L’épisode 2 de la saison 2 de la série La Servante Écarlate (The Handmaid’s Tale) a été diffusé le 25 avril 2018 sur Hulu, c’est-à-dire le même jour que l’épisode 1. Il est réalisé par Mike Barker, sur un scénario de Bruce Miller.
Cette saison 2 de La Servante Écarlate se détache de l’intrigue du roman de Margaret Atwood (« The Handmaid’s Tale » en version originale) qui a inspiré la série.
Plongez ci-dessous dans un résumé détaillé de l’épisode 2 de la saison 2 de La Servante Écarlate, qui dure environ 55 minutes. Plus qu’un résumé, il s’agit d’un récap complet qui raconte donc toutes les péripéties de l’épisode. Regardez-le avant de lire si vous voulez garder la surprise !
Vous pouvez aussi relire le résumé de l’épisode précédent pour vous remettre en tête les derniers événements.
La Servante Écarlate saison 2 épisode 2
En lieu sûr
June est montée à bord d’un autre véhicule où elle doit rester couchée parmi la cargaison, le temps d’être transportée dans un endroit où elle sera temporairement en sécurité. Elle en profite pour songer à la liberté et à cette étrange vie qu’elle a menée jusqu’à maintenant. La liberté est presque inquiétante… surtout quand on entend des sirènes hurlantes sur la route, à deux pas de soi…
Le véhicule finit par arriver dans un grand bâtiment et June peut enfin descendre. L’homme qui la conduit lui apprend que le bâtiment a été abandonné avant la guerre, il y vient une fois par semaine pour jeter un œil au piège à rats, vérifier qu’il n’y a pas de grosse fuite d’eau… car il y a de l’eau et de l’électricité sur place.
L’homme conseille à June de rester à l’intérieur et lui remet une torche en lui disant qu’elle en aura besoin. Subitement, tant de liberté paraît déroutant pour June, qui lui demande « Et après ? » L’homme répond que sa mission consistait à la mettre en sécurité. Elle l’est, désormais. Il la reverra dans quelques jours si elle est encore là. « Sous son Oeil », lui dit June, retrouvant ses vieux réflexes tandis qu’il s’éloigne. « A plus dans le bus », blague l’homme.
June est désormais livrée à elle-même dans ce lieu désert qui paraît soudain extrêmement inquiétant. La porte se referme sur le camion, elle porte l’inscription « Boston Globe » et l’on comprend que c’est sans doute l’ancien siège du journal du même nom. June commence à explorer le bâtiment avec sa torche, paniquée… et elle panique encore davantage quand elle entend le bruit des pales d’un hélicoptère et des sirènes. Elle se dissimule dans un coin, éteint sa torche et écoute, aux abois, jusqu’à ce que le bruit des sirènes s’apaise.
Les Colonies, terre hostile
On découvre pour la première fois des images des Colonies, ce lieu hostile où sont envoyées les Servantes rebelles et les femmes infertiles du petit peuple…
Les femmes, vêtues de bleu, doivent creuser un sol toxique, équipées de leur tunique pour seule protection… et surveillées par d’autres femmes qui portent des masques à gaz. Parmi ces femmes, on retrouve Emily (DeGlen #1), envoyée dans les Colonies après avoir été excisée.
Le sol toxique que les femmes doivent creuser libère des émanations très dangereuses. On entend une cloche tinter et aussitôt, toutes les femmes se mettent à genoux et commencent à prier. Emily ne joint pas sa voix à la leur. Elle repense à son passé, à cette époque où elle donnait des cours à l’université sur la biologie cellulaire.
Une étudiante, Jenna, la questionne sur la manière dont certaines bactéries comme les archées et protistes se combattent entre elles dans l’organisme humain et est remise en place par un étudiant masculin qui affirme que les archées ne se retrouvent pas dans le corps humain, qu’on les trouve juste dans les milieux extrêmes. Mais Emily contredit le jeune homme en faisant référence à des recherches récentes et en proposant de lui adresser une bibliographie.
Lorsque le cours prend fin, Emily rattrape Jenna pour lui dire d’avoir confiance en elle, de ne pas se laisser démonter par l’attitude des hommes à son égard. Jenna espère que ça s’arrangera quand elle sera en Master mais Emily l’incite à ne pas compter là-dessus. Soudain, son portable vibre et elle reçoit un appel de « Sylvia ». Son fond d’écran la montre aux côtés d’un petit garçon et d’une femme. Jenna lui demande si l’enfant est son fils et elle répond par l’affirmative en précisant qu’il s’appelle « Oliver ». « Je dois répondre, à mercredi ! » ajoute-t-elle.
Un homme rejoint Emily et lui apporte un café. Ils doivent parler de son avenir à l’université. L’homme commence par une bonne nouvelle : elle va pouvoir consacrer davantage de temps à la recherche en laboratoire… mais en réalité, cette bonne nouvelle cache autre chose : l’homme a réattribué ses cours à quelqu’un d’autre et lui ordonne de « se concentrer sur les lignées de mitochondries ».
Emily apprend qu’elle n’enseignera plus au prochain semestre. L’homme lui promet que ça n’affectera pas sa demande de titularisation et essaie de lui montrer la situation sous un jour positif mais elle n’est pas dupe : « C’est quoi ce délire, Dan ? » lui demande-t-elle. Elle veut qu’il s’explique sur cette décision qui lui paraît totalement incompréhensible et Dan lui répond que c’est « une mesure de prudence ».
Peut-être excessive… mais il explique qu’il a entendu des bruits de couloir au sein du conseil d’administration, laissant entendre qu’elle n’instaurait pas un climat propice à l’apprentissage… Il lui demande si elle a une photo de Sylvia et d’Oliver sur son téléphone. « Bien sûr », répond-elle. Dan laisse alors entendre que ce n’est pas malin de sa part d’avoir exposé son homosexualité de la sorte.
Pour Emily, il n’est pas question de dissimuler sa famille… mais Dan lui explique sa vision des choses : depuis les attentats, les gens ont peur ; il est persuadé que les choses s’arrangeront s’ils font profil bas pendant un moment mais Emily ne comprend pas en quoi cacher les lesbiennes va contribuer à rétablir le calme.
Dan semble pris au dépourvu mais il finit par lui dire qu’il a retiré les photos de Paul, son propre compagnon, de son bureau. Ils se sont disputés plusieurs fois, Paul le traitant de « collabo ». Emily n’en revient pas qu’il y ait dans leur société un tel retour en arrière sur la question de l’homosexualité. Dan lui-même ne pensait pas que la génération d’Emily aurait à nouveau besoin de lutter pour ses droits.
Emily finit par lui dire qu’elle n’a pas l’intention d’arrêter d’enseigner. Elle est prête à se battre.
De l’eau a coulé sous les ponts depuis cette conversation et on la voit rentrer du travail après une journée éreintante dans les Colonies, alors que le soleil se couche. Des hommes à cