Game Of Thrones saison 7 épisode 3 : La Justice de la Reine


Retrouvez sur cette page le résumé complet de l’épisode 3 de Game Of Thrones, saison 7, écrit par David Benioff & D.B. Weiss et réalisé par Mark Mylod. Il s’agit d’un résumé détaillé avec spoilers. N’hésitez pas à relire le résumé de l’épisode 2 si nécessaire.

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Game Of Thrones saison 7 épisode 3

Générique !

A Peyredragon, Jon Snow rencontre Daenerys Targaryen

Une barque transportant Jon Snow et Davos accoste sur la plage de Peyredragon. Un comité d’accueil incluant Tyrion et Missandei s’est réuni pour les attendre. « Le bâtard de Winterfell », commente Tyrion. « Le nain de Castral Roc », répond Jon, avant d’échanger un sourire complice avec Tyrion.

Puis ils se souviennent de leur dernière rencontre, au sommet du Mur, et Jon se remémore Tyrion en train d’uriner en direction de l’autre côté, vers ces terres au-delà du Nord qui leur paraissaient à l’époque si lointaines. Jon constate de son côté que Tyrion a récolté quelques cicatrices depuis ; le petit Lannister ne peut que reconnaître que le chemin parcouru n’a pas été de tout repos.

Jon Snow et Davos en mission

Tyrion serre chaleureusement la main de Davos, le « Chevalier Oignon » dont il a entendu parler… notamment parce qu’ils se sont battus dans deux camps différents lors de la bataille de la Néra. « Malheureusement pour moi », commente Davos. Puis Tyrion présente Missandei comme étant la conseillère la plus loyale de la Reine : la jeune femme leur souhaite la bienvenue et leur demande de se séparer de leurs armes, ce qui n’a rien de rassurant pour les hommes ! Ils obtempèrent néanmoins et Missandei leur adresse un sourire en les invitant à la suivre.

Davos lui demande d’où elle vient car il n’arrive pas reconnaître son accent. Elle répond qu’elle est originaire de Naath. Davos en a entendu parler de réputation, un endroit joli avec des palmiers et des papillons… mais il n’y a jamais mis les pieds. Missandei se contente de sourire.

Tandis qu’ils font route vers le château, Tyrion demande des nouvelles de Sansa pour savoir « s’il lui manque ». Il précise également qu’il n’a pas consommé leur mariage, histoire de clarifier la situation auprès de Jon Snow qui répond qu’il n’avait rien demandé ! Tyrion note que Sansa est beaucoup plus intelligente qu’elle ne le laisse paraître et Jon répond qu’elle commence justement à le laisser paraître. Une bonne chose, selon le petit Lannister !

Il déclare à son tour qu’il aimerait entendre comment une recrue de la Garde de Nuit a pu gagner de l’importance au point d’être couronné « Roi du Nord » par ses hommes. Jon répond qu’il est prêt à raconter l’histoire à condition que Tyrion lui dise de son côté comment un Lannister en est arrivé à être Main de la Reine chez les Targaryen ! « Un récit long et sanglant », commente Tyrion sans se départir de son sérieux. Il ajoute qu’il était ivre la majeure partie du temps.

Jon indique que ses hommes sont inquiets à l’idée de venir ici et Tyrion reconnaît qu’ils ont raison, s’il était lui-même conseiller du Roi du Nord, il lui aurait déconseillé d’aller à Peyredragon. Ça ne se passe pas bien pour les Stark quand ils descendent vers le sud ! Jon ne peut qu’approuver ce constat mais il note qu’il n’est pas un Stark. Subitement, un cri se fait entendre et Jon s’aplatit au sol tandis qu’un dragon le frôle. Missandei sourit, elle n’a pas bougé, pas plus que Tyrion. Selon ce dernier, on se dit qu’on s’habituera aux dragons avec le temps mais en réalité, on ne s’y fait jamais vraiment ! « Allez, leur mère t’attend », conclut-il.

Du haut d’une falaise, la prêtresse rouge Melisandre est en train de regarder l’arrivée de Jon et de sa suite. Elle est rejointe par Varys qui s’étonne de ne pas l’avoir vue faire partie du comité d’accueil alors que c’est elle qui a supplié qu’on fasse venir Jon à Peyredragon. Elle prétend qu’elle a accompli sa mission, réunir le feu et la glace. Mais Varys ne peut s’empêcher de s’étonner qu’elle se cache au sommet d’une falaise.

Elle affirme au départ qu’elle ne souhaite plus murmurer à l’oreille des Rois et que ce temps est révolu mais Varys ne la croit pas, convaincu que l’on développe une addiction au pouvoir une fois qu’on y a goûté. Melisandre finit par admettre qu’elle ne s’est pas séparée du Roi du Nord en très bons termes à cause de « terribles erreurs » qu’elle a commises. Elle envisage de ce fait de rentrer à Volantis.

Varys lui conseille de ne pas remettre les pieds à Westeros car ça se terminerait sans doute mal pour elle. Mais elle répond qu’elle y reviendra une dernière fois, en ajoutant : « Je dois mourir dans cet étrange pays. Tout comme vous ». Une prophétie qui rend subitement l’atmosphère glaciale… Varys reste immobile, à contempler la mer et le bateau qui s’y trouve.

Melisandre, la mystérieuse prêtresse rouge

Jon et Davos sont conduits devant Daenerys, qui siège sur le trône. Jon reste immobile à contempler celle que peu de gens de Westeros ont vue de leurs propres yeux. Missandei présente la reine en énumérant tous ses titres – ce qui prend un certain temps. Jon et Davos échangent un regard et Davos présente Jon… avec beaucoup plus de simplicité : « C’est Jon Snow ». Puis, sur un autre regard entendu de Jon, il poursuit en disant que Jon est Roi du Nord… et s’arrête là car il n’y a pas grand-chose d’autre à ajouter !

