Retrouvez sur cette page le résumé complet de l’épisode 1 de Game Of Thrones, saison 7, écrit par David Benioff et D.B. Weiss et réalisé par Jeremy Podeswa. Il s’agit d’un résumé intégral avec spoilers. N’hésitez pas à relire ce récap détaillé de la saison 6 pour vous remettre en tête les derniers événements de l’histoire !
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Game Of Thrones saison 7 épisode 1
Avant même le début du générique du premier épisode de la saison 7, on découvre un lieu familier, les Jumeaux, dont la silhouette se détache dans le soleil couchant. Et Arya Stark qui déclare : « Je suis Arya Stark et je veux que vous le sachiez ». S’agit-il à nouveau d’un flashback ? C’est en tout cas un lieu qui rappelle un moment qui a traumatisé tous les adeptes de Game Of Thrones : les Noces Pourpres, avec le massacre de Robb Stark, de sa mère et de leur clan.
On voit Walder qui annonce qu’il a réuni toute sa famille autour d’un festin pour leur faire part de ses plans maintenant que l’hiver est là. Il invite tout le monde à porter un toast, chacun boit sauf la femme qui accompagne Walder, Kitty Frey (sa neuvième femme), car celui-ci – toujours aussi charmant – estime qu’elle ne mérite pas de profiter d’un si bon vin. L’homme se congratule à nouveau pour le massacre des Stark… mais finit par noter qu’ils n’ont pas massacré TOUS les Stark et que c’est une erreur. Il prononce alors une phrase à vous glacer le sang : « Laissez un loup en vie et les moutons ne seront jamais en sécurité ».
Mais soudain, toute l’assemblée se met à tousser et à s’étouffer, le vin étant empoisonné… et là, surprise, Walder Frey retire son masque… et l’on découvre le visage d’Arya Stark ! Elle regarde la femme qui se trouvait aux côtés de Walder et qui reste pétrifiée, seule survivante du massacre, et lui dit que quand on lui demandera ce qui s’est passé, elle devra simplement répondre que « Le Nord se souvient ». Et que l’hiver est arrivé pour la maison Frey. Le proverbe le dit bien : la vengeance est un plat qui se mange froid.
Générique (taaaaadaaaaa dadadaaaaa daa da-da-daaaaa ;))
Dans le Nord
Le vent souffle sur un paysage bleuté et glacé et soudain, on a l’impression qu’un grand nuage fonce droit vers nous. Au milieu, des cavaliers et des êtres à pied, munis de lances… L’armée des Marcheurs Blancs. On voit Bran Stark revenir à lui et l’on réalise qu’il était plongé dans une vision. Meera Reed et lui sont arrivés au pied du Mur et ils sont accueillis par les hommes de la Garde de Nuit, à commencer par Edd qui leur ouvre la porte permettant la traversée du Mur. Edd commence par leur demander s’ils sont des sauvageons et Meera se présente comme la fille d’Howland Reed puis elle montre Bran qu’elle présente comme « Brandon Stark, le fils de Ned Stark ».
Edd demande comment il peut savoir si c’est bien la vérité et Bran prend alors la parole pour lui rappeler qu’il était au Poing des Premiers Hommes, à Durlieu, qu’il a vu l’armée des morts, le Roi de la Nuit… et que ce dernier va venir pour s’en prendre à eux. À eux tous. Edd ordonne alors que l’on fasse rentrer les deux réfugiés et des hommes viennent emporter Bran, qui ne peut pas marcher, à l’intérieur. Resté seul, Edd contemple brièvement l’autre côté du mur où la menace est pour le moment invisible mais bel et bien palpable.
On découvre Jon qui explique qu’il veut demander à tous les mestres du Nord d’explorer leurs archives à la recherche de toute mention du verredragon car c’est a priori la seule substance capable de porter atteinte aux Marcheurs Blancs. Ça signifie qu’il a désormais plus de valeur que l’or et Jon explique qu’il va falloir que tout le monde se mobilise pour en stocker et en faire des armes. Toute personne âgée de 10 à 60 ans devra se mettre à la tâche et notamment apprendre à se battre car les plus jeunes n’ont tout simplement jamais connu l’hiver. Jon, qui évoquait « les garçons », se reprend soudain en disant qu’il ne parle pas seulement des garçons et l’on voit alors le visage de Brienne dans l’assemblée…
« Nous ne pouvons pas défendre le Nord si seulement la moitié de la population se bat », déclare Jon. Voilà une déclaration qui ne laisse personne de marbre car évidemment, dans ce royaume au fonctionnement médiéval, on n’est pas habitué à voir des femmes au combat. Ce qui ne manque pas de susciter quelques objections, à commencer par celle de Lord Glover, guère favorable à l’idée ! Lyanna Mormont, au caractère bien trempé comme on s’en souvient, est tout à fait favorable à l’idée et déclare qu’elle n’a pas l’intention de rester à tricoter au coin du feu pendant que des hommes se battent pour elle ! Elle déclare à Lord Glover qu’elle a beau être petite et qu’elle a beau être une fille, c’est aussi quelqu’un du Nord, comme lui. « Et je n’ai pas besoin de votre permission pour défendre le Nord ». Sa détermination semble plaire à Brienne. Lyanna ordonne que chaque homme, chaque femme, chaque garçon et chaque fille de l’Île-aux-Ours soit entraîné.
