Retrouvez sur cette page le résumé complet de l’épisode 3 de Game Of Thrones, saison 6, écrit par David Benioff et D.B. Weiss et réalisé par Daniel Sackheim. Il s’agit d’un résumé détaillé avec spoilers.
Si vous appréciez ces résumés, qu'ils vous aident à comprendre l'histoire ou à vous remettre en tête ce que vous aviez oublié, vous pouvez soutenir mon travail en passant par ce lien pour faire des achats sur Amazon. Grâce à vous, je toucherai une petite commission sur les ventes :)
Game Of Thrones saison 6 épisode 3
A Châteaunoir
Davos est stupéfait en retournant dans la salle où reposait Jon Snow et en le découvrant en train de respirer. Jon s’assoit lentement, le souffle toujours court et les traces de poignard toujours béantes sur son ventre. Lorsqu’il les voit, il paraît choqué et respire d’autant plus fort, en proie à une panique évidente. Il tente de se lever et Davos le prend dans ses bras. Mélisandre arrive à son tour et semble stupéfaite de sa propre réussite.
« Ils m’ont poignardé. Olly m’a plongé un couteau dans le cœur ».
Tels sont les premiers mots de Jon à son réveil, l’amère réalisation d’avoir été trahi. Mélisandre s’approche de lui et lui demande ce qu’il a ressenti après sa « mort », où il est allé. Jon répond qu’il n’y avait absolument rien après la mort, le néant. La prêtresse rouge estime que le Maître de la Lumière l’a laissé revenir pour une bonne raison… mais laquelle ? Elle émet l’idée que Stannis n’était peut-être pas le futur Roi destiné à monter sur le Trône de Fer, qu’il s’agit peut-être en fait du destin auquel Jon est promis.
Davos demande à Mélisandre de sortir et de les laisser. Il ferme la porte derrière lui. « Vous étiez mort et vous ne l’êtes plus », commente-t-il, abasourdi. Il comprend que Jon soit lui aussi sous le choc. Le Lord Commandant confirme : il ne comprend pas ce qui lui vaut d’être ressuscité. Il a pris des décisions qui l’ont conduit à se faire assassiner… alors pourquoi a-t-il obtenu une chance de revenir parmi les vivants ?
Jon est plongé dans le désarroi car il se réveille avec l’impression d’avoir échoué, de ne pas savoir comment s’y prendre puisque ses décisions n’ont pas été plébiscitées. Davos lui conseille de continuer à se battre pour « évacuer toute la merde »… et de continuer à échouer car visiblement, il ne s’en sort pas trop mal :)
Le jour se lève dans la cour de Châteaunoir et tous les hommes se rassemblent dans la cour, stupéfaits de voir Jon Snow parmi eux. Il y a là beaucoup de Sauvageons et Jon, à pas hésitants, fend la foule jusqu’à arriver devant Tormund. L’homme lui explique que tout le monde le prend pour une sorte de Dieu. « Je ne suis pas un Dieu », rétorque Jon. Tormund ne s’embarrasse pas de politesses convenues : « Je sais, j’ai vu ta queue… et quel Dieu aurait une queue aussi petite ? » Voilà, c’est dit.
Jon le serre dans les bras puis va faire de même avec Edd. Ce dernier constate que Jon a toujours les yeux marron (le signe qu’il n’a pas été touché par les Marcheurs Blancs) et lui demande s’il se sent comme d’habitude, Jon acquiesce et ils se sourient, retrouvant une complicité immédiate.
En pleine mer, sur un bateau
Nous retrouvons Vère, la jeune Sauvageonne avec qui Samwell Tarly était parti pour la Citadelle des Mestres de Villevieille. Sam est en proie à un mal de mer intense même s’il tente de faire bonne figure. Vère lui explique que la « mer » s’appelle ainsi car elle donne l’impression d’être bercé comme une mère berce son enfant. Elle précise qu’à l’époque où elle avait appris cette croyance, elle ne savait pas lire. Elle demande soudain à Sam s’il va vomir, il répond par la négative… et vomit aussitôt. Elle lui tend de l’eau.
Pendant qu’il se rince la bouche, elle explique que selon le capitaine, ils ne tarderont plus à arriver à Villevieille, présentée comme « la plus belle ville de Westeros ». Sam tempère aussitôt son enthousiasme en lui expliquant que la Citadelle n’autorise ni les femmes ni les enfants à y séjourner. Vère est convaincue qu’ils pourront faire une exception, comme cela a été le cas à Châteaunoir alors que la Garde de Nuit n’autorisait pas les femmes à l’origine.