Heureusement, ce petit moment de malaise ne dure pas car Daenerys prend la parole avec quelques mots de bienvenue chaleureux où elle espère que Jon a fait bon voyage et que la mer n’a pas été trop agitée. Jon lui répond que les vents ont été favorables. Comme Daenerys l’appelle « my Lord », un titre habituellement réservé aux Seigneurs, Davos ne peut s’empêcher d’apporter quelques précisions. Il s’excuse d’abord de son accent qui trahit ses origines, un accent de Culpucier, le quartier pauvre de Port-Réal. Puis il rétablit la vérité en indiquant que Jon est un roi et non un lord.

Tyrion saisit l’occasion pour expliquer à Daenerys qui est Davos. Elle s’excuse de cette erreur de vocabulaire en expliquant qu’elle n’a jamais reçu d’éducation formelle… mais que la dernière fois qu’elle a entendu parler d’un roi chez les Stark, il s’agissait de Torrhen Stark… qui s’est soumis à Aegon Targaryen quand celui-ci a pris le pouvoir. En échange de l’engagement que ses hommes auraient la vie sauve, Torrhen a prêté serment de fidélité à la maison Targaryen à perpétuité et Daenerys rappelle qu’un « serment est un serment ». Elle demande à Tyrion de préciser le sens du mot perpétuité et ce dernier se contente de dire « Pour toujours ».

« Pour toujours », répète Daenerys, avant d’ajouter qu’elle s’attendait à ce que Jon Snow se soit présenté devant elle pour lui faire également un serment de fidélité. Jon répond que ce n’est pas le cas… et elle s’étonne qu’il ait fait un si long voyage pour rompre la loyauté des Stark à la maison Targaryen. Jon ne peut s’empêcher de sourire : il rappelle que le père de Daenerys a brûlé vif son propre grand-père et son oncle, il aurait sans doute brûlé les sept royaumes dans leur intégralité si on lui avait laissé l’opportunité de le faire.

Daenerys le coupe et reconnaît que son père était un homme mauvais, elle demande le pardon de Jon pour les crimes qu’il a commis et le prie de ne pas juger une fille sur la base des péchés commis par son père. Elle explique que pendant des siècles, leurs deux maisons ont été unies ; ce fut une période prospère, dans la paix, avec des Targaryen assis sur le trône et des Stark gouverneurs du Nord. Un équilibre avait été trouvé. Elle rappelle qu’elle est la dernière de la dynastie Targaryen et lui demande à nouveau de lui jurer fidélité, en échange de quoi elle le nommera gouverneur du Nord.

À chacun de ses mots, sa voix résonne dans la grande salle vide et tous les témoins restent silencieux face à ce qui est clairement un duel de pouvoir verbal.

Daenerys Targaryen à Peyredragon

Après un court instant de réflexion, Jon reconnaît qu’elle ne doit pas payer le prix des erreurs de ses ancêtres de la même manière que de son côté, il n’est pas tenu d’honorer leurs engagements. Daenerys lui demande alors ce qu’il vient faire à Peyredragon et il explique sobrement : « j’ai besoin de votre aide et vous avez besoin de la mienne ». Daenerys lui demande s’il a vu les trois dragons et les Dothrakis qui la protègent et sont prêts à tuer pour elle. Il répond par l’affirmative et elle s’étonne qu’il pense encore qu’elle a besoin de son aide.

« Pas pour battre Cersei », clarifie Davos. « Vous pourriez envahir Port-Réal demain et la ville tomberait ». Il affirme qu’ils y sont « presque » parvenus alors qu’ils n’avaient pas de dragons. « Presque », répète Tyrion d’un ton entendu. Jon s’étonne justement que Daenerys n’ait pas cherché à envahir Port-Réal tout de suite. Un choix tactique qui pourrait sembler étonnant mais il comprend que si Daenerys l’a fait, c’est pour épargner la vie de nombreux innocents et il conclut qu’à cet égard, elle est déjà meilleure que Cersei.

Daenerys l’écoute mais revient rapidement au sujet qui la préoccupe : pourquoi Jon est-il venu la voir ? Il explique alors qu’ils sont tous en train de jouer à un petit jeu comme des enfants, en criant que les règles sont injustes… A ces mots, Daenerys s’énerve, elle indique à Tyrion qu’elle se sent insultée par l’attitude de Jon qui refuse de la considérer comme une reine et qui maintenant se met à la traiter d’enfant. Tyrion précise que Jon traite TOUT LE MONDE d’enfants. Et que c’est une figure de style.

Jon ne se laisse pas abattre et poursuit son explication en indiquant que tout le monde mourra avant la fin de l’hiver s’ils ne luttent pas contre l’ennemi qui les attend dans le nord. Daenerys pense que c’est lui, l’ennemi venu du nord… mais il répond qu’il n’est pas son ennemi. « Les morts sont l’ennemi ». En entendant parler d’une armée des morts, Daenerys reste sans voix et demande à Tyrion si c’est là encore une figure de style.

Jon explique alors qu’il a vu l’armée des morts et le Roi de la Nuit de ses propres yeux et que s’ils parviennent à franchir le Mur pendant qu’ils sont tous en train de se quereller les uns les autres, tout est fini pour eux.

Daenerys reste interdite un instant puis explique qu’elle est née à Peyredragon même si elle ne s’en rappelle pas car elle et sa suite ont fui avant que les assassins envoyés par Robert Baratheon ne les rattrapent. Elle note que Robert, celui qui a lancé des meurtriers à ses trousses, était le meilleur ami de Ned Stark… tout en commentant que ça n’a plus d’importance.