Jon Snow poursuit en expliquant qu’ils doivent aussi renforcer leurs défenses car à ce jour, la seule barrière qui les protège contre l’avancée des Marcheurs Blancs est le Mur et ce dernier manque d’hommes sur une bonne partie de sa surface. Jon Snow n’est pas le roi des Peuples Libres, il ne peut donc pas leur ordonner ce qu’il veut. Il fait part de sa décision à ses hommes : la dernière fois que l’on a vu le Roi de la Nuit, il se trouvait à Durlieu… et la base de la Garde de Nuit la plus proche de Durlieu, c’est Fort-Levant. C’est donc là qu’ils iront.
Jon explique ensuite que sur la route, se trouvent Âtre-lès-Confins et Karhold. Un homme se lève et rappelle que les seigneurs de ces villes, les Omble et les Karstark, ont trahi le Nord et qu’il faudrait détruire les châteaux en question en guise de représailles. C’est Sansa qui se fait alors la voix de la raison en rappelant que les châteaux n’ont commis aucun crime et qu’ils ont besoin de ces forteresses pour la guerre qui se prépare, il faut a minima les donner à de nouvelles familles, des familles loyales ayant soutenu le Nord contre Ramsay. Mais Jon n’est pas du même avis : il refuse de priver les familles qui y vivent de la maison de leurs ancêtres, même si elles l’ont trahi. Sansa affiche ouvertement son désaccord : « Alors comme ça, il n’y a pas de punition pour la trahison et pas de récompense pour la loyauté ? »
Silence dans l’assemblée… puis Jon répond que la punition pour la trahison est la mort. P’tit Jon Omble est tombé sur le champ de bataille, tout comme Harald Karstark. « Ils sont morts en se battant pour Ramsay ! » rétorque Sansa Stark, furieuse. Elle ordonne à Jon de donner ces châteaux aux gens qui se sont battus pour lui et Petyr Baelish affiche un petit regard satisfait tandis que toute la salle approuve les propos de la jeune femme.
Jon semble hésiter. « Quand j’étais commandant de la Garde de Nuit, j’ai exécuté les hommes qui m’ont trahi. J’ai exécuté les hommes qui refusaient de suivre les ordres. Mon père m’a toujours dit : ‘l’homme qui prononce la sentence devrait être celui qui manie l’épée’ et j’ai essayé de rester fidèle à ces paroles. Mais je ne punirai pas un fils pour les crimes de son père et je ne retirerai pas à une famille la maison qui lui appartient depuis des siècles. C’est ma décision et ma décision est définitive ». Sansa reste muette.
Puis Jon appelle « Ned Omble » et un petit garçon timide se présente devant lui. Il appelle ensuite « Alys Karstark » et une jeune fille rousse vient à ses côtés. Jon rappelle que leurs deux familles se sont battues côte à côte avec les Stark pendant de nombreuses années. Il leur demande de jurer à nouveau fidélité à sa maison puis d’entrer à son service. Les deux tirent leur épée sans hésiter et s’agenouillent devant lui puis prononcent le serment de le servir avec fidélité « maintenant et pour toujours ». Tout le monde applaudit sauf Sansa… et Baelish.
Plus tard, Jon reproche à sa sœur de l’avoir contredit publiquement. Il ne faut pas afficher ainsi ses désaccords car ça affaiblit sa position. Sansa demande avec ironie si elle n’a plus le droit de le contredire et indique que Joffrey ne laissait jamais personne contester son autorité. Le passé a visiblement laissé des cicatrices indélébiles sur elle et elle demande à Jon si selon lui, Joffrey était un bon roi. « Tu penses que je suis Joffrey ? » demande Jon. Mais Sansa le rassure en lui disant qu’il n’a rien à voir avec le petit tyran et qu’au contraire, il est très bon dans ce qu’il fait. Il est très bon pour gouverner, il a le respect de ses hommes mais…
Lorsqu’elle prononce le mot « mais », il se met à rire et se souvient des propos de son père qui disait souvent que lorsqu’une phrase comportait le mot « mais », il fallait oublier tout ce qui était dit avant ce « mais » et le considérer comme étant des « conneries ». Sansa répond qu’elle ne l’a jamais entendu dire ça et Jon explique que Ned ne jurait jamais devant ses filles. Sansa estime, avec le recul d’une adulte, que son père essayait de leur cacher les côtés les plus sombres du monde mais qu’au final, il ne pouvait pas les protéger, pas plus que Jon ne peut le faire.
