. Elle s’apprête à le remettre en place mais s’interrompt et le remercie.
Alors que les corbeaux croassent, Baelish observe la cour du château de son côté, ses intentions restant indéchiffrables…
Une mystérieuse découverte à Peyredragon
Missandei confie à Daenerys ses inquiétudes de n’avoir aucune nouvelle des Immaculés… mais la Reine lui répond qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter, Ver Gris reviendra auprès d’elle bientôt. « Il a intérêt », affirme la jeune femme. Daenerys lui demande ce qui s’est passé entre eux et elle répond par un énigmatique « beaucoup de choses ». Les deux femmes échangent un sourire entendu mais sont interrompues par Jon Snow qui réclame l’attention de la Reine.
Il la conduit en direction d’une anfractuosité dans la paroi rocheuse bordant une plage de Peyredragon. Ils arrivent dans une caverne aux dimensions impressionnantes que Jon éclaire au flambeau, soulignant l’immensité et la majesté du lieu, qui abrite toutes les réserves de verredragon dont ils pourront avoir besoin dans la lutte contre le Roi de la Nuit. Mais ce n’est pas tout. Jon indique qu’il souhaite montrer autre chose à la Reine.
Il a découvert une autre grotte, beaucoup plus petite cette fois-ci, portant d’innombrables symboles gravés sur les parois. Jon est convaincu que les symboles ont été tracés par les Enfants de la Forêt, il y a très longtemps. Daenerys note qu’ils se tenaient sûrement à l’endroit précis où ils se tiennent aujourd’hui, bien avant la naissance des dynasties Targaryen, Stark ou encore Lannister… peut-être même avant l’apparition des premiers hommes…
Mais Jon Snow interrompt sa contemplation en lui disant que ce n’est pas le cas et il l’emmène voir d’autres dessins représentant cette fois-ci des hommes : la preuve selon lui que les Enfants de la Forêt et les premiers hommes sont venus ensemble dans cette caverne. Curieuse, Daenerys demande s’ils sont venus pour se battre et Jon la corrige en lui disant qu’ils sont venus pour se battre côte à côte contre un ennemi commun, lui aussi représenté très clairement sur les parois : le Roi de la Nuit et ses Marcheurs Blancs.
Jon profite de ce tête-à-tête improvisé pour déclarer la Reine que s’ils veulent survivre, ils vont devoir faire de même : se battre côte à côte malgré leurs différences. Désignant du regard les dessins sur les parois de la grotte, il insiste sur le fait que l’ennemi est bien réel. Il l’a toujours été.
Après un moment de silence, Daenerys lui demande s’il est sûr de ne pas pouvoir vaincre l’armée des morts sans le soutien de sa propre armée et de ses dragons. Jon confirme que selon lui, c’est effectivement impossible. Le visage éclairé par la lueur des torches, Daenerys s’approche lentement de lui et lui dit qu’elle se battra pour lui, elle se battra pour le Nord… A ces mots, on ressent entre eux une forme d’alchimie mais la jeune Reine ne se laisse pas détourner de son objectif initial et termine sa phrase en disant : « … quand vous ploierez le genou ».
Jon explique que son peuple n’acceptera jamais un suzerain originaire du Sud, pas après toutes les souffrances qu’ils ont endurées. Daenerys s’approche encore davantage de son visage et affirme que le peuple le fera si l’homme qu’ils ont choisi comme roi le fait lui-même. « Leur survie n’est-elle pas plus importante que votre fierté ? » demande-t-elle à Jon.
On ignore ce qui se passe ensuite, si Jon obtempère ou non… mais ils finissent par ressortir de la caverne accompagnés de Davos et de Missandei. Sur la plage, ils retrouvent Tyrion et Varys qui affichent un air grave. Daenerys veut savoir quelles nouvelles ils amènent et Tyrion confirme la prise de Castral Roc… mais il y a autre chose. Tyrion échange un regard avec Varys…
… et on voit tout le monde marcher sur la plage, Daenerys en tête, furieuse. Elle a appris la prise de Hautjardin et est littéralement hors d’elle car non seulement elle a perdu tous ses alliés mais en plus, Cersei a mis la main sur toutes les réserves de nourriture du Bief. Tyrion n’est pas défaitiste pour autant : il suggère de faire rentrer les Immaculés et note qu’ils ont encore assez de navires pour transporter tous les Dothrakis jusqu’au continent. Il estime qu’ils doivent s’en tenir au plan initial. Mais Daenerys est dans une rage folle : à cause des stratégies de Tyrion, ils ont perdu Dorne, les Iles-de-Fer et le Bief. La Reine laisse entendre que Tyrion a peut-être cherché à protéger sa famille…
Elle en a assez des plans qui tournent mal et a l’intention d’envoyer ses trois dragons à l’assaut du Donjon Rouge de Port-Réal car c’est là que se trouvent ses principaux ennemis. « Quel genre de Reine serais-je si je n’étais pas prête à risquer ma vie pour les combattre ? » s’écrie-t-elle. « Une reine intelligente », répond Tyrion.