Se levant de son trône, elle se dirige vers Jon et explique qu’elle a grandi à l’étranger, que beaucoup d’hommes ont essayé de la tuer, des hommes dont elle ne se souvient même pas du nom. Elle a été vendue comme une jument pour la reproduction, enchaînée, trahie, violée même… et elle explique que ce qui l’a fait tenir pendant toutes ces années en exil, c’est la foi. Pas une foi dans un quelconque dieu, mythe ou légende. Une foi en elle-même.

Elle a donné naissance à des dragons, a poussé le peuple dothraki à franchir une mer, ce qu’ils n’avaient jamais fait de toute leur histoire. « Je suis née pour diriger les Sept Royaumes. Et je le ferai », annonce-t-elle en regardant Jon Snow droit dans les yeux, d’une voix assurée qui ne laisse planer aucun doute sur sa détermination.

« Vous dirigerez un cimetière si nous ne battons pas le Roi de la Nuit », répond simplement Jon.

Jon Snow et Davos Mervault

Tyrion intervient et explique que les hostilités contre Cersei sont déjà engagées, ils ne peuvent pas tout simplement arrêter la bataille pour réorienter l’effort de guerre sur ce « quelque chose » que Jon a vu au-delà du Mur. Davos intervient à son tour : il suspecte que ni Tyrion ni Daenerys ne croient au récit de Jon et explique que si le destin a ramené la jeune femme sur les côtes de Peyredragon, il a aussi fait de Jon Snow le Roi du Nord. Que si elle a été la première à faire venir les Dothrakis à Westeros, Jon Snow est de son côté le premier à avoir conclu une alliance avec les Peuples Libres originaires du Nord du Mur.

Jon a gagné le titre de Roi du Nord non pas par sa naissance (puisque c’est un bâtard) mais parce qu’il a su gagner le respect de ses hommes, il s’est battu pour eux, il a même pris un coup de couteau dans le cœur pour eux… A ces mots, Jon se tourne vers Davos pour l’interrompre. Indiquer qu’il a « ressuscité » ne va pas arranger ses affaires et l’aider à gagner en crédibilité auprès de Daenerys, qui semble déjà avoir des doutes sur la véracité de son récit ! La reine échange justement un regard interrogateur avec Tyrion.

Davos reprend en indiquant qu’ils doivent mettre de côté leurs inimitiés pour se battre ensemble, sinon ils mourront… et savoir quel squelette aura l’honneur de s’asseoir sur le Trône de Fer n’aura guère d’importance. « Si ça n’a pas d’importance, alors vous pourriez très bien faire serment de fidélité », note Tyrion.

Jon commence alors à s’énerver : il en a marre qu’ils soient en train de perdre du temps en palabres inutiles (même si faire serment de fidélité ne prend pas longtemps selon Tyrion !). Et surtout, il ne voit pas du tout au nom de quoi il devrait faire confiance à Daenerys au seul motif que son nom lui donne droit à monter sur le Trône de Fer. Il explique que son propre père s’est battu pour renverser le Roi fou… Que de son côté, il a la confiance de ses hommes et qu’il ne veut pas les lâcher.

Daenerys rappelle qu’elle est la reine légitime du Royaume des Sept Couronnes et que s’il choisit de conserver son titre de Roi, alors il est ouvertement en rébellion contre elle. Au milieu de cette atmosphère de tension extrême, on entend des pas approcher à vive allure et Varys pénètre dans la salle du trône. Il vient chuchoter à l’oreille de la reine qu’elle doit faire partir ses invités immédiatement car il a reçu de graves nouvelles dont il doit lui faire part dans la plus grande confidentialité.

Daenerys congédie aussitôt Jon et sa suite : elle explique qu’on va leur préparer des bains et leur envoyer le souper dans leur chambre puis donne un ordre en dothraki. « Suis-je votre prisonnier ? » demande Jon tandis qu’elle se dirige à nouveau vers le trône. « Pas encore », répond-elle. Jon et Davos quittent la pièce, dont les lourdes portes se referment derrière eux.

Daenerys Targaryen échange avec Varys dans l'épisode 3

Varys a appris la nouvelle de la défaite terrible essuyée par la flotte dornienne et annonce à Daenerys que seuls deux ou trois navires sont parvenus à s’échapper. Les Sand sont soit morts, soit aux mains de l’ennemi. Idem pour les Greyjoy. « Tous ? » demande Daenerys.

Theon Greyjoy repêché

On voit alors un Theon pâle comme la mort se faire repêcher et remonter sur un bateau. « Ta sœur est morte ? » lui demande un homme. « Euron l’a », répond-il. L’homme lui reproche de ne pas avoir essayé de sauver sa sœur en la voyant aux mains de l’ennemi. Il affirme avoir essayé mais l’homme lui répond que s’il avait vraiment essayé, il ne serait plus en vie. Puis il ordonne de mettre les voiles et laisse Theon par terre, au sol, sur le pont du bateau. Tous les hommes retournent vaquer à leurs occupations.

A Port-Réal, Cersei contre-attaque

Euron Grejoy arrive en ville sur un cheval auquel est attachée Yara, suivie par les prisonnières du clan Sand. La foule exulte et le félicite et Euron affirme que ça le fait bander (amis de la poésie…). Tirant sur la lanière qui enserre le cou de Yara, il la force à s’approcher du cheval et lui demande si elle a vu la tête que faisait son frère Theon juste avant de sauter par-dessus bord.