Revenant au point de départ de la conversation, Sansa explique qu’elle met en cause l’autorité de Jon parce qu’elle estime qu’ils devraient être prudents et tenir compte des leçons apprises suite à la mort de Ned Stark et de Robb, qui ont tous les deux commis des erreurs et qui ont payé le prix fort pour ça.
On remet soudain à Sansa le message d’un corbeau tout droit venu de Port-Réal. C’est Cersei Lannister, qui leur ordonne de venir dans la capitale et de lui jurer fidélité sans quoi ils « subiront le destin de tous les traîtres ». Sansa note que Jon Snow s’est tellement focalisé sur les menaces dans le nord qu’il en a délaissé le sud du royaume. Jon répond qu’il s’est focalisé sur le Roi de la Nuit parce qu’il l’a vu et que toute personne l’ayant vu ferait la même chose à sa place tant cette menace domine toutes les autres.
« Il existe encore un Mur entre nous et le Roi de la Nuit. Il n’y a rien entre nous et Cersei », note la jeune femme.
« Il y a des milliers de kilomètres entre nous et Cersei », répond Jon, qui ajoute que l’hiver est là et que les Lannister sont une armée du Sud. Sansa répond qu’il maîtrise la dimension militaire de la situation mieux qu’elle mais que de son côté, elle connaît Cersei : elle sait très bien que la reine ne s’arrêtera devant aucun de ses ennemis jusqu’à ce qu’elle l’ait détruit complètement et qu’elle est capable de trouver n’importe quel moyen pour assassiner ceux qu’elle veut voir disparaître.
Jon note que Sansa a presque l’air d’admirer Cersei… et la jeune femme a une réponse surprenante : elle déclare qu’elle a appris beaucoup de choses de Cersei.
A Port-Réal
Quand on parle du loup… Retour à Port-Réal ! Ici, il fait visiblement bien moins froid qu’à Winterfell et Cersei se trouve dans une jolie cour intérieure baignée de lumière, à observer un artiste en train de peindre une superbe carte du royaume des Sept Couronnes sur le sol de la cour. Jaime Lannister la rejoint. Il adresse à l’artiste un signe de tête afin que celui-ci les laisse seuls un moment. Il demande à Cersei « ce que c’est » que cette carte. Elle répond que c’est ce qu’ils ont attendu toute leur vie, ce pourquoi leur père les a entraînés, qu’il l’ait fait volontairement ou non. Jaime répond qu’il savait très bien ce qu’il faisait car leur père lui avait fait mémoriser chaque ville, chaque lac, chaque forêt, chaque montagne. Cersei répond que désormais, ça leur appartient et qu’ils ont juste à le prendre.
Elle note aussi que depuis son retour, Jaime se montre très silencieux. « Tu es fâché avec moi ? » Il répond qu’il n’est pas fâché et elle lui demande s’il a peur d’elle. « Je devrais ? » interroge-t-il. Elle ignore sa question et explique que Daenerys Targaryen a choisi Tyrion pour être sa Main et qu’ils sont en train de franchir le détroit pour venir reconquérir le trône. Elle indique que c’est ce même petit frère qui a tué leur père, leur fils aîné, ce petit frère que Jaime a aidé à s’enfuir, qui est désormais en train de conseiller leurs ennemis. Malaise…
Cersei se demande à quel endroit ils vont arriver quand ils auront achevé la traversée du détroit. Jaime a la réponse : Peyredragon. C’est un endroit qui possède des ports où les eaux sont suffisamment profondes pour accueillir les navires et c’est aussi un château désormais inoccupé depuis la mort de Stannis Baratheon. Jaime désigne l’endroit du pied sur la carte.
Cersei parle ensuite des autres menaces : Ellaria Sand « et son engeance de salopes », « Olenna la vieille conne, une autre traîtresse », « le bâtard de Ned Stark » au Nord avec « la pute assassine Sansa » à ses côtés. Hum, tout le monde en prend pour son grade ! Cersei conclut qu’ils sont entourés d’ennemis et demande à son frère ce qu’il compte faire en tant que chef des armées. Jaime répond que l’hiver débute et qu’ils ne peuvent pas gagner une guerre s’ils n’ont pas de quoi nourrir leurs hommes et leurs bêtes. Or, ce sont les Tyrell qui possèdent ces ressources alimentaires.
