La Servante Ecarlate saison 1 épisode 6 : La Place d’une femme


Vous pourrez lire ci-dessous le résumé de l’épisode 6 de la saison 1 de la série La Servante Ecarlate. Il a été réalisé par Floria Sigismondi sur un scénario de Bruce Miller, tiré du roman de Margaret Atwood, The Handmaid’s Tale.

Ce résumé récapitule tous les éléments importants à retenir dans l’épisode, je vous conseille donc de le regarder avant de lire si vous voulez garder la surprise. Pour vous remettre en tête les événements de l’épisode précédent, lisez le résumé de l’épisode 5.

La Servante Écarlate saison 1 épisode 6

Une visite importante se prépare

L’hiver est là et la rivière est en partie gelée. Sur ses berges, DeFred songe à la nuit torride qu’elle a passée avec Nick. Une nuit de plaisir… pour eux deux. Elle conclut que ça ne peut pas se reproduire, c’est trop dangereux.

Les Servantes Écarlates sont au bord de la rivière pour une bonne raison : elles doivent brosser le mur des pendus car des visiteurs importants arrivent, des gens du gouvernement. Tout doit être impeccable et DeFred apprend par une autre Servante que les visiteurs séjourneront dans la maison du commandant Waterford. La Servante l’a elle-même appris du commandant qu’elle sert (« Petite bite, grande bouche », commente-t-elle pour souligner à quel point il est bavard).

Janine note que le mur a l’air bizarre sans les corps. DeFred ne voit pas très bien comment interpréter cette remarque mais Janine poursuit, en notant que l’on s’habitue à certaines choses. Comment s’habituer à une telle violence ? L’eau lave le sang présent sur le mur, qui vient tacher la neige immaculée.

Plus tard, on voit DeFred dans son bain. Sa main remonte doucement vers sa cuisse mais soudain, Rita lui crie de se dépêcher. DeFred l’autorise à ouvrir la porte et elle passe brièvement la tête dans la pièce pour indiquer qu’elle lui a déposé une robe propre.

Rita ajoute que Serena Waterford veut la voir dans sa chambre dès qu’elle sera prête. « Super », commente DeFred non sans ironie. Rita ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire et lui dit qu’elle va prier pour elle.

Une fois prête, DeFred se rend dans la chambre mais ne voit pas Serena. Elle se tient face au lit qui évoque pour elle tant de moments douloureux.

DeFred dans la chambre des Waterford - La Servante Ecarlate épisode 6 saison 1

Sa triste contemplation est interrompue par l’arrivée de Mme Waterford qui lui explique qu’ils reçoivent des invités importants le soir : une délégation en provenance du Mexique. Elle ajoute que le commandant a travaillé très dur pour les faire venir et qu’ils doivent donc faire bonne impression. Elle examine l’apparence physique de DeFred sous toutes les coutures puis la remercie. « Le rouge est ma couleur », commente la jeune Servante.

« Quelle chance », répond Serena… avant de revenir au sujet principal. Elle s’attend à ce que la délégation ait des questions car ils sont très curieux de savoir à quoi ressemble leur vie sous le nouveau régime. Serena invite DeFred à répondre « avec sagesse ». Elle n’en dit pas plus mais la menace est perceptible dans ses propos.

Rencontre avec l’ambassadeur

Les invités doivent arriver d’une minute à l’autre. Alors que Serena aperçoit la silhouette de son mari en descendant l’escalier, elle plonge dans ses souvenirs du passé

L’amour passionné après avoir monté un escalier quatre-à-quatre et juste avant « une conférence », les prières récitées avant de faire l’amour dans l’espoir de donner naissance à un enfant… et sa vie d’aujourd’hui, où elle descend l’escalier en retrait et en complimentant son mari sur sa tenue. Elle l’invite à ne pas se laisser gagner par sa nervosité car après tout, la délégation est reçue par un commandant très puissant.

Pendant la soirée, Rita assure le service et DeFred se faufile discrètement pour rejoindre Nick qui semble veiller à la sécurité. Après des salutations rituelles très banales, il lui demande discrètement comment s’est passée sa journée et lui glisse qu’elle est belle. Leurs mains se frôlent, la prise de risque publique est énorme.