Sur le passage d’Euron, tout le monde traite les prisonnières de « putes » et de « meurtrières » (il ne faut pas oublier que les Dorniennes ont tué Myrcella)… et il est applaudi même à son entrée dans la salle du trône où il revient devant Cersei. Il descend de son cheval et fait monter Ellaria Sand et sa fille survivante sur l’estrade où se trouve le Trône : il annonce qu’il offre ce cadeau à la reine au nom de tous ses sujets loyaux des Iles de Fer. Il ajoute en regardant Jaime qu’il lui offre ce qu’aucun autre homme ne pourrait lui offrir : la justice pour le meurtre de sa fille. Ellaria Sand crache sur Cersei.

Celle-ci remercie Euron de son cadeau et affirme que son acte de bravoure a fait de lui un véritable ami de la couronne. Euron laisse entendre que ça ne lui suffit pas d’être un véritable ami mais Cersei poursuit sur sa lancée en indiquant qu’il doit recevoir une vraie récompense pour son héroïsme. « Je ne désire qu’une seule récompense », répond-il sans perdre de vue son objectif : le mariage. « Vous aurez ce que votre cœur désire », commence Cersei sous le regard expressif de Jaime… mais elle termine sa phrase en ajoutant « … quand la guerre sera gagnée ».

Puis elle se lève et indique qu’Euron Greyjoy prendra le commandement de leur flotte, Jaime Lannister gardant celui de leurs armées… afin de défendre leur peuple. Alors que tout le monde applaudit, Euron commente que l’amour du peuple est la seule chose qui vaille. Jaime est moins optimiste et indique que ces mêmes personnes ont craché sur sa sœur il n’y a guère longtemps… et que si Euron se retourne contre eux, ce même peuple poussera les mêmes acclamations pour voir sa tête sur une pique. « Ou la vôtre », rétorque Euron. « Ils aiment bien les têtes coupées, en fait ».

Il ne cache pas son attirance pour Cersei et suggère à Jaime que s’il a quelques conseils à lui donner, ils pourront les échanger en se parlant « comme des frères ».

« Comme des frères ? » demande Jaime, surpris par la formule. Il s’avère que c’est une référence claire à sa relation incestueuse avec Cersei… puisqu’Euron lui demande comment elle aime ses relations, si elle apprécie la brutalité et aime avoir un « doigt dans le cul » (amis de la poésie, vous êtes toujours là ?). Jaime est totalement interloqué et avant qu’il n’ait le temps de répondre quoi que ce soit, Euron lui dit « pas maintenant, on parlera plus tard ».

Plus tard, Cersei vient voir Ellaria Sand dans sa cellule et lui dit qu’elle comprend son geste, sa décision de tuer Myrcella. Elle était là le jour où la Montagne a écrabouillé la tête de son amant, Oberyn Martell. Elle peut même encore entendre le bruit qu’ont fait ses os en se brisant si elle ferme les yeux. Et le hurlement d’Ellaria. Elle affirme qu’un cri pareil l’a poussée à se dire que c’était du véritable amour… Cersei ajoute que ce jour-là, Oberyn était grandiose, agile avec sa lance. Personne ne pouvait l’arrêter, pas même Gregor Clegane. Et pourtant, désormais, c’est Oberyn qui croupit dans une tombe alors que Clegane est plus fort que jamais. Elle comprend son désir de vengeance.

Ses mots sont une véritable torture pour la prisonnière. Cersei enchaîne en expliquant qu’on ne peut pas savoir ce qu’elle a ressenti en perdant sa fille unique à moins d’avoir soi-même perdu un enfant. Elle adorait sa fille, elle avait même tenu à la nourrir elle-même alors que tout le monde lui disait de la confier à une nourrice, elle ne supportait pas de la voir dans les bras d’une autre femme.

Elle confie alors qu’elle-même n’a jamais eu la chance d’avoir une mère (on sait à quel point elle en a toujours voulu à Tyrion, qu’elle estime « responsable » de la mort de leur mère peu après l’accouchement) et qu’elle a voulu offrir ça à sa fille Myrcella. Elle reproche à Ellaria de la lui avoir prise. Elle veut savoir pourquoi Ellaria a fait ça et dans un bref instant, on ne lit en elle que la douleur d’une mère.

Puis la Reine s’approche de Tyene et commente sa beauté, une beauté typiquement dornienne. Elle devine que c’est la favorite d’Ellaria et indique que même si les parents ne sont pas censés avoir des préférés, ils restent des êtres humains. Ellaria essaie de parler mais son bâillon l’empêche de le faire : « ça doit être frustrant », note l’insupportable Cersei sans pour autant chercher à l’écouter. Cersei ajoute que tout le monde fait ses choix et que de son côté, elle a passé de longues nuits à réfléchir aux tortures qu’elle pourrait faire subir à Ellaria pour se venger de la mort de Myrcella.

Elle a imaginé pleiiiin de choses… mais en voyant la beauté de Tyene… Cersei embrasse la jeune fille et Ellaria comprend immédiatement ce que ça signifie.

La Reine donne néanmoins une explication à ce geste : Qyburn est un homme plein de ressources et il a pu apprendre quel poison avait été utilisé pour assassiner Myrcella. Le « Long Adieu », s’appelle-t-il. Cersei avale l’antidote après s’être essuyé les lèvres et demande combien il faut de temps au poison pour agir. Qyburn affirme qu’il faut plusieurs heures, des jours parfois en fonction de la constitution du sujet. Mais la victime de ce poison meurt, quoi que l’on fasse. Tel est le sort qui attend Tyene… et Ellaria sera là pour en être témoin.

Elle verra sa fille mourir lentement puis restera enfermée dans sa cellule jusqu’à la fin de sa vie pour être témoin de la dégradation lente du corps, de la pourriture qui fera disparaître les traits du beau visage de Tyene. Cersei dit qu’elle veillera à ce qu’on lui laisse des torches allumées afin qu’elle ne rate rien du spectacle. Puis elle quitte la cellule. Attachées chacune à un mur, Ellaria et Tyene ne peuvent même pas se toucher et sont plongées dans une terrible détresse.