Il met Cersei face à la réalité : personne ne veut se battre dans le camp des perdants et à l’heure actuelle, ce sont les Lannister qui font figure de perdants. « Je suis la Reine du royaume des Sept Couronnes », réplique Cersei. « Des Trois Couronnes, au mieux », rétorque Jaime. Il lui reproche de ne pas mesurer à quel point ils sont en danger. Cersei laisse entendre que tous les deux, ils pourraient lancer une dynastie millénaire mais Jaime rappelle que leurs enfants sont morts et qu’ils n’ont jamais parlé du suicide de Tommen. « Il n’y a rien à dire », répond Cersei en allant immédiatement se servir un verre de vin.
Elle estime que son fils l’a trahi en se tuant, Jaime note qu’il s’est donné la mort ce qui n’est pas tout à fait la même chose… mais Cersei indique que désormais, leurs trois enfants ne sont plus que des cendres alors que tous les deux, ils sont encore de chair et de sang donc c’est tout ce qui compte. Il reste totalement muet devant cette réponse glaciale et déclare ensuite que même les Lannister ne peuvent pas survivre sans avoir des alliés. Où sont les leurs ? La famille Frey a été massacrée… et l’auteur de ce massacre n’est clairement pas l’ami des Lannister, même si on ignore à Port-Réal de qui il s’agit. Quels alliés peuvent-ils mobiliser ?
« Tu penses que j’ai écouté Père pendant des années sans rien apprendre ? » demande Cersei. Elle a, visiblement, un plan.
Des navires fendent les flots à vive allure… On croit d’abord voir des images de la flotte de Daenerys Targaryen arrivant à Peyredragon… mais ce n’est pas du tout ça puisqu’on retrouve Cersei Lannister aux côtés de Jaime, observant l’arrivée des bateaux à Port-Réal. La flotte appartient aux Greyjoy. Cersei explique qu’ils ne sont pas tous là mais qu’elle a invité Euron Greyjoy, le nouveau roi des Iles de Fer.
Jaime n’est pas convaincu par l’alliance car il estime que les Greyjoy ne valent guère mieux que les Frey : ils sont capables de trahir leurs alliés dès que l’occasion se présente. Cersei répond qu’à la différence des Frey, ils ont des navires… Jaime estime que les habitants des Iles de Fer sont simplement un petit peuple de gens en colère qui volent tout ce qu’ils n’arrivent pas à produire eux-mêmes. « Euron Greyjoy n’est pas venu ici pour ça », explique Cersei. Jaime lui demande de préciser ce qu’elle veut dire et elle répond alors qu’il est venu pour « une Reine », ce qui laisse entendre qu’Euron cherche à faire un bon mariage… et que le couple Jaime/Cersei risque fort de devoir s’effacer devant une alliance romantico-stratégique avec Euron !
Plus tard, on découvre ledit Euron devant le Trône de Fer. Il explique avoir été volé par Yara et Theon, qui se sont enfuis avec ses meilleurs navires pour aller se jeter dans les bras de Daenerys Targaryen. Euron explique avec diplomatie que c’est sans commune mesure avec la trahison vécue par les Lannister avec Tyrion mais que ça reste très perturbant pour lui et qu’un meurtre le soulagerait grandement. Comme les traîtres de leurs deux familles se battent dans les rangs d’un ennemi commun, Daenerys, Euron a trouvé ça logique de s’associer à Cersei, tous deux étant « des monarques légitimes ». Il commence à s’agenouiller devant elle et la silhouette menaçante de La Montagne s’approche aussitôt, le faisant reculer.
Jaime note que l’appellation « monarque légitime » est très discutable dans son cas. Il rappelle d’ailleurs les différends passés qui ont opposé leurs deux familles… et Euron en profite pour lécher consciencieusement les bottes de Jaime, vantant son aptitude au combat. Jaime, un peu interloqué, note qu’Euron est en train de le congratuler pour avoir massacré ses proches. « Il y en avait trop », répond Euron, éludant l’objection sans faire de sentiment. Si c’est là le respect qu’il porte à son propre clan, on ne risque pas d’aller très loin dans cette alliance !
Puis Euron vante les qualités de sa flotte, la meilleure de tout le royaume selon lui. Il affirme que grâce à elle, Cersei pourra venir à bout de ses ennemis, quelle que soit leur provenance dans le royaume. « Que voulez-vous en retour ? » demande-t-elle. Ce qu’elle avait anticipé se produit : Euron est bel et bien venu chercher une femme à Port-Réal et il note qu’il est venu avec « mille navires et deux mains en état de marche », une allusion sans aucune subtilité à l’amputation de Jaime. Mais à la surprise de celui-ci, Cersei répond : « Je décline votre proposition ».