Soudain, Daenerys se tourne vers Jon Snow et lui demande ce qu’elle devrait faire selon lui. Il essaie de se défiler devant la question pour éviter de donner son avis mais elle lui dit qu’elle est en train de faire la guerre et de la perdre… puis repose sa question : que devrait-elle faire selon lui ?
Jon explique que les gens qui la suivent savent qu’elle est parvenue à réaliser des choses que beaucoup de gens croyaient impossible, comme la naissance des dragons par exemple. Peut-être la croiront-ils capable, pour cette raison, d’accomplir d’autres choses impossibles. Construire un monde différent du monde de merde qu’ils ont toujours connu, par exemple… mais si elle utilise ses dragons pour brûler des châteaux, alors elle ne sera pas différente de ceux qui l’ont précédée, elle sera comme eux. La jeune reine se tourne vers le large et contemple les dragons qui survolent la mer grise.
Arya, superbe combattante
Dans la cour de Winterfell, Brienne continue à entraîner Podrick… et parvient à le mettre à terre sans trop de difficultés. Deux fois. À chaque fois, elle en profite pour lui donner quelques conseils pour mieux se battre, comme le fait de ne pas s’avancer brusquement… ou d’aller à l’endroit où son ennemi le conduit.
Soudain, on voit la silhouette d’Arya arriver lentement près du lieu où ils se battent. Elle est vêtue avec élégance et porte son épée à la ceinture. Elle s’arrête pour observer le combat et alors que Brienne met une fois de plus Podrick à terre, elle ne lui laisse pas le temps d’ouvrir la bouche pour donner au jeune homme la leçon de sa défaite et commente : « Ne pas se battre avec quelqu’un comme elle pour commencer ».
Un sage conseil quand on voit à quel point Brienne est redoutable au combat ! Entendant la voix d’Arya, Brienne se retourne pour la regarder et la jeune femme s’approche. « Jolie épée », commente Brienne. « Très beau poignard », ajoute-t-elle. Arya le sort de son fourreau et le lui tend après quelques mouvements de poignet qui feraient pâlir d’envie le plus expérimenté des combattants !
Pendant ce temps, Sansa – suivie par Baelish – fait le point sur un sujet préoccupant : les réserves de nourriture. Mais elle s’arrête net en voyant sa sœur aux côtés de Brienne dans la cour. Arya est en train de négocier pour perfectionner ses aptitudes au combat avec Brienne… car après tout, elle a battu Sandor Clegane ! Arya lui rappelle qu’elle a juré de servir les filles Stark. Les deux filles Stark.
Baelish jette un regard malicieux à Sansa, qui reste muette. Brienne ordonne à Podrick de se mettre sur le côté et Arya tire sa petit épée de son fourreau. Brienne lui dit qu’elle ne peut pas se servir de cette épée car elle est trop petite mais Arya la rassure d’un ton espiègle en l’incitant à ne pas s’inquiéter, elle ne la coupera pas.
Dès le premier échange, Arya parvient à pointer son épée sur le visage de Brienne. Elle a le poignet souple, elle est agile, si agile qu’elle réussit plusieurs fois à tenir la femme expérimentée en échec… jusqu’au moment où Brienne semble trouver une faille dans son attaque et projette Arya au sol. Toujours sous le regard de Baelish et Sansa. Mais la jeune fille se relève bien vite et au terme d’un combat plein de rebondissements, elles concluent sur un match nul.
Époustouflée, Brienne lui demande qui lui a appris à se battre comme ça. « Personne », répond Arya, un mot qui fait écho à la formation qu’elle a reçue à la Demeure du Noir et Blanc, où elle devait devenir « Personne ». Sansa en a assez vu et s’en va.
En levant les yeux, Brienne découvre que Baelish a assisté à toute la scène. Voyant la direction de son regard, Arya la suit à son tour et Baelish lui adresse une petite courbette et un léger sourire. Elle reste muette.