Plus haut, dans l’intimité des appartements royaux, Jaime a retiré la prothèse en or qui couvre le moignon de sa main et s’est servi un verre quand Cersei remonte de sa virée dans les cachots… et la Reine a une idée derrière la tête puisqu’elle s’empresse de l’embrasser à pleine bouche malgré un « Non » retentissant prononcé par Jaime. Pleine de fougue, elle se met à genoux devant lui et lui baisse le pantalon. Il ne proteste pas bien longtemps…

Au petit matin, on entend le chant des oiseaux et il la regarde dormir, nu dans le lit à côté d’elle. Quelqu’un frappe à la porte et alors qu’elle ouvre les yeux, il lui dit « N’y va pas » mais sans l’écouter, elle l’embrasse sur la bouche et enfile de quoi se couvrir. « Qu’est-ce que tu fais ? Personne ne doit nous voir comme ça », s’exclame Jaime. Cersei lui répond qu’elle est la Reine et qu’elle fait ce qu’elle veut. Et ouvre la porte en grand. Voilà voilà. Si quelqu’un avait encore un doute sur leurs relations incestueuses, au moins il n’y en a plus. La jeune femme qui est venue frapper à la porte a bien vu qui se trouvait dans le lit.

Elle informe Cersei que le « visiteur de Braavos est arrivé ». La Reine la remercie et lui dit qu’ils auront besoin de draps propres pour le lit. Quand elle revient vers le lit en question, Jaime ne peut qu’avoir un petit rire face à son attitude.

Plus tard, Cersei reçoit le fameux visiteur, un émissaire de la Banque de Fer de Braavos. L’homme lui présente ses condoléances pour la mort de son fils et affirme qu’il est venu la féliciter. Il laisse entendre que l’explosion du septuaire de Baelor est tombée à point nommé, un « tragique accident » selon Cersei mais personne n’est dupe : « parfois, les tragédies sont nécessaires pour rétablir l’ordre », commente l’homme.

Cersei va droit au but. Elle demande si la banque réclame son dû. L’homme répond qu’elle est comme son père, elle ne mâche pas ses mots. Il confirme que les dettes sont considérables et que les conflits en cours dans de nombreuses régions du royaume ne vont rien arranger car les guerres coûtent cher. Par ailleurs, les Lannister ont désormais de multiples ennemis, à commencer par les Tyrell dont la fortune ne peut plus couvrir le coût des combats puisqu’ils sont désormais hostiles à la Couronne.

Cersei comprend que la Banque de Fer préfère parier sur les vainqueurs. « Nous ne faisons pas de paris », corrige l’homme. « Nous investissons dans des entreprises dont nous estimons qu’elles ont des chances de réussir ». « Oui, c’est une manière sophistiquée de dire que vous faites des paris », répète Cersei.

Elle essaie de rassurer l’homme en indiquant qu’elle a – symboliquement – coupé la tête aux Aspics des Sables, que sa flotte contrôle le détroit… « La flotte d’Euron Greyjoy contrôle le détroit », corrige l’homme. Cersei est convaincue qu’il est loyal. « Pour l’instant », commente l’homme.

Ils s’engagent alors dans un vrai jeu politique : l’homme laisse entendre que Daenerys est puissante car elle possède des dragons contre lesquels des navires en bois ne peuvent pas grand-chose. De son côté, Cersei suggère qu’elle a un moyen de vaincre les dragons et que Daenerys est responsable de la fin de l’esclavage qui permettait à la Banque de Fer de gagner beaucoup d’argent grâce à ce trafic. L’homme reconnaît qu’effectivement, leurs profits issus de l’esclavage sont moins importants qu’avant.

Cersei rappelle une devise de la maison Lannister : ils paient toujours leurs dettes. Peut-on en dire autant d’anciens esclaves, de Dothrakis ou de dragons ? L’homme sourit en disant que décidément, elle est bien la fille de son père. Cersei lui propose de rester quelques jours à Port-Réal et lui promet que lorsqu’il repartira à Braavos, les dettes seront payées. Comment compte-t-elle s’y prendre ? Mystère…

Jon Snow négocie son départ de Peryredragon

Au sommet des falaises venteuses de Peyredragon, Tyrion rejoint Jon Snow qui s’y trouve déjà. Le Lannister explique qu’il est venu ici pour ruminer son échec de ne pas avoir prédit l’attaque contre les Greyjoy… mais il s’avère que Jon est bien meilleur en rumination que lui ! « Tu me donnes l’impression d’échouer à ruminer mon échec », plaisante Tyrion avec son humour habituel.

Jon Snow explique qu’il a l’impression d’être prisonnier sur l’île mais Tyrion répond que ce n’est pas le cas. Il est libre d’aller partout où il le souhaite à Peyredragon. Jon explique qu’on lui a pris son bateau, ce qui l’empêche de repartir. Tyrion réfute cette idée puis lui suggère de réfléchir à une solution pour compenser la perte de la flotte de Daenerys, en échange de quoi il essaiera d’en trouver une pour ses « morts vivants ». Jon est persuadé que Tyrion ne le croit pas sur l’existence des Marcheurs Blancs.

Tyrion explique qu’effectivement, au début, il n’y croyait pas car personne n’y croyait. Mais Mormont a affirmé les avoir vus, Jon également… et il fait davantage confiance à l’avis d’hommes comme eux qu’à l’avis général. Il a donc changé d’opinion sur le sujet. Jon se demande comment il peut convaincre des gens d’agir contre une menace à laquelle ils ne croient même pas. « C’est une bonne question », commente Tyrion. « Je sais que c’est une bonne question, je cherche une réponse », rétorque Jon.