Elle s’en explique ensuite en déclarant qu’il n’est pas digne de confiance, qu’il a rompu ses promesses avec ses alliés par le passé et a saisi la première opportunité qui s’est présentée de les assassiner, il a assassiné son propre frère (« Vous devriez essayer, ça fait un bien fou » répond Euron sans se départir de son assurance). L’homme commence à se justifier en expliquant qu’il comprend que Cersei ne puisse pas lui faire confiance tout de suite, elle a besoin de preuves et il sait que la meilleure façon de conquérir le cœur d’une femme est de le faire par un cadeau. Un cadeau qui n’a pas de prix. Il promet de ne pas revenir à Port-Réal avant de l’avoir trouvé et il quitte la salle du trône d’un pas décidé.
A Villevieille
Dans la citadelle des mestres, Samwell Tarly a commencé sa formation et revêtu la tenue des apprentis mestres. Il est chargé de toutes les basses besognes : nettoyer les latrines, les pots de chambre remplis de la diarrhée des malades, remettre des livres à leur place, servir la soupe… et ça n’en finit pas ! Il doit à chaque instant réprimer des hauts-le-cœur, retenir sa respiration et endurer l’épreuve, en attendant des jours meilleurs…
Dans la bibliothèque de la Citadelle, une zone attire tout particulièrement son attention : un couloir protégé par une haute grille qui empêche tout accès. Que se cache-t-il donc derrière ? Que renferment les livres ici présents de si précieux, au point que l’on ait besoin de les protéger ainsi ? Sam entend un bruit de chaînes derrière lui et se remet au rangement des livres pour qu’on ne remarque pas son intérêt pour la mystérieuse grille. Un mestre arrive, reconnaissable à la chaîne qu’il porte autour du cou contrairement à Samwell qui n’a pas encore reçu la sienne. L’homme ouvre la grille.
Plus tard, Sam assiste à l’autopsie d’un mestre… qui révèle visiblement qu’il était très porté sur la boisson. Le mestre qui mène l’autopsie est justement celui qui avait accès à la zone privée de la bibliothèque. Il sort du cadavre un foie en mauvais état et ordonne à Samwell de le peser en pestant contre le goût des hommes pour les plaisirs fugaces. « Archimestre, je me demandais… » commence Sam. L’homme le coupe en lui demandant combien pèse le foie. Puis Samwell peut enfin poser sa question et demande à l’homme s’il a réfléchi à sa proposition : il aimerait avoir accès à la zone privée de la bibliothèque au vu de ce qui est en train de se dérouler dans le nord du royaume. L’homme répond que la zone en question est réservée aux mestres et poursuit l’autopsie.
Sam insiste, expliquant qu’il a vu l’armée des morts et qu’il est venu à la Citadelle précisément pour apprendre des choses utiles pour les combattre. Il raconte que depuis son arrivée, il n’a rencontré que de l’incrédulité car tout le monde semble mettre en doute l’existence même des Marcheurs Blancs. L’archimestre répond avec philosophie que c’est le rôle des mestres de tout mettre en doute. Il explique que tous les récits relatifs aux Marcheurs Blancs ne peuvent, selon lui, relever de la pure invention. Il y a forcément un fond de vérité derrière… et l’homme confirme qu’il y a des ressources utiles dans la zone privée de la bibliothèque.
Il poursuit en expliquant que selon lui, l’obsession de Samwell pour les Marcheurs Blancs vient justement du fait qu’il les a vus. Il lui explique également que la Citadelle est un lieu à part, qui n’a rien à voir ni avec le Nord, ni avec le Sud. « Nous sommes la mémoire de ce monde, Samwell Tarly. Sans nous, les hommes ne seraient guère mieux que des chiens ».
Il raconte que par le passé, quand la rébellion de Robert Baratheon s’est déroulée, tous les gens se demandaient comment ils allaient survivre. Les gens se sont aussi posé la même question à l’époque du premier règne des Marcheurs Blancs, pendant la longue nuit. Et pourtant, à chaque fois, ça n’a pas marqué la fin du monde et le Mur a résisté. L’hiver a fini par se terminer. Ses propos laissent entendre qu’à l’époque moderne, les hommes ont encore les mêmes inquiétudes et qu’il n’y a pas d’urgence particulière qui justifie que Samwell ait accès plus vite que prévu à certaines ressources. L’homme quitte la pièce en demandant à Samwell de tout nettoyer.
Il a eu beau se montrer rassurant, ça n’a pas suffi à satisfaire Sam qui profite de la nuit pour s’emparer des clés laissées par l’archimestre sur sa table de chevet… et pour aller piocher quelques livres dans la zone privée de la bibliothèque.