Un rescapé arrive à Peyredragon
Davos et Jon s’isolent pour échanger. Davos veut savoir ce que Jon pense « d’elle ». « Qu’elle a bon cœur », répond Jon. Davos note que Jon a pas mal « fixé son bon cœur du regard », laissant entendre qu’il est attiré par Daenerys. « Il n’y a pas le temps pour ça », répond Jon. Il a vu le Roi de la Nuit de ses propres yeux, il sait qu’ils n’ont pas énormément d’hommes pour le combattre dans le Nord… « 10 000 ? Moins que ça ? » demande-t-il à Davos en employant le terme « Less » (= « Moins » en anglais). Davos, se souvenant d’une leçon de grammaire apprise par Stannis Baratheon, le corrige en répondant « Fewer » (c’est ainsi que l’on dit « Moins » quand on parle de quelque chose de dénombrable… comme des hommes par exemple !).
Bref, l’heure n’est pas à la séduction mais aux plans d’action ;) En discutant, ils finissent par tomber sur Missandei qui scrute l’horizon, attendant sans doute le retour de son bien-aimé Ver Gris.
Missandei est curieuse. Elle se demande pourquoi Jon s’appelle « Jon Snow » alors qu’il est le fils de Ned Stark. Jon explique qu’il est un bâtard, que son père n’était pas marié avec sa mère. Davos demande si les coutumes sont différentes à Naath, la région d’où est originaire Missandei. Elle explique que chez eux, le mariage n’existe pas… donc le concept de bâtard non plus ! Jon Snow lui demande pourquoi elle a quitté sa région natale et elle explique qu’elle a été kidnappée et vendue comme esclave. Jon s’excuse de sa maladresse.
C’est au tour de Davos d’être curieux. Il se demande comment une ancienne esclave a pu devenir conseillère de Daenerys Targaryen. Missandei explique que Daenerys l’a achetée à ses anciens maîtres puis l’a libérée. Davos note néanmoins que même libérée, elle est entrée au service de sa Reine… sauf que ce n’est pas du tout la même chose, ce que Missandei s’empresse d’expliquer. Elle sert Daenerys parce qu’elle a choisi de le faire, parce qu’elle croit en elle.
« Et si vous vouliez repartir à Naath demain ? » interroge Jon. Missandei estime que Daenerys lui donnerait un bateau en lui souhaitant bonne chance. « Vous croyez ? » insiste Jon. « Je le sais », affirme la jeune femme avec fermeté. Elle explique que s’ils ont tous suivi Daenerys, c’est parce qu’ils croient en elle. Pas parce qu’elle est la fille d’un ancien roi que personne parmi eux n’a connu mais parce qu’ils lui font confiance.
« Ça vous embête si je change de camp ? » plaisante Davos à l’attention de Jon. Mais soudain, leur échange est interrompu par la vision d’un bateau qui arrive à l’horizon, portant le pavillon Greyjoy. Dans une mer agitée, une poignée d’hommes arrive sur la plage de Peyredragon avec une barque et Theon Greyjoy se retrouve nez à nez avec Jon Snow, arrivé en courant sur la plage. Oops, voilà un face à face auquel personne parmi eux ne s’attendait.
Jon s’avance vers lui sans rien dire. « Je ne savais pas que tu étais là », commente Theon. « Sansa… » commence à bafouiller Theon. « … Est-ce qu’elle va bien ? » A ces mots, Jon l’empoigne et lui dit que la seule raison pour laquelle il ne le tue pas, c’est parce que Theon a fini par sauver la vie de Sansa malgré l’horrible trahison dont il s’est rendu coupable.
Davos intervient alors : il explique qu’il a appris l’attaque lancée par Euron Greyjoy sur la flotte, ils étaient tous convaincus que Theon avait péri à cette occasion. Theon répond qu’il aurait dû mourir, explique qu’Euron détient sa sœur et qu’il est venu demander de l’aide à Daenerys pour la sauver. Mais Jon lui fait une réponse surprenante : la Reine est partie.
Drogon sur le champ de bataille
Le convoi en provenance de Hautjardin a marqué un arrêt pour permettre aux chevaux de boire. Jaime et Bronn le surveillent de loin. Randyll Tarly vient informer les deux acolytes que l’or est arrivé à bon port, tout est en sécurité à Port-Réal. Mais il y a encore de nombreux hommes dans la plaine, aux portes de la ville. Il faut encore que le reste des chariots franchisse la Néra.
Tarly paraît pressé d’en finir avec ce convoi, avant la nuit si possible car ça met les soldats dans une position terriblement exposée : si la tête du convoi se fait prendre dans une embuscade, l’arrière mettra trop longtemps à envoyer des renforts. Jaime reconnaît qu’ils n’ont pas beaucoup d’hommes… Randyll Tarly suggère de fouetter les retardataires, une mesure qui selon lui a « un effet marqué sur la mobilité ». Jaime lui suggère d’opter pour une méthode plus douce : un avertissement d’abord. Après tout, ces hommes ont combattu vaillamment à Hautjardin, ils ne méritent pas d’être fouettés parce qu’ils sont fatigués.