Tyrion est convaincu que l’esprit de la plupart des gens n’est pas apte à concevoir des menaces de cette nature, il est bien plus facile de croire à un ennemi plus ordinaire comme peut l’être Cersei. Jon n’a qu’une idée en tête : être là pour son peuple afin d’affronter avec eux ce qui les attend. Il ne peut pas le faire s’il est retenu à Peyredragon et souhaiterait donc s’en aller.

Tyrion lui suggère de prendre le temps d’interroger les gens présents à Peyredragon pour savoir ce qu’ils pensent de la reine et prendre conscience que sa présence ici ne doit rien au hasard. Il estime que Daenerys ne bougera pas car elle ne peut pas modifier tous ses plans pour aller combattre un ennemi invisible sur la base d’une seule rencontre avec Jon Snow. Ce n’est pas une demande raisonnable. Jon s’éloigne en entendant de tels propos mais Tyrion lui demande s’il peut néanmoins lui apporter une quelconque aide.

Tyrion Lannister dans Game Of Thrones saison 7 épisode 3

Plus tard, on retrouve Daenerys dans la salle de commandement de Peyredragon et Tyrion lui fait part de la requête de Jon : il souhaite obtenir du verredragon. Daenerys ne comprend pas qu’on puisse évoquer quelque chose de trivial comme le verredragon alors qu’elle vient de perdre de précieux alliés. Tyrion explique qu’il perçoit Jon comme un potentiel allié. Il explique le rôle du verredragon dans l’élimination des Marcheurs Blancs.

Daenerys lui demande alors ce qu’il pense de ces histoires de Marcheurs Blancs. Tyrion déclare qu’il aimerait ne pas y croire mais que malheureusement, la vérité n’est pas toujours celle qu’on aimerait… Il est convaincu que Jon dit la vérité, par le simple fait qu’il soit venu à Peyredragon. En effet, n’importe qui lui aurait déconseillé de venir et s’il a fait le déplacement, c’est sans doute qu’il estime avoir une raison importante de le faire. Tyrion suggère de le laisser emporter du verredragon.

Après tout, si Jon raconte des bêtises, ça n’aura aucune conséquence pour Daenerys qui ne connaissait même pas l’existence de ce gisement. Tyrion estime que ça permettra de faire un pas dans la direction de Jon en lui offrant quelque chose dont il a besoin pour en faire un futur allié potentiel et lui donner une occupation pendant que de leur côté, ils se concentrent sur leur objectif du moment : la prise de Castral Roc.

Mais soudain, Daenerys se souvient de quelque chose qui l’a interpellée lors de sa conversation initiale avec Jon : Davos a mentionné qu’il avait reçu un coup de couteau dans le cœur pour son peuple et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Tyrion lui dit qu’il faut accepter que les gens du Nord aient parfois des « élans lyriques » car leur région est bien morne…

Le soleil se couche sur Peyredragon et l’on voit les dragons voler haut dans le ciel. Jon rejoint Daenerys alors qu’elle les contemple et elle explique qu’elle a donné à deux d’entre eux un prénom inspiré de celui de ses frères, Viserys et Rhaegar. Elle note que Jon a lui aussi perdu des frères. Puis elle explique que tout le monde croyait que les dragons avaient disparu et pourtant, elle en a trois. C’est une incitation à reconsidérer ce que l’on croit savoir sur le monde, des propos qui témoignent de son ouverture à l’idée que les Marcheurs Blancs existent réellement. Jon devine qu’elle a échangé avec Tyrion…

Daenerys lui annonce qu’elle a décidé de donner suite à sa requête : elle le laissera emporter du verredragon et mettra même à sa disposition les hommes dont il a besoin pour effectuer un forage. Jon Snow veut savoir si elle le croit quant à l’existence même de la menace (lui donne-t-elle du verredragon pour se débarrasser de lui poliment ou parce qu’elle est convaincue qu’il peut avoir une vraie utilité ?). Mais elle lui répond simplement : « Vous feriez mieux de vous mettre au travail, Jon Snow ». Il n’en saura pas plus pour l’instant.

A Winterfell, le quotidien s’organise

Winterfell se prépare à affronter l’hiver qui s’annonce et tout en contemplant la cour, Sansa s’enquiert des réserves de nourriture dont ils disposent, Baelish étant près d’elle comme une présence silencieuse. Les réserves ne sont pas bien importantes : de quoi tenir un an tout au plus. Elle veut savoir combien de temps a duré le plus long hiver du siècle et le mestre Wolkan lui répond qu’il ne sait pas exactement, il consultera les archives du mestre Luwin pour en savoir plus. Sansa ne peut que constater qu’ils n’ont pas assez de réserves. Il faut absolument rapatrier à Winterfell tous les stocks disponibles car si les peuples du Nord doivent venir se réfugier sur place, ils n’auront pas le temps de transporter de la nourriture avec eux.

Sansa inspecte ensuite un atelier qui fabrique des armures et s’étonne qu’elles ne soit pas doublées en prévision du froid de l’hiver qui s’annonce. Le mestre note qu’elle a raison et s’empresse d’aller en informer les hommes.

Baelish note que le commandement lui sied… puis constate que tout le Nord est tourné vers… le Nord, et la menace qui vient des terres qui s’y trouvent. Ça veut dire aussi qu’ils tournent le dos à Cersei. Baelish affirme qu’il connaît bien Cersei et ce qui peut arriver quand on lui tourne le dos.