Nick (Max Minghella) - La Servante Ecarlate saison 1

Soudain, l’instant de grâce est interrompu par l’arrivée du commandant, qui ouvre la porte et demande à Nick de faire entrer DeFred. Elle pénètre dans la pièce et se trouve nez-à-nez avec toute la délégation qui la dévisage. Fred Waterford présente DeFred au « député-ambassadeur Castillo » et elle salue l’homme qui se trouve face à elle… jusqu’au moment où le commandant la corrige : l’ambassadeur est… une femme vêtue de jaune, l’homme à qui s’est adressée DeFred est son assistant, M. Flores.

Évidemment, la servante est profondément embarrassée mais Mme Castillo la rassure. Elle explique qu’elle a entendu parler des Servantes mais qu’il est difficile de distinguer les rumeurs des faits avérés. On l’interroge sur son nom de naissance, pas évident de trouver la bonne réponse mais elle finit par dire qu’elle ne l’utilise plus.

Fred explique que chaque Servante adopte un prénom basé sur celui de son commandant (DeWarren, DeFred, etc). Il précise que ce prénom est un symbole de cette « position sacrée » qu’elles occupent. Bien entendu, il est très difficile pour DeFred de paraître heureuse de sa « position sacrée »…

Mme Castillo lui demande alors si elle a choisi de devenir une Servante Écarlate et elle est bien obligée de répondre positivement. L’ambassadrice est consciente de l’importance de ce « sacrifice »… et Fred Waterford intervient aussitôt pour expliquer que les Servantes ont des enfants pour toute la Nation et que ça leur vaut une grande reconnaissance.

Soudain, cet échange délicat est interrompu par un bruit : Nick frappe à la porte. Elle s’ouvre pour laisser entrer Serena qui annonce que les hors-d’œuvre sont servis, en bonne maîtresse de maison.

La délégation quitte peu à peu la pièce : M. Flores remercie DeFred pour son intervention, Mme Castillo également… et elle lui glisse une dernière question : « êtes-vous heureuse ? » Oh, qu’il est difficile de mentir ! DeFred marque un long silence. Nick la regarde, Fred la regarde, elle se tord les mains et finit par donner une réponse honnête : « J’ai trouvé le bonheur, oui ».

Une réponse qui ne laisse pas entendre qu’elle est heureuse mais plutôt qu’elle a su trouver dans sa situation des raisons de l’être.

Toute la délégation passe au salon. Il y a des Épouses, des Marthas pour assurer le service, tous les hors-d’œuvre sont issus de l’agriculture biologique. Les Mexicains sont très étonnés et Madame Castillo explique que les produits de base dans son pays s’adaptent mal à la nouvelle météo. Fred répond que les vergers de Floride, eux, sont en pleine santé et demande à Rita s’il reste des oranges.

On comprend que la délégation est à la recherche de moyens d’échange entre le Mexique et le nouveau gouvernement (Gilead) installé sur le territoire des États-Unis. L’ambassadrice demande soudain ce que pensent les personnes qui ne disent rien au sujet de Gilead… et Fred se tourne aussitôt vers les Épouses, qui sont muettes et rassemblées dans le même coin. « C’est totalement merveilleux », dit Naomi Putnam. « Je suis honorée d’avoir un foyer et un mari dont m’occuper ».

Tandis que Rita apporte des oranges, le commandant explique que leur nouvelle société repose sur les valeurs traditionnelles. L’ambassadrice poursuit : « Ne jamais prendre la douceur d’une femme pour de la faiblesse ». Il se trouve que cette citation est extraite d’un livre intitulé « La place d’une femme », écrit par… Serena Waterford. Mme Castillo déclare l’avoir relu dans l’avion.

On découvre alors qu’avant la guerre, Serena était une femme engagée, qui prenait la parole durant des rassemblements et avait été arrêtée pour incitation à la rébellion. Évidemment, elle doit tenir son rôle et son rang donc elle met en avant les avantages du nouveau régime de Gilead : ils vivent dans une société qui a réduit son empreinte carbone de 78% en trois ans.