Mais Sam lui explique qu’à la Citadelle, il n’y a ni Jon Snow ni mestre Aemon pour se montrer compréhensif. Vère déclare alors que ce n’est pas grave, elle vivra à Villevieille. Sam commente : « Toute seule et sans argent ? » Il lui annonce alors qu’ils ne vont pas à Villevieille… mais dans à Corcolline, dans le Bief, sa ville natale. Il compte confier Vère aux bons soins de sa mère et de ses sœurs.
Mais Vère est mécontente car Sam avait juré de l’emmener partout où il irait. Il lui explique qu’il veut sa sécurité avant tout. Et devenir mestre pour aider Jon Snow et tous les gens qu’il aime… surtout Vère et le petit Sam. Il avoue à demi-mot être amoureux d’elle. Vère explique qu’elle le sait, de la même manière que son enfant, le petit Sam, le sait aussi. Elle lui obéira et déclare qu’elle lui fait confiance. « Je préférerais que tu me fasses une scène », avoue Samwell. « Je ne ferai jamais ça au père de mon fils », décrète Vère. La réponse de Sam est sans appel : il vomit.
Au-delà du Mur
Bran Stark est de nouveau plongé dans une vision du passé aux côtés de la Corneille à Trois Yeux. Il se trouve cette fois-ci à Dorne, à la Tour de la Joie située dans les montagnes. C’est la fin de la rébellion de Robert Baratheon. On voit un jeune Ned Stark aux côtés d’Howland Reed, le père de Meera. Ensemble, ils s’approchent de la tour, gardée par Ser Arthur Dayne et Ser Oswell Whent. Ned Stark leur demande pourquoi ils n’étaient pas au Trident et ils répondent que s’ils avaient été présents, « l’Usurpateur serait mort et enterré ».
Ned Stark indique que le Roi fou est mort, Rhaegar Targaryen également. « Vous ne l’avez pas protégé », note-t-il. Mais Dayne annonce que s’ils sont ici, lui et Whent, c’est à la demande de Rhaegar qui leur avait ordonné de garder la tour. « Où est ma sœur ? » demande alors Ned. Dayne lui souhaite bonne chance pour les guerres à venir et enfile son heaume… avant de tirer ses épées en déclarant. « Commençons ». Ned le corrige : « Non. Finissons ».
Lui et ses hommes tirent aussi l’épée et un court combat éclate. Arthur Dayne étant un chevalier très habile, il parvient à se débarrasser de la plupart des hommes du Nord qui accompagnent Stark. Ned abat lui-même Oswell Whent puis se retrouve en combat singulier face à Arthur Dayne. Étonnamment, Dayne le désarme sans peine… « Il est bien meilleur que mon père », commente Bran. « Sans aucun doute », renchérit la Corneille.
C’est Howland Reed qui sauve la vie de Ned Stark en poignardant Dayne par l’arrière. Gêné d’avoir été aidé, Ned assène finalement le coup fatal à Arthur Dayne.
Ned se rue vers la tour… et Bran veut lui emboîter le pas mais la Corneille lui annonce qu’il est temps de quitter cette vision, ils reviendront plus tard. Désobéissant, Bran interpelle son père… et étonnamment, Ned se retourne un bref instant comme s’il l’entendait, avant de se précipiter vers la tour de la Joie.
Mais Bran est ramené dans l’instant présent par la Corneille et, comme à chaque fois, il lui en veut de le tirer ainsi de ses visions. Il est certain que son père est parvenu à l’entendre quand il l’a appelé mais la Corneille lui dit que Ned n’a sans doute entendu que le vent car le passé est déjà écrit et l’encre sèche, on ne peut rien y changer. Bran veut retourner dans le passé et savoir ce qu’il y a dans la tour. La Corneille lui rappelle que s’il part trop longtemps dans ses visions, il finira par ne jamais en revenir.
Le jeune homme, amer, demande pourquoi il aurait envie de revenir si c’est pour se retrouver infirme à parler avec un vieillard qui vit dans un arbre ! La Corneille répond qu’il comprend son point de vue et que s’il est resté lui-même mille ans cloué à un arbre, c’est parce qu’il l’attendait. Il rassure Bran : il ne séjournera pas éternellement dans un arbre mais s’il veut partir, il doit apprendre. « Apprendre quoi ? » demande le jeune homme. « Tout ».