Sansa le corrige en lui disant qu’il n’est pas celui qui connaît Cersei mieux que tout le monde à Winterfell. Baelish essaie de s’expliquer mais elle le coupe : Cersei a tué plusieurs personnes de sa famille, elle n’a pas besoin qu’on lui rappelle qu’elle est dangereuse. Baelish lui dit alors qu’il peut se passer deux choses : soit les morts l’emportent sur les vivants, auquel cas c’est la fin ; soit les vivants l’emportent… et dans ce cas, elle doit se battre jusqu’au bout. « Tout le monde est ennemi, tout le monde est ami, toutes les séries d’événements envisageables se produisent en même temps », commente Baelish d’un ton mystérieux. « Vivez de cette manière et rien ne vous surprendra. Tout ce qui se produira sera quelque chose que vous aurez déjà vu avant ».

Soudain, on appelle Sansa à l’entrée du château. Elle arrive aussitôt et trouve une foule rassemblée sur place avec, au milieu, un visiteur totalement inattendu : Bran Stark. Ils se regardent longuement sans mot dire. « Bonjour, Sansa », dit Bran. Elle se jette aussitôt dans ses bras et l’enlace. Elle l’a quitté petit garçon, il est devenu homme.

Bran Stark de retour à Winterfell

Plus tard, ils se retrouvent en tête à tête auprès de l’arbre sacré et Sansa dit qu’elle aimerait que Jon soit là. Bran approuve : il doit lui parler. Sansa estime qu’étant le dernier fils légitime vivant de Ned Stark, il est Seigneur de Winterfell… mais Bran indique qu’il ne pourra jamais jouer ce rôle car il est la Corneille à Trois Yeux. Sansa ne sait absolument pas ce que ça signifie et Bran a du mal à l’expliquer. Elle le prie d’essayer.

Il explique alors qu’il voit tout ce qui s’est passé, tout ce qui est arrivé à tout le monde, tout ce qui se passe en ce moment même. Ça lui arrive par fragments et il doit apprendre à mieux voir pour être prêt lorsque la Longue Nuit commencera. Il explique qu’il a été formé par la Corneille à Trois Yeux, c’est comme ça qu’il a appris ce qu’il sait à l’heure actuelle. Sansa lui demande à nouveau d’expliquer… et il lui dit qu’il est désolé pour tout ce qui lui est arrivé, désolé que ça se soit passé ici, dans leur propre foyer. Il donne des éléments précis sur le mariage de Sansa et, choquée (sans doute autant par sa clairvoyance que par le souvenir de ces moments tragiques), elle s’éloigne.

La guérison (pas si) miraculeuse de Jorah

A Villevieille, l’archimestre Ebrose examine Jorah Mormont qui porte des cicatrices mais plus aucune trace de l’infection par la léprose. Le mestre laisse entendre que la peau malade a été raclée puis que quelqu’un a appliqué un onguent. Mais évidemment, il n’accuse personne ouvertement et de son côté, Jorah affirme qu’il s’est subitement mis à se sentir mieux, que c’est peut-être lié au climat. Le mestre lui annonce qu’il va le laisser repartir car ils ont besoin de la chambre pour les personnes infectées… et il n’a plus aucune trace d’infection.

« Tarly, j’aimerais vous parler dans mon bureau ce soir », conclut l’homme avant de partir. Jorah demande à Sam ce qui va lui arriver et il répond qu’il en saura plus le soir. Jorah explique qu’il doit sa vie à Daenerys (et à Sam), il compte donc retourner auprès de sa Reine. Sam lui confie que son père, Jeor Mormont, lui a sauvé la vie plusieurs fois ; d’une certaine manière, il lui a rendu la pareille à travers son fils. Sam lui serre la main et s’en va. Jorah contemple une dernière fois le carré de lumière de sa cellule… Une longue route l’attend.

Le soir venu, Samwell se fait évidemment disputer par le mestre Ebrose car il aurait pu attraper lui-même l’infection voire la répandre dans la Citadelle entière… mais il ne l’a pas fait. La procédure était difficile et de nombreux mestres accomplis ont échoué. Samwell explique qu’il a réussi parce qu’il a bien suivi les instructions. L’homme le félicite puis le conduit devant une pile de vieux livres en train de moisir et lui dit que pour sauver ces écrits, il va falloir les recopier. Ce sera sa punition pour avoir enfreint les règles mais il ne sera pas exclu de la Citadelle.

La prise de Castral Roc

Daenerys réfléchit à la stratégie qu’elle doit maintenant adopter et pour elle, l’objectif est clair : il faut détruire la flotte d’Euron Greyjoy et il n’y a qu’une seule façon d’y parvenir. Il faut chevaucher un dragon et aller brûler tout ce petit monde. De la folie, selon Tyrion. Daenerys a beau croire que les dragons sont invincibles, il suffirait d’une flèche pour que ça finisse très mal. En tant que Reine, elle ne peut pas courir un tel risque.

Les Immaculés sont justement sur le point d’arriver à Castral Roc… mais la situation s’annonce périlleuse car les habitants du château savent qu’ils arrivent. Voilà qui ne rassure pas Missandei, inquiète pour Ver Gris. Tyrion indique que sa sœur est persuadée qu’il n’a qu’un but dans la vie : détruire la maison Lannister. Il s’attend donc à ce qu’elle soit prête à les accueillir.

Justement, à Castral Roc, tout le monde est extrêmement bien organisé et l’on assiste à une scène de bataille en extérieur… qui semble tourner en faveur des Lannister.

Mais il s’avère qu’ils ont un point faible… de taille ! Tyrion explique que son père s’est assuré que Castral Roc soit une véritable forteresse mais il y a un aspect qu’il a négligé : les égouts. Il s’estimait au-dessus de cette tâche et l’a donc déléguée à une personne de bas étage : lui. Et comme on l’empêchait d’accueillir des femmes à Castral Roc, il a prévu quelque chose dans les égouts pour satisfaire ses penchants : un petit passage inaperçu… par lequel on voit justement des Immaculés s’engouffrer dans le château et ouvrir la porte au reste de l’armée.