Puis ils rejoignent Dickon Tarly, que Jaime persiste à appeler « Rickon ». Ce dernier explique que la bataille de Hautjardin était sa première bataille. « Alors ? » demande Jaime. « C’était magnifique », commence par répondre le jeune homme. Bronn l’enjoint à se montrer sincère sur son ressenti car son père n’est pas là. Dickon tempère alors son commentaire. Il explique qu’il connaissait bien les Tyrell, il chassait avec certains hommes contre lesquels il a dû se battre. Jaime explique que les hommes en question n’auraient pas dû mourir mais qu’Olenna Tyrell a choisi de trahir sa reine pour s’allier au clan Targaryen.
« Je ne m’attendais pas à une telle puanteur », commente Dickon. « Ils se chient dessus quand ils meurent », explique Bronn, toujours là pour rendre service ;) Il s’étonne que Dickon n’ait pas appris ça dans les écoles de riche qu’il fréquente. Lui l’a appris sur le terrain quand il avait 5 ans. Soudain, l’oreille de Bronn saisit un bruit inhabituel… et certains chevaux hennissent. « Ecoutez », dit-il brusquement.
Visiblement, une menace est en train d’arriver droit sur eux et tous les hommes se mettent à leur poste dans la précipitation aux cris de « Spears and shields ! » (« Lances et boucliers ! »). Les soldats se mettent en place, formant une ligne pour protéger le convoi. Le bruit s’intensifie et soudain, au sommet de la colline, une horde immense de Dothrakis fait son apparition en poussant des cris et en fonçant à vive allure vers les Lannister. Dickon est saisi par la peur mais tire néanmoins son épée, Jaime enjoint les hommes à tenir bon… mais Bronn sent que le vent tourne mal pour eux.
Il vient aux côtés de Jaime et l’incite à rentrer à Port-Réal. Tout de suite. Mais Jaime refuse d’abandonner ses hommes. Bronn lui rappelle qu’il est le commandant, pas un simple soldat. Et « ces enculés sont sur le point de nous submerger », analyse-t-il.
Soudain, la bataille prend une tournure fascinante autant que terrifiante, lorsqu’un dragon fait son apparition et survole la zone. Jaime en reste sans voix. Perchée sur le dos de Drogon, Daenerys lance un ordre ferme : « Dracarys »… et un bataillon de Lannister se retrouve en proie aux flammes sous le regard horrifié de Dickon. Les hommes poussent des hurlements terrifiants.
Les Dothrakis continuent leur chevauchée tandis que certains soldats Lannister (et chevaux) décampent aussi vite que leurs jambes le leur permettent. Un peu plus loin, Jaime donne l’ordre de maintenir les positions et les hommes se battent comme des beaux diables contre les Dothrakis qui semblent arriver toujours plus nombreux. Drogon « nettoie » proprement le convoi de nourriture d’un jet de flammes bien dirigé. Cersei n’aura pas ces réserves, qu’on se le dise !
Bronn et Jaime comprennent qu’il faut abattre le dragon le plus vite possible et mettent leurs archers en position de tir. Mais les flèches n’endommagent pas la peau épaisse du dragon et Drogon ne fait que répliquer par un nouveau jet de flammes. Soudain, Jaime réalise que l’arme inventée par Qyburn se trouve quelque part dans le convoi… sauf qu’il ne peut pas la manipuler avec une seule main. Bronn va donc prendre le relais pendant que Jaime essaie de se battre comme il peut, sauvé in extremis à un moment donné par Dickon Tarly.
Bronn, de son côté, doit également se débarrasser de quelques Dothrakis… et malheureusement, la situation ne tourne pas son avantage puisque l’un d’entre eux parvient à le faire chuter de son cheval, les pièces d’or durement gagnées se répandant sur le sol au passage. Bronn ne perd pas de vue son objectif : au milieu des ennemis et des gens de son propre camp en train de brûler vifs dans des souffrances et des hurlements intolérables, il se fraie un chemin jusqu’au wagon qui abrite l’arme anti-dragon de Qyburn… et s’en sert d’abord pour se débarrasser promptement et efficacement de son poursuivant !
Puis il s’empresse de recharger l’arme géante et de scruter le ciel en quête d’une trace de Drogon, afin de pouvoir abattre le dragon.