Dans la Mer Dothrak
On retrouve Daenerys en train de marcher avec le khalasar dans la Mer Dothrak, cette immense plaine herbeuse où vivent les Dothrakis. On la conduit à Vaes Dothrak, où siège le dosh khaleen, d’anciennes khaleesis. C’est là que Daenerys, en tant que veuve de khal, est censée finir sa vie. La jeune femme réalise à quel point elle est tombée bien bas : elle marche à pied tandis que Khal Moro la pousse du pied en lui disant sans cérémonie de « se bouger le cul ».
Daenerys pénètre dans le temple et est laissée au milieu des femmes. Contre son gré, elles la déshabillent et lui donnent les vêtements rituels du dosh khaleen. Elle proteste mais la femme qui semble la plus âgée allume une torche dans un brasier en lui disant qu’elle sait qui est Daenerys car elle était là quand elle a mangé un cœur d’étalon. Elle lui reproche de ne pas être venue au temple tout de suite après la mort de son mari car c’est ce que doit faire une veuve, quel que soit son statut antérieur.
Elle explique que tous les khalasars sont revenus à Vaes Dothrak pour une grande célébration au cours de laquelle ils vont décider quelles villes feront l’objet de leurs futurs pillages. La femme annonce à Daenerys qu’ils décideront aussi de son sort : avoir le droit de rester parmi les femmes du dosh khaleen… ou pas. Que lui arrivera-t-il si les khalasars estiment qu’elle a enfreint les règles en voyageant après la mort de son mari ?
A Meereen
Varys, assis sur les marches de la grande pyramide, s’évente et demande aux gardes vêtus de cuir comment ils font pour supporter leur vêtement par cette chaleur. Varys a fait venir une femme, Vala, devant lui. Elle a l’impression qu’il va la torturer mais il répond qu’il n’est pas un tortionnaire même si, selon lui, la torture a son utilité car elle permet d’obtenir des réponses. « Elles sont souvent fausses », commente-t-il, en ajoutant que son rôle à lui est de trouver la bonne réponse, ce qu’il fait en « rendant les gens heureux ». Varys cherche toujours à savoir qui se cache derrière les Fils de la Harpie, qui sèment la terreur à Meereen.
Varys annonce à Vala qu’il sait qui elle est. Elle a vendu son corps comme prostituée… et a aidé les Fils de la Harpie à assassiner des Immaculés et des Puînés. Elle répond que ces deux groupes sont des soldats étrangers, venus avec une reine étrangère détruire leur ville. Varys lui répond qu’il comprend son point de vue mais que le sien est différent. Il sait qu’elle a un fils, Dom… et il déclare que l’enfant ne risque rien car il épargne toujours les innocents.
Varys lui rappelle qu’elle a comploté contre la Reine et que pour ça, elle risque la peine de mort. Vala rétorque qu’elle ne peut rien révéler à Varys car si elle le fait, les Fils de la Harpie la tueront. Varys a tout prévu : il lui annonce qu’il a déjà réservé deux places, pour une mère et son fils, sur un bateau en partance pour Pentos le lendemain à l’aube… et qu’elle aura même un petit pécule pour s’en sortir. « Petit » au point que Varys lui-même n’arrive pas à le porter seul…
Il ordonne à Vala de faire un choix : révéler ce qu’elle sait sur les Fils de la Harpie… ou mourir pour avoir trahi sa Reine, en laissant son fils seul.
Changement de décor… Tyrion est assis à une table, en compagnie de Missandei et de Ver Gris. Il leur demande des idées pour passer le temps mais Missandei, toujours distinguée, ne parle pas. Tyrion note qu’elle parle 19 langues et qu’il doit bien lui arriver parfois d’avoir des conversations ! Il conste que Missandei et Ver Gris passent beaucoup de temps ensemble et leur demande de quoi ils parleraient s’il n’était pas là.
« Des patrouilles », répond Ver Gris. « Ça, c’est un rapport, pas une conversation », répond Tyrion avec humour, avant d’ajouter : « L’histoire est faite de grandes conversations dans de splendides décors ». Missandei demande de qui est la citation et il répond. « De moi ». Missandei reste interdite. Tyrion tente de détendre l’atmosphère et leur propose de jouer. Ver Gris note que ce sont les enfants qui jouent tandis que Missandei explique que son maître lui demandait parfois de jouer. Tyrion se corrige : « Non, je ne parlais pas de ce genre de jeux ».
Il leur parle de jeux amusants, de jeux à boire… mais les deux restent imperturbables, notant qu’ils ne boivent pas d’alcool. « Pour l’instant », répond Tyrion. Il leur propose un jeu à boire où il doit deviner leur passé… mais comme ils ne peuvent pas boire, c’est compliqué !