A Winterfell
Brienne, infatigable, s’entraîne au combat avec son fidèle écuyer Podrick Payne. Petyr Baelish glisse à l’oreille de Sansa qu’il a entendu dire qu’elle avait battu Sandor Clegane en combat singulier. « Une femme très impressionnante » selon lui. Sansa lui demande ce qu’il veut et il affirme vouloir qu’elle soit heureuse et en sécurité. « Je suis en sécurité. Je suis à la maison, entourée d’amis. J’ai Brienne pour me protéger de quiconque voudrait me faire du mal » répond la jeune femme.
Petyr veut savoir pourquoi elle n’est pas heureuse et ce dont elle aurait besoin pour l’être. « De paix et de calme, dans l’immédiat », rétorque Sansa. Brienne les rejoint. Baelish a compris le message et il s’éloigne. Brienne demande à Sansa ce qu’il fait encore là et la jeune femme répond qu’ils ont besoin de ses hommes, c’est grâce à l’aide du Val d’Arryn qu’ils ont pu reprendre le contrôle de Winterfell. Brienne est convaincue que Petyr Baelish veut quelque chose, elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus mais Sansa sait visiblement très bien ce qu’il veut et elle le fait comprendre à Brienne.
Sur les routes, dans le Conflans
On découvre Arya sur son cheval, dans le décor enchanteur d’une forêt où percent les rayons du soleil. Elle tombe sur un groupe d’hommes en train de se restaurer au coin d’un feu en chantant et elle les complimente sur la chanson. Ils lui proposent de partager un peu de lapin avec eux et elle répond qu’elle ne veut pas voler leur nourriture. Ils insistent en lui disant que la nuit s’annonce froide et que c’est offert de bon cœur.
Méfiante, elle s’approche et attache son cheval un arbre en gardant la main à proximité de son épée et en évaluant la situation d’un regard expert. Elle explique qu’elle descend vers Port-Réal. L’un des hommes n’a pas l’air d’approuver son choix et il déclare que c’est l’endroit parfait où aller si on aime les rues pleines de merde et de sang de cochon. Un autre homme explique qu’il a rêvé toute sa vie de voir en vrai le Donjon Rouge, le septuaire de Baelor… et le jour où il est enfin arrivé là-bas, il n’a même pas pu approcher du Donjon… et le septuaire de Baelor avait été entièrement détruit. Les hommes ont l’air de dire que Port-Réal est devenu le pire coupe-gorge du royaume.
« Que faites-vous dans le Conflans ? » demande la jeune fille. Les hommes expliquent alors qu’il y a eu des soucis avec les Frey et qu’ils ont été envoyés ici pour maintenir la paix dans la région. Arya ne commente pas du tout leurs réflexions et très habilement, elle devine qu’ils ont dû vivre plein d’aventures… pour les pousser à les raconter. C’est pour elle une source précieuse d’informations sur tout ce qui se passe dans le royaume. À ce stade, les hommes n’ont toujours pas révélé à quel clan ils appartiennent et qui les a envoyés dans le Conflans… mais si leur cape rouge est une indication, ils sont liés aux Lannister.
Ils parlent de ce qu’ils ont laissé derrière eux : l’un d’entre eux a une femme enceinte, il n’a pas de nouvelles d’elle car les soldats ne reçoivent pas de corbeaux. Il espère que l’enfant sera une fille car selon lui, les filles restent auprès de leur père quand il vieillit alors que les garçons partent se battre. Évidemment, ces propos trouvent une résonance toute particulière chez Arya qui ne verra pas son père vieillir et qui a dû partir sur les routes pour se battre. On lui propose de l’alcool en lui demandant si elle est assez vieille pour en boire et elle acquiesce, avalant une généreuse rasade.
Un homme finit par poser la question qui fâche : que fait une fille comme elle sur les routes en direction de Port-Réal ? Arya a une réponse d’une franchise exceptionnelle : elle y va pour tuer la reine. Tout le monde reste totalement muet de surprise et l’homme finit par éclater de rire, suivi par tout le groupe puis par Arya elle-même.
Dans le Nord
Sandor Clegane a visiblement accepté la proposition de la Fraternité Sans Bannière et fait route avec eux. Les terres sont totalement glacées, le vent souffle et il neige. Thoros de Myr taquine Sandor sur son caractère… de chien (oui, en français, on peut faire la blague ;)) et il répond que c’est l’expérience qui l’a rendu comme ça. Ils finissent par apercevoir une petite maison qui semble être un endroit idéal pour passer la nuit à l’abri. Clegane affirme qu’il a un mauvais pressentiment mais les hommes ne l’écoutent pas et pénètrent dans la maison plongée dans l’obscurité. Dans un coin, il y a le squelette décomposé d’un adulte tenant contre lui un autre squelette, celui d’un enfant. Une petite fille morte dans les bras de son père, tous les deux couverts de sang avec un couteau à leurs pieds.