« Une société où les femmes ne peuvent plus lire votre livre. Ni rien d’autre », rétorque Mme Castillo, qui veut savoir si Serena avait un jour imaginé se retrouver dans une telle situation.

Elle s’en tire avec une pirouette, en répondant que Dieu exige des sacrifices, en échange de quoi il offre sa bénédiction. La délégation reste silencieuse et Serena propose de passer au dîner, un bon moyen de changer de sujet.

Une nouvelle vie faite de renoncements

Après la soirée, on découvre le commandant passablement épuisé par cet exercice de diplomatie : il regrette d’avoir invité les Épouses et le confie à sa femme, en lui faisant part de ses inquiétudes pour l’avenir. Il explique que leur monnaie risque de s’effondrer d’ici six mois si le régime ne progresse pas.

Serena le rassure. Il a des réunions le lendemain et ils organiseront une réception ensuite, de quoi mettre leurs invités dans de bonnes dispositions. Serena lui propose de passer en revue les détails mais il refuse de s’occuper de ça. Elle est vraiment réduite à son rôle strictement domestique.

Ça n’a pas toujours été le cas. Elle se remémore le passé, quand elle lui donnait des ordres et le forçait à sortir après une journée fatigante, pour un ciné. Elle avait profité de l’occasion pour lui raconter sa journée, elle travaillait sur un article consacré à la fertilité, un sujet suffisamment vaste pour alimenter un second livre. Il l’avait encouragée dans ce projet.

C’est là, dans ce cinéma, qu’en consultant ses messages avant le début du film, il avait annoncé : « Ça y est. Ils ont organisé les choses. C’est ce qu’on a proposé. Trois attaques séparées dans trois semaines« . Les attaques devaient viser le Congrès, la Maison-Blanche et la Cour Suprême. Serena était à l’époque très satisfaite, elle estimait que les choses devaient changer. Fred lui avait répondu qu’il y avait encore beaucoup de souffrances à venir… mais à ses yeux, il y en avait déjà tellement.

Retour au présent. Assise sur son lit, elle s’allume une cigarette. Pendant ce temps, Nick va frapper à la porte de DeFred et lui annonce que le commandant veut la voir immédiatement dans son bureau. Il ne peut pas s’empêcher de la plaquer contre le mur à l’entrée de sa chambre et de l’embrasser, au mépris de tous les dangers.

Nick embrasse DeFred sur le seuil de la porte

Ce soir-là, la partie de Scrabble avec le Commandant n’a pas la même saveur, surtout quand il note que la délégation les a regardés comme s’ils étaient fous, alors que la moitié de la population du Mexique souffre de malnutrition, que la situation politique est instable… Waterford réalise que DeFred est ailleurs et il finit par lui demander s’il l’ennuie.

Elle répond par la négative et il lui rappelle que sa présence dans le bureau est un privilège. Elle déclare qu’elle le sait puis se lève et se dirige vers la porte. On a l’impression qu’elle va sortir mais elle prend un moment pour réfléchir face à la porte puis se retourne vers le commandant et lui demande si elle peut rester.

Il paraît surpris mais l’invite à s’approcher puis se met à lui caresser le ventre, la poitrine, le cou… et lui ordonne de l’embrasser. Elle le fait chastement mais il la reprend en lui demandant de le refaire en y mettant plus de cœur, ce qu’elle fait.

Par la suite, on la voit se brosser les dents furieusement comme si elle voulait éliminer toute trace de ce baiser. Jusqu’à se faire saigner.

La réception et une grande prise de conscience

Le lendemain, toutes les Servantes Écarlates ont été conviées à la grande réception donnée en l’honneur de la délégation mexicaine. Tante Lydia leur ordonne de ne pas s’égarer et de rester aux tables qui leur ont été assignées. Janine paraît surprise qu’elles aient droit à une table mais Lydia répond qu’elles sont des invitées comme les autres à cet événement. Janine déborde de bonheur.