Pendant ce temps, perché sur une hauteur à quelque distance du théâtre de la bataille, Tyrion observe la situation, aux côtés d’un Dothraki qui note que « [le peuple de Tyrion] ne sait pas se battre ». On voit des chevaux fuyant, attelés à une carriole en feu dont ils ne peuvent malheureusement pas se débarrasser. La scène semble terriblement difficile pour Tyrion qui, malgré son désir d’aider Daenerys, est contraint de regarder la défaite de sa propre maison… De regarder son frère, qui se bat vaillamment sans abandonner ses hommes malgré la déroute générale.
Ce n’est pas terminé : Daenerys, toujours sur le dos de Drogon, revient à la charge sous les yeux pétrifiés de Jaime. Après tout, personne ne s’est battu contre des dragons depuis fort longtemps ! Cette fois-ci, il lance un ordre clair : « Mettez-vous à couvert ! » Plus question de laisser qui que ce soit se faire rôtir… Mais évidemment, Drogon est rapide, menaçant et efficace.
Pendant ce temps, Bronn n’a pas perdu une miette de l’action et dès qu’il voit le dragon arriver dans l’axe de son arme, il décoche une énorme flèche qui passe en sifflant à quelques mètres seulement de Daenerys et de Drogon. Lorsque Tyrion s’en aperçoit, il réalise que le camp adverse dispose d’une arme qui pourrait s’avérer extrêmement dangereuse pour Daenerys… mais comment le faire savoir à la Reine, qui plane dans les airs sans aucune conscience du danger qui la guette ?
Bronn vise à nouveau… et cette fois, sa flèche vient se planter dans le corps du dragon à l’instant où Daenerys vient de lancer son ordre « Dracarys ». Drogon chute à vive allure vers le sol et Daenerys se cramponne comme elle peut. On pense alors que le dragon a dit son dernier mot mais en réalité, avoir une flèche plantée dans le corps ne fait qu’exacerber sa colère et il s’empresse de pulvériser d’un jet de flammes toute la zone où se trouvait Bronn (dont la fameuse arme de Qyburn !). L’homme parvient à se mettre à l’abri.
Drogon va ensuite se poser pour permettre à Daenerys de descendre de son dos et elle fait tout ce qu’elle peut pour lui retirer l’énorme flèche qui s’est plantée dans sa peau, sous le regard de Jaime, resté sur son cheval par miracle, semblant comme fasciné par la vue du dragon.
Depuis sa colline, Tyrion observe son frère avec une certaine émotion en murmurant « Fuis, imbécile ». Il n’est pas difficile de prédire ce qui va se passer si Daenerys prend conscience de la présence de Jaime. Mais celui-ci, dans un élan inattendu, profite au contraire que la Reine soit distraite par sa tâche pour lancer son cheval à vive allure dans sa direction. « Imbécile. Putain d’imbécile », conclut Tyrion.
Soudain, Daenerys entend les sabots de son cheval et se retourne… tout comme Drogon, qui s’interpose pour la protéger et ouvre grand sa gueule…
… et à ce moment précis, Bronn déboule de nulle part, pousse violemment Jaime hors de la trajectoire du jet de flammes et ils tombent tous deux dans l’eau de la Néra. Entraîné par le poids de son armure, Jaime commence à chuter vers le fond de la rivière, inexorablement…
Tous les résumés de Game Of Thrones saison 7
Episode 1 : Peyredragon (16 juillet 2017)
Episode 2 : Du Typhon (23 juillet 2017)
Episode 3 : La Justice de la Reine (30 juillet 2017)
Episode 4 : Le Butin de la Guerre (6 août 2017)
Episode 5 : Fort-Levant (13 août 2017)
Episode 6 : Au-delà du Mur (20 août 2017)
Episode 7 : Le dragon et le loup (27 août 2017)
Les commentaires du blog sont actuellement fermés.
Super résumé très bien écrit.
Merci
Merci ! Cette saison passe beaucoup trop vite…
Cet épisode était superbe!
de l’action, du suspense, des retrouvailles, du mystère…je trouve que cette saison est mieux construite que les précédentes (probablement car il y a moins d’épisodes par saison et qu’il faut bien arriver à la conclusion en 15 épisodes). vivement la suite
Oui épisode terrible , magnifique .J’ai hâte pour la suite ! Dommage que cela s’arrête . Combien d’épisode sur la saison 7 ?
Olivier, seulement 7 épisodes cette année, les dates de diffusion sont en bas de l’article ;)
Je dois être la seule personne au monde qui n’a pas aimé cet épisode ha ha. Je n’en entends que des éloges depuis ce week-end :) Ce qui est sûr, c’est que la dynamique de l’histoire entre dans une nouvelle dimension !