Beric Dondarrion imagine comment ils sont morts : il pense qu’ils mouraient de faim et que, pour épargner des souffrances terribles à son enfant, le père a préféré opter pour la mort. « Ça n’a plus d’importance désormais », commente Clegane.
Assis dans la pénombre, les hommes se restaurent et allument un feu. Clegane commente, s’adressant à Dondarrion : « Je ne vous aime pas mais vous n’êtes pas un homme mauvais ». L’homme le remercie d’un ton moqueur en déclarant que « ça lui réchauffe le cœur ». Clegane poursuit en disant qu’il n’y a rien de particulier chez Dondarrion… et qu’il ne comprend donc pas pourquoi le Maître de la Lumière ne cesse de le ramener à la vie. Il explique qu’il a rencontré des hommes bien meilleurs que lui et eux sont morts, décapités ou pendus. Et aucun n’est revenu d’entre les morts. Il ne comprend pas pourquoi Dondarrion bénéficie d’un traitement de faveur.
« Tu crois que je ne me suis pas posé cette question moi-même », répond l’homme. Il explique qu’il ne cesse justement de se la poser et qu’il n’a pas la réponse, il ne sait pas ce que son dieu attend de lui et pourquoi il tient tant à le garder en vie. Thoros de Myr demande à Sandor de s’approcher du feu.
Evidemment, l’homme a peur du feu… mais Thoros tient vraiment à lui montrer quelque chose. « C’est bien ma veine de tomber sur un groupe de gens qui vénèrent le feu » commente Sandor, sarcastique. Il remet en place Dondarrion qui lui parle de justice divine en lui disant que si une telle justice existait, Dondarrion serait mort et la petite fille habitant jadis cette maison serait encore vivante. Il s’approche et Thoros lui demande de regarder dans les flammes, il propose de lui montrer ce qui lui a donné le pouvoir de ramener Beric d’entre les morts.
L’envie qu’a Sandor de connaître la vérité est telle qu’il accepte de s’approcher des flammes. Au départ, il ne voit que des bûches en train de brûler mais soudain il affirme qu’il voit autre chose : « de la glace. Un Mur de glace. Le Mur ». Thoros l’enjoint à continuer. Sandor affirme qu’il voit l’endroit où le mur rencontre la mer, il y a un château là-bas. Les flammes crépitent et montent plus haut dans les airs. Il poursuit son récit : il y a une montagne là-bas, qui ressemble à une pointe de flèche, les morts sont en train de la franchir par milliers.
Plus tard, alors que la nuit est totalement tombée, on entend des bruits à l’extérieur de la maison et on découvre que Sandor Clegane est sorti par un froid glacial, est parvenu à creuser un trou dans la terre gelée et est en train d’offrir une sépulture à la petite fille et à son père. « Tu connaissais ces gens », commente Thoros. « Pas vraiment », répond Sandor. On devine cependant, d’après les images montrées avant le générique de cet épisode 1, que ce sont les deux personnes que Sandor avait tuées en affirmant que de toute façon, elles ne passeraient pas l’hiver. Il prononce une oraison funèbre maladroite.
A Villevieille
Le petit Sam, fils de Vère, a bien grandi et prononce ses premiers mots. Il est très tard et Samwell, de son côté, est penché sur un énorme livre, l’air épuisé. Il devrait aller se coucher mais une pensée l’en empêche : les morts, eux, ne dorment pas. Vère trouve un livre intitulé « Légendes de la Longue Nuit ».
Samwell parcourt des pages et des pages de ressources évoquant le verredragon mais il ne semble rien trouver d’intéressant… jusqu’à ce moment où, sur une page, il découvre enfin une source d’information digne d’intérêt : une carte montrant Peyredragon, le fief des Targaryen, l’endroit précis depuis lequel ils ont conquis Westeros. La carte révèle qu’il y a là-bas une tonne de verredragon. Jon doit absolument en être informé au plus vite et l’apprenti mestre commence aussitôt à rédiger un message destiné à Jon.
Plus tard, on voit Samwell avancer avec son chariot dans un long couloir, ramassant des gamelles et entendant des bruits de toux. Soudain, par la trappe où les malades déposent habituellement leur gamelle, un bras jaillit, rongé par la léprose (ce qui terrifie Sam) et une voix demande « est-ce qu’elle est arrivée ? La Reine des Dragons ? » Le malade semble être Jorah Mormont lui-même…
A Peyredragon
La Reine des Dragons, la voilà. Le regard fier.