Serena vient donner l’ordre à Lydia d’aligner les filles en rang. Elle les examine de près puis va discrètement dire à Lydia de faire disparaître les filles « abîmées » dans le lot. Pour une fois, la Tante tient tête : elle répond que toutes les filles jouent le même rôle et ont autant le droit les unes que les autres d’être honorées. Serena lui répond qu’on les honore mais qu’on ne met jamais les pommes abîmées sur le dessus d’un cageot…

Puis elle s’éloigne, laissant Lydia face à une situation délicate.

L'ordre de Serena Waterford à Tante Lydia - Episode 6
L’ordre de Serena Waterford à Tante Lydia – Episode 6

La Tante demande à plusieurs filles de s’avancer : DeLyle, qui a des cicatrices plein la joue, DeThomas (un œil en moins), DeJohn (qui a d’horribles cicatrices sur le cou et le visage), DeTim (qui est amputée d’une main)… et DeWarren/Janine, avec son œil en moins. DeFred comprend ce qui est en train de se passer. Lydia ordonne que ces filles-là soient reconduites vers le fourgon.

Les filles acceptent leur sort sans broncher… sauf Janine, qui rêvait d’aller à la fête et répète qu’elle n’a rien fait de mal, que « ce n’est pas juste ». Tante Lydia lui répond avec beaucoup d’honnêteté qu’elle a raison mais que parfois, il faut agir dans l’intérêt de tout le monde et non faire ce qui est juste. Lydia l’invite, avec beaucoup de douceur, à suivre Tante Dylan… et lui promet qu’elle veillera à ce qu’elle ait un plateau de dessert. Promis, juré. Puis elle l’embrasse sur son œil aveugle.

Les autres filles, dont DeFred, rejoignent la salle où a lieu la réception. L’une d’entre elle croit se souvenir qu’elle est venue ici une fois, pour une Bat Mitzvah. La salle est superbe, les invités sont nombreux et en tenue d’apparat… et les Servantes vont occuper de grandes tables rectangulaires, bien mises en avant. Tout le monde les regarde retirer leurs coiffes pour ne garder que leur bonnet.

Serena replonge dans les souvenirs de son passé… On assiste à une scène où Fred a tenté, en vain, de négocier pour qu’elle puisse participer à des discussions importantes. Elle le remercie d’avoir au moins essayé et annonce qu’elle va rentrer à la maison. Un homme – le commandant Warren – finit par sortir d’un bureau et demande à Fred comment elle a réagi : apprenant que Serena est frustrée, il répond que les femmes se sont trop focalisées sur les études et l’ambition professionnelle, au point d’en oublier leur véritable objectif.

Retour au présent. On sent à quel point cette nouvelle place qu’elle occupe dans la société est pesante pour Serena alors qu’elle s’apprête à faire son entrée dans la salle de réception. Même si elle a un statut social bien au-dessus de celui des Marthas et des Servantes, sa liberté est en réalité très restreinte.

Elle entre dans la salle et rejoint son mari sur l’estrade, suivie des yeux par DeFred. Le commandant reproche à sa femme d’avoir fait entrer les Servantes trop tard, elles auraient dû être assises à l’arrivée de l’ambassadeur. Serena répond qu’il faut bien un peu de spectacle. Puis elle se lève et prend la parole d’une voix forte et assurée : elle accueille les invités, indique que la soirée couronne la réussite de Gilead, des initiatives positives mises en place par le régime en faveur de l’environnement, qui profiteront aux générations futures.

Elle ajoute que tout ceci serait inutile s’il n’y avait pas un groupe de filles pour créer justement ces générations futures. Elle invite les Servantes à se lever, ce que DeFred fait avec un peu de retard. Les applaudissements sont nourris.

Puis Serena annonce qu’elle a une surprise pour les invités : les « enfants de Gilead », conçus par les Servantes Écarlates. Ils sont amenés dans la pièce par les Tantes… et évidemment, les invités sont attendris par tous les chérubins, les petites filles en robe blanche et les petits garçons en culottes courtes.