Heureusement, l’arrivée de Varys le sauve de l’embarras. Le maître des chuchoteurs a obtenu ce qu’il voulait : Vala a parlé. Les Fils de la Harpie sont financés par les maîtres d’Astapor et de Yunkaï, avec l’aide de Volantis. Autrement dit, toutes les cités de la baie des Esclaves participent au financement de la rébellion, en particulier les villes que Daenerys avait conquises et qui ont été reprises. Missandei laisse entendre que les maîtres ne comprennent qu’un seul langage : celui du combat. Une bataille semble inévitable, même si Tyrion semble vouloir l’éviter.
A Port-Réal
On retrouve Qyburn entouré d’une multitude d’enfants des rues. Il prend des nouvelles d’un petit garçon au visage tuméfié, qui était visiblement battu par son père. Qyburn le rassure en disant qu’il ne reviendra pas, « ils s’en sont occupés ». Un autre enfant demande si Varys va revenir… et l’on comprend que le maître des chuchoteurs se servait des enfants pour obtenir des informations. Ce sont ses fameux « oisillons ».
Qyburn déclare que selon lui, Varys ne reviendra pas… et il offre aux enfants des prunes confites de Dorne en échange de la promesse qu’ils lui apporteront des informations. Il aidera tous ceux qui lui rapporteront des bruits de couloir.
Les enfants restent ébahis en voyant entrer dans la pièce le mystérieux Robert Fort, le chevalier à la carrure impressionnante qui garde Cersei dans un silence absolu. Et même si l’on s’en doutait, on a enfin confirmation de l’information : il s’agit bien de Ser Gregor Clegane que Qyburn a ramené d’entre les morts. Il est accompagné de Jaime et Cersei… et Qyburn fait sortir les enfants. Jaime demande à Qyburn ce qu’il a fait à l’homme. « Différentes choses », répond le mestre. « Est-ce qu’il comprend ce qu’on lui dit ? » demande Jaime. « Enfin, en supposant qu’il ait un jour été capable de comprendre des phrases complètes ».
Son ironie amène l’homme à se retourner aussitôt vers lui. « Il comprend », confirme Qyburn. Jaime veut que Qyburn ordonne à Clegane d’aller écraser la tête du Grand Moineau. Cersei rappelle que l’homme est très entouré et que Clegane n’aura pas besoin de s’en charger. Il n’aura qu’un adversaire à affronter. Jaime demande à sa sœur si elle a été placée en accusation officiellement par la Foi militante. « Pas encore », répond-elle. « J’ai hâte de voir ce duel là », commente-t-il.
Cersei ordonne à Qyburn de trouver des oisillons à Dorne, à Hautjardin, dans le Nord. Elle veut savoir si quelqu’un tente de profiter de ses malheurs… et qui est contre elle.
Pycelle, l’ancien mestre, siège toujours au Conseil restreint… et ne s’est toujours pas remis de la nomination de Qyburn, qu’il juge arrogant et dangereux. Il note que si Qyburn a été chassé de la Citadelle des mestres, ce n’est pas anodin et qu’il y a une bonne raison à ça. Olenna Tyrell et les autres membres du Conseil l’écoutent patiemment. « Ce qu’il a fait à Gregor Clegane est une abomination ». Pycelle continue à parler tandis que Clegane entre justement dans la salle avec Cersei et Jaime. Pycelle poursuit, imperturbable : « Je pense qu’il faudrait mieux détruire la bête ».
Soudain, il constate que tout le monde regarde dans une même direction. Oops, Clegane est là…
Olenna Tyrell explique qu’elle a été invitée au Conseil pour évoquer des sujets pressants, comme l’emprisonnement de la Reine par exemple… Cersei répond qu’effectivement, il est temps d’en parler… sauf qu’Olenna ne parlait pas d’elle mais de Margaery. « Vous n’êtes pas l’épouse du Roi », rappelle-t-elle, ajoutant avec malice qu’elle sait bien que dans sa famille, toutes ces histoires d’époux et de famille sont un peu confuses, faisant référence de manière non dissimulée à l’inceste entre Cersei et Jaime. Kevan Lannister indique que Cersei n’a pas sa place au Conseil… mais Jaime rappelle qu’en tant que Lord Commandant de la Garde Royale, lui y a tout à fait sa place. Il prend donc une chaise.