Elle arrive en vue de la forteresse de Peyredragon, aux côtés de Tyrion, Varys et Missandei. Une barque la conduit vers la plage tandis que les trois dragons survolent les lieux.
Daenerys Targaryen finit par poser le pied sur la terre de ses ancêtres et elle s’avance, seule, puis pose un genou sur le sable et appuie la main sur la terre que l’on a volée à sa famille par le passé. Un gisement gigantesque de verredragon se trouve ici. L’arme d’une victoire sur les Marcheurs Blancs.
Elle se dirige vers l’entrée du château et ses hommes vont ouvrir les portes. Au pied du grand escalier qui mène jusqu’au bâtiment lui-même, deux énormes têtes de dragon encadrent les premières marches et la reine entame l’ascension vers le château.
Le lieu paraît totalement désert et en arrivant à l’intérieur, le premier geste que fait Daenerys est d’arracher la bannière qui appartenait jadis à Stannis Baratheon. Puis elle se rend dans la salle du trône. Ver Gris la suit mais Missandei, comprenant que c’est un moment très solennel et très symbolique pour la jeune reine, le retient en arrière afin de la laisser seule s’avancer vers le Trône.
Elle marque un bref arrêt, saisie par l’émotion, puis avance d’un pas décidé vers la salle où Stannis faisait autrefois ses plans de bataille. Elle comporte au centre une immense table sculptée. Daenerys en fait le tour, la caressant de la main, tandis que Tyrion observe la pièce en silence.
« Commençons », dit simplement la Reine.
Tous les résumés de Game Of Thrones saison 7
Episode 1 : Peyredragon (16 juillet 2017)
Episode 2 : Du Typhon (23 juillet 2017)
Episode 3 : La Justice de la Reine (30 juillet 2017)
Episode 4 : Le Butin de la Guerre (6 août 2017)
Episode 5 : Fort-Levant (13 août 2017)
Episode 6 : Au-delà du Mur (20 août 2017)
Episode 7 : Le dragon et le loup (27 août 2017)
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Bravo pour tes résumés, ils sont vraiment très bien faits.
Juste une petite remarque :
Clégane n’a pas tué le père et sa fille dans un épisode précédent. Il a juste volé l’argent du père en disant que de toute façon, les deux ne survivraient pas longtemps à l’hiver.
Bonjour Céréale-Lectrice, ;) , merci pour ton travail si consciencieux, je le respecte! J’ai vu tous les GOT (jusqu’à s06) et lu tous les romans GOT sortis, et donc comme présentement je ne sais pas regarder la saison actuelle, vos résumés me la feront vivre surtout que vous les rendez très vivants! Bravo et merciiii!!!!
Hello, merci d’avoir pris le temps de poster un petit message :) Quand je vois le nombre de gens qui lisent les résumés, ça me rappelle que je ne fais pas ça que pour moi et heureusement !
Moi même je suis une céréale-lectrice invétérée… et ecrivaine à mes heures. Je griffonne des nouvelles mais j’ai jamais osé tenter de me faire publier. Un jour peut-être… ????
quand Sandor Clegane parle de montagne qui ressemble à une pointe de flèche, croyez-vous qu’il y ai un rapport avec le casque de son frère appelé « la montagne » ???
Mystère et boule de gomme :) J’ai vu passer cette théorie qui pourrait tout à fait se tenir dans la mesure où Sandor Clegane ne nomme pas l’endroit. Il dit : « Il y a une montagne, on dirait une pointe de flèche »… Dans le contexte, on dirait qu’il parle d’un lieu physique mais il pourrait tout aussi bien parler de son frère. Ou des deux en même temps !
Bonjour ! Je ne peux pas regarder pour le moment Got et grace à vos récits je peux suivre la saga. Merci et bravo
Mais de rien, merci pour le commentaire et bonne saison 7 :)
Bonjour, je viens de regarder l’episode 1, et tout le début de ce que vous écrivez n’y ait pas. Il manque les flashbaxks et cela commence au festin avec Arya déguisé.
Bonjour, vous avez regardé où ? Mes résumés s’appuient sur un enregistrement que je reçois par FTP donc a priori c’est ce qui est diffusé sur HBO puisque c’est enregistré aux USA… S’il manquait un bout je m’inquiéterais mais s’il y a « un bout en trop », deux options : soit l’ami qui m’envoie le fichier s’est amusé à faire un montage entre un spot promo « récap » diffusé en amont par HBO et l’épisode réel, soit le début a été coupé lors d’une diffusion ailleurs (à l’étranger par exemple). Je vais essayer d’enquêter :)
* Edit : je viens d’aller voir quelques sites US, ils commencent le récap au moment du festin des Frey donc dans le doute, je vais supprimer la partie du résumé qui précède en attendant de savoir d’où elle sort.