Pour les servantes, ça ressemble plutôt à un calvaire : on les utilise pour une mise en scène qu’elles ne cautionnent pas… et on les force à regarder leurs propres enfants, qu’elles ont mis au monde… alors qu’elles ne sont pas autorisées à les élever. Difficile pour elles de dissimuler leurs véritables sentiments. Une Servante – Alma – chuchote à l’oreille de DeFred que le commandant va sûrement obtenir l’accord qu’il convoite avec le Mexique, si l’on en croit l’expression heureuse de Mme Castillo !

Puis Alma questionne DeFred pour savoir si elle a entendu quoi que ce soit : un chiffre, une conversation quelconque… DeFred s’énerve en répondant que le nombre d’oranges négociées avec le Mexique n’a pas vraiment d’importance. Alma rétorque que l’objet de la discussion n’est pas un échange de denrées alimentaires. Selon elle, seule une chose dans le régime de Gilead a de la valeur : les femmes en rouge… Elle est persuadée que le projet est d’utiliser les Servantes comme monnaie d’échange avec le Mexique… et que c’est la raison de leur présence ici.

La soirée prend soudain pour DeFred une couleur très différente. Elle a les larmes aux yeux, tout comme Serena pour d’autres raisons.

Plongée dans le passé. On la voit habillée en vert, en plein déménagement : elle se débarrasse de vêtements colorés d’une autre teinte que le vert, donne des ordres à des déménageurs qui lui apportent un carton plein de tenues vertes… Fred arrive et lui demande son avis sur les tenues, il veut savoir si elles sont bien coupées. Pendant qu’il va se rendre à une réunion, elle va essayer d’aménager l’endroit pour en faire une véritable maison. Une fois Fred parti, son visage exprime un grand désarroi et l’on comprend que cette nouvelle vie n’a rien de parfait.

À l’époque, Nick s’était occupé de porter sur le trottoir quelques cartons contenant tous ces objets auxquels Serena devait dire adieu : des escarpins, des livres – dont « La place d’une femme », son propre ouvrage, des vêtements aux couleurs vives… Un camion-poubelle déjà plein d’objets similaires était passé pour emporter avec lui les traces de cette vie d’avant.

Retour au présent. Assise devant un miroir, Serena détache ses beaux cheveux blonds habituellement noués en un chignon soigné. Fred la rejoint et lui demande si elle est fatiguée. Elle répond qu’au contraire, elle est incapable de dormir et est ravie que la soirée se soit bien passée. Elle lui suggère de discuter avec les autres commandant sur la meilleure manière d’avancer. Il répond que ça peut attendre est en lui caressant les cheveux, vient lui dire qu’elle est une femme formidable. Ils s’embrassent tendrement et se mettent à faire l’amour.

Serena Waterford détachant ses cheveux - Saison 1 épisode 6

Pendant ce temps, DeFred se précipite chez Nick, bouleversée et furieuse. Elle regrette de ne pas avoir saisi l’occasion pour dire quelque chose sur ce qui se passe réellement au sein du nouveau régime. Nick répond qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose dans une salle pleine de commandants mais elle s’en veut d’avoir menti, d’avoir prétendu qu’elle était heureuse.

Soudain, elle déclare qu’elle ne devrait pas être ici. Nick lui propose de s’asseoir un moment mais elle répond qu’elle ne peut pas, elle a terriblement peur qu’on la trouve avec lui, d’être envoyée dans les Colonies. Lui ne risque rien, il fait partie des Yeux, il est intouchable.

Nick - La Servante Ecarlate saison 1 épisode 6

Il lui répond que ce n’est pas vrai… et elle lui crie soudain tout ce qu’elle ressent : lui ne se fait pas violer tous les mois par un Commandant qui lui lit un petit texte sacré « avant de fourrer sa bite dans ton cul »… et elle a prétendu qu’elle était heureuse. Il essaie de la calmer en l’appelant « DeFred »… et elle lui répond de ne pas l’appeler comme ça. Il lui propose un verre d’eau et elle lui révèle alors son véritable prénom : June.