Cersei demande à son oncle s’il compte venger Myrcella… et Jaime ajoute que ceux qui ont tué Myrcella ont aussi renversé les Martell. Il laisse entendre qu’ils pourraient trouver un terrain d’entente commun. Cersei a elle aussi pris une chaise et attend des réponses. Elle note : « Vous ne pouvez pas nous chasser ». Kevan répond qu’effectivement, ils ne peuvent pas les chasser… mais qu’ils ne peuvent pas non plus les retenir. « A moins que cette chose ne nous assassine tous », ajoute-t-il en regardant Gregor Clegane, muet dans son armure. Il se lève et sort, suivi de Mace Tyrell et des autres, dont Pycelle qui s’empresse de passer devant Clegane, apeuré.
Le jeune roi Tommen, pendant ce temps, va trouver le Grand Moineau avec l’intention de lui demander des comptes sur ce que sa mère a subi. Il explique que Cersei aimerait voir la tombe de sa fille mais l’homme refuse tant qu’elle n’aura pas expié ses fautes. Tommen rappelle ce que Cersei a vécu, son humiliation et estime que c’est suffisant pour expier mais ce n’est pas l’avis du religieux. Il déclare qu’il respecte beaucoup le Roi. Il explique que le mensonge habite Cersei mais que l’amour de la Mère prend le dessus quand elle parle de Tommen, il prend le pas sur le mensonge.
Le Grand Moineau déclare qu’il n’a jamais connu l’amour d’une mère et commence peu à peu à attendrir le jeune Roi. Il lui explique que si Cersei a entrepris la marche punitive, c’était avant tout pour retrouver son fils. Il invite Tommen à s’asseoir à ses côtés et lui rappelle qu’un bon souverain écoute toujours ses conseillers les plus sages… et qu’il n’y a pas plus sage que les Dieux. Le religieux est en train, doucement, de pousser Tommen à l’écouter. Tommen note justement que Tywin disait la même chose.
L’homme lui explique qu’il y a du bon en chaque personne et qu’ils doivent s’entraider pour faire ressortir cette bonté. Sous-entendu : l’amour de Cersei pour Tommen laisse entendre qu’elle n’est pas perdue… et Tommen doit s’allier à la Foi Militante pour faire émerger la bonté de Cersei.
A Braavos
Arya est revenue dans la Demeure du Noir et Blanc… mais elle est toujours aveugle et continue à se faire battre par la jeune femme qui assure sa formation au sein des Sans-Visage… et à se faire interroger avec la question usuelle : « Qui es-tu ? » Elle répond parfois encore qu’elle est Arya Stark. « Qui est Arya Stark ». Arya explique qu’elle avait un père, Eddard, une mère, Catelyn, une soeur, Sansa, et quatre frères. Puis elle se corrige. « Trois frères : Robb, Bran, Rickon, et un demi-frère : Jon ». « Où sont-ils maintenant ? » lui demande-t-on. « Ils sont peut-être tous morts ».
La jeune femme lui demande de lui parler du Limier. « Il est mort aussi ». Elle explique qu’il était sur la liste d’Arya et qu’elle devait le tuer mais qu’elle l’avait finalement retiré de sa liste car elle voulait et ne voulait pas sa mort en même temps.
Dans ses explications, elle parle d’Arya au féminin, trahissant le fait qu’elle ne s’est pas encore complètement détachée de son identité d’avant. Or, pour intégrer les Sans-Visage, elle doit renoncer à tout ce qu’elle était. A chaque fois qu’elle l’oublie, elle se fait battre.
Entre bagarres et interrogatoires, Arya révèle les autres noms qui figuraient sur sa liste : Cersei Lannister, Gregor Clegane, Walder Frey. « C’est une courte liste, tu es sûre de ne pas oublier quelqu’un ? » demande la jeune femme. Arya répond : « Quel nom souhaites-tu qu’une fille donne ? » Une réponse qui laisse entendre qu’elle est presque prête car les Sans-Visage commettent les meurtres qu’on leur commande… Arya finit enfin par bloquer le bâton de la jeune femme quand elle tente de la frapper.
Jaqen H’ghar arrive alors derrière elle. La jeune femme sort, laissant une Arya tuméfiée face à lui. Il lui demande à nouveau de donner son nom, promettant de lui rendre la vue si elle le fait. Mais Arya ne cède pas. Ils s’assoient ensemble près de la fontaine magique auprès de laquelle les gens en fin de vie viennent s’abreuver pour mourir paisiblement… et Jaqen lui sert une tasse de l’eau mystérieuse de la fontaine en lui disant que si une fille n’est personne, alors elle n’a rien à craindre en buvant le breuvage.