Tyrion prédit le déroulement de la bataille et explique que malgré leur infériorité à bien des égards par rapport aux Lannister, les Immaculés se battent pour quelque chose en lequel ils croient, contrairement aux Lannister qui se battent par peur de Cersei. Et c’est précisément pour ça qu’ils gagneront.

On voit Ver Gris retirer son casque sur des remparts jonchés de cadavres en commentant qu’il ne reste plus personne debout. Il note néanmoins qu’il était censé y avoir beaucoup plus d’hommes… mais où sont-ils tous passés ?

On découvre alors deux choses : d’abord, que la flotte entière d’Euron Greyjoy est aux abords de Castral Roc… Ensuite, que Jaime est à la tête d’une armée gigantesque en mouvement !

On pense d’abord qu’il arrive à Castral Roc pour défendre la propriété familiale… mais on comprend vite qu’il se trouve ailleurs : à Hautjardin. Il finit par entrer dans une pièce où se trouve Olenna Tyrell et lui annonce que c’est fini, que son armée est vaincue. Elle indique qu’elle s’y attendait et note que dans sa maison, ils n’ont jamais été doués pour la bataille.

Jaime est au courant que Castral Roc a été pris mais la propriété n’a plus d’importance stratégique, elle abrite seulement des souvenirs d’enfance et il est persuadé que les Immaculés ne pourront pas en garder le contrôle car Euron a détruit leur flotte et que les réserves de nourriture ont été vidées.

Olenna, lucide, sait qu’elle va mourir. Elle demande à Jaime comment il va s’y prendre pour la tuer, s’il va utiliser son épée, l’ancienne épée de Joffrey baptisée « Pleurs de veuve », un nom qui prend soudain un sens différent. Olenna laisse entendre que Joffrey était un con. Elle avoue qu’elle a fait des choses innommables (ou a été témoin de choses innommables) pour protéger sa famille.

Ça ne l’a jamais empêchée de dormir. Elle avoue que Cersei est allée au-delà de ce qu’elle était capable d’imaginer. Olenna constate à quel point Jaime aime sa sœur et note que c’est un « pauvre idiot » car ça causera sa perte. « C’est possible », admet-il. Il estime cependant qu’il est inutile d’en discuter avec elle. Il finit par se lever et lui dit que Cersei avait envisagé les pires tortures pour la tuer… mais qu’il l’a convaincue d’y renoncer.

A la place, il lui sert un verre de vin, y verse du poison et lui tend le verre. Il promet que sa mort sera indolore. Elle boit d’une traite l’intégralité du verre et a le temps d’expliquer qu’elle détesterait mourir comme est mort Joffrey, en s’étranglant littéralement. Un horrible spectacle pour elle, comme pour Jaime sans doute. Elle explique que ce n’était pas ce qu’elle avait prévu… mais elle n’avait jamais vu le poison en action avant. « Dites-le à Cersei, je veux qu’elle sache que c’était moi », conclut-elle.

Tous les résumés de Game Of Thrones saison 7

    Episode 1 : Peyredragon (16 juillet 2017)
    Episode 2 : Du Typhon (23 juillet 2017)
    Episode 3 : La Justice de la Reine (30 juillet 2017)
    Episode 4 : Le Butin de la Guerre (6 août 2017)
    Episode 5 : Fort-Levant (13 août 2017)
    Episode 6 : Au-delà du Mur (20 août 2017)
    Episode 7 : Le dragon et le loup (27 août 2017)

Sommaire : tous les résumés des épisodes de Game Of Thrones


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9 commentaires sur “Game Of Thrones saison 7 épisode 3 : La Justice de la Reine
  • Maxence

    Bonjour,

    J’apprécie beaucoup vos résumés
    Or je les regardais spécialement pour les explications qui étaient données pour les précédentes saisons, ici il n’y a plus aucune explication donnée, c’est dommage
    Par exemple à la fin de cet épisode, ce qui se passe n’est pas forcément clair dans l’épisode comme dans ce résumé, une explication aurait été bienvenue

    • Marlène

      Bonjour, il me semble qu’il serait plus simple de dire ce que vous ne comprenez pas que de me reprocher de ne pas assez expliquer pour vous. Moi, j’ai compris… donc je ne vois pas particulièrement ce qu’il y a à expliquer de plus.

      Olenna Tyrell révèle à Jaime la vérité : elle a tué Joffrey. Ce que l’on peut constater, en tant que spectateur, c’est que même si elle meurt, symboliquement c’est elle qui « gagne » le jeu de pouvoir car elle a tiré les ficelles jusqu’au bout. Mais là on est dans l’interprétation et plus dans le résumé.

    • Leonard

      C’est pourtant très clair… peut être est-ce la série qui est d’un niveau trop élevé pour vous?

  • Claude

    Bonjour
    Toujours très bien utile ces résumés mais je note une petite erreur à corriger :
    Quand, saison 7/ép3, Euron parle « en frères » de préférence sexuelles à Jaime, il s’informe sur les préférences de Cerceï, pas celles de Jaime.
    Il faut donc remplacer il par elle dans ta phrase.

    • Marlène

      Merci, j’ai modifié !

  • Pierrick

    Enorme merci pour tous ces résumés brillamment réalisés.

    • Marlène

      De rien, merci pour le message !

  • Abakar Abdramane Achene

    Salut, j ai tellement apprécié votre résumé

    • Allée des Curiosités

      Merci pour le commentaire !



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