« C’est un plaisir de te rencontrer, June », dit Nick qui réalise la portée de cette simple révélation et la serre dans ses bras.

Une bouteille à la mer

Le lendemain matin, Mme Castillo et M. Flores arrivent un peu en avance pour le rendez-vous avec le Commandant et Rita les laisse dans la pièce adjacente à la cuisine le temps qu’elle aille prévenir le Commandant que ses invités sont là.

Soudain, DeFred entre, elle s’apprête à partir faire les courses. Mme Castillo lui a apporté un cadeau « pour la remercier de sa franchise » ; des chocolats fabriqués dans sa ville natale. Ça remue le couteau dans la plaie pour DeFred qui refuse de laisser la femme partir avec cette version des faits.

Elle réfléchit un moment puis revient sur tout ce qu’elle a dit la veille : elle a menti ; elle vit en réalité dans un endroit brutal, retenue prisonnière, incapable de s’enfuir car elle risque la mort ; un endroit où les femmes peuvent se faire couper un doigt si elles lisent… toute la main à la deuxième infraction (on comprend mieux pourquoi la Servante DeTim, exclue de la réception, n’avait plus qu’un moignon).

Et DeFred raconte : l’entaille à l’œil, les mutilations pour les filles jugées désobéissantes, les viols mensuels… L’ambassadrice est horrifiée et désolée à la fois. De Fred explique qu’elle n’a pas choisi cette vie, qu’elle a été attrapée, qu’on lui a pris sa fille. Alors elle lui demande de ne pas être désolée mais de faire quelque chose.

Mme Castillo répond qu’elle ne peut rien faire. « Contre quoi allez-vous nous échanger ? » veut savoir DeFred. « Du chocolat ? » L’ambassadrice finit par expliquer qu’elle vient de Xipica, une jolie ville de la taille de Boston. Une jolie ville où il n’y a pas eu de naissance d’enfant vivant depuis six ans. Elle n’a pas le choix que d’accepter cet échange si elle veut sauver son pays.

Le commandant Waterford arrive pour le rendez-vous et l’ambassadrice justifie la situation – elle et DeFred en pleine conversation – en expliquant qu’elle vient de remettre à DeFred un cadeau d’adieu et qu’elle en a apporté un pour Mme Waterford également. Le Commandant l’invite à le suivre.

DeFred reste seule avec M. Flores, l’assistant. Soudain, il l’interpelle en lui disant qu’il veut l’aider.

Il déclare qu’il ne sait pas où est sa fille mais qu’il peut faire passer un message à son mari. À ces mots, DeFred s’immobilise immédiatement. Elle est persuadée depuis le début que son mari est mort car elle a entendu des coups de feu lorsqu’elle a été attrapée dans la forêt.

M. Flores regarde autour de lui pour vérifier qu’il n’est pas écouté et il lui glisse : « Lucas Bankole », avant de décliner l’état-civil de Luke. Date, lieu de naissance, DeFred comprend soudain qu’il pourrait bien dire la vérité. M. Flores l’appelle ensuite par son vrai prénom, « June », et lui tend un carnet pour qu’elle rédige un message. Il promet d’essayer de le faire parvenir à Luke.

Mais quoi écrire ?

Tous les résumés de La Servante Écarlate saison 1 | The Handmaid’s Tale

    Episode 1 : DeFred (26 avril 2017)
    Épisode 2 : Jour de naissance (26 avril 2017)
    Épisode 3 : Retard (26 avril 2017)
    Épisode 4 : Nolite Te Bastardes Carborundorum (3 mai 2017)
    Épisode 5 : Fidélité (10 mai 2017)
    Épisode 6 : La Place d’une femme (17 mai 2017)
    Épisode 7 : De l’autre côté (24 mai 2017)
    Épisode 8 : Chez Jezebel (31 mai 2017)
    Épisode 9 : Le Pont (7 juin 2017)
    Épisode 10 : Nuit (14 juin 2017)

Sommaire : tous les résumés des épisodes de La Servante Ecarlate


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