Arya hésite un bref instant… mais boit. Elle rouvre les yeux et découvre que le breuvage lui a rendu la vue. « Qui es-tu ? » demande Jaqen H’ghar. « Personne », répond-elle.
A Winterfell
Lord Omble se présente devant Ramsay Bolton et annonce qu’il veut se rallier à lui… comme Lord Karstark l’a fait. Omble ne mâche pas ses mots et déclare qu’il sait que Ramsay a tué son père et qu’il aurait bien fait de même avec le sien si celui-ci ne s’était pas décidé à mourir tout seul ! Omble vient annoncer à Bolton que Jon Snow a laissé les Sauvageons franchir le mur… Il explique qu’il a toujours lutté contre les Sauvageons mais que là, il ne peut plus le faire seul. Ramsay lui demande s’il est venu réclamer de l’aide à Winterfell.
Omble explique que selon lui, il faut s’entraider car pour fuir le froid, les Sauvageons vont forcément descendre vers le Sud et arriver très vite à Winterfell. Ramsay Bolton est convaincu qu’il peut résister aux Sauvageons. « Mais pas à Jon Snow » lui rétorque Omble, arguant que le Lord Commandant de la Garde de Nuit connaît le château mieux que quiconque. Bolton lui ordonne de prêter allégeance à sa maison et de s’agenouiller… mais Omble refuse. Il explique que Roose Bolton respectait la tradition : il avait servi Robb Stark, le reconnaissait comme Roi du Nord… Lui ne s’embarrasse pas de serments (d’où le titre de l’épisode). En revanche, il est venu avec un cadeau.
Le cadeau n’est autre que deux prisonniers. Osha (« Une fille sauvage comme je les aime », commente Ramsay)… et un jeune garçon (« Comme Karstark les aime »). Un jeune garçon qui n’est autre que Rickon Stark, désormais adolescent. Ramsay demande une preuve de l’identité du prisonnier et l’on apporte la tête de son loup géant, Broussaille. Ramsay sourit de toutes ses dents… et annonce : « Bienvenue chez vous, Lord Stark ».
A Châteaunoir
Les principaux instigateurs de la rébellion contre Jon Snow sont montés sur une plateforme, la corde au cou. Il y a là Alliser Thorne, Olly, Othell Yarwyck et Bowen Marsh. Jon Snow leur demande s’ils ont des dernières paroles à prononcer. « Vous devriez être mort, c’est mal », commente Bowen Marsh. « Tout comme le fait de m’avoir tué », réplique Jon. Othell demande à Jon d’écrire à sa mère pour lui dire qu’il est mort au combat.
Alliser Thorne déclare quant à lui qu’il avait le choix entre trahir le Lord Commandant et trahir la Garde de Nuit. Il reproche une nouvelle fois à Jon Snow d’avoir ouvert le Mur à une armée de tueurs et de pilleurs, les Sauvageons. Il ne regrette pas son choix, même s’il le conduit à la mort. « Je me suis battu, j’ai perdu », reconnaît-il tout en disant à « Lord Snow » que pour sa part, il devra se battre toute sa vie.
Olly, enfin, est le dernier. C’est lui que Jon a le plus de mal à regarder, lui dont la trahison a été la plus douloureuse. Et Olly n’a pas une seule parole pour lui. Jon tire l’épée… et avec une hésitation indiscutable, tranche la corde qui retient la plateforme. Les pendus se retrouvent à se balancer au bout de leur corde. Edd dit à Jon qu’il devrait brûler les corps. « Tu devrais le faire », corrige Jon en retirant son manteau noir de la Garde de Nuit.
Il le tend à Edd en lui disant de le brûler aussi… et lui annonce qu’il lui laisse Châteaunoir. « Mon tour de garde a pris fin », annonce-t-il, signe qu’il abandonne son poste.
Tous les résumés de Game Of Thrones saison 6
Episode 1 : La femme rouge
Episode 2 : A la maison
Episode 3 : Briseur de serments
Episode 4 : Le livre de l’étranger
Episode 5 : La porte
Episode 6 : Sang de mon sang
Episode 7 : L’homme brisé
Episode 8 : Personne
Episode 9 : La bataille des bâtards
Episode 10 : Les vents de l’hiver
Consultez aussi un résumé entier de la saison 6 si vous voulez connaître en un seul article les rebondissements de la série !
Les commentaires du blog sont actuellement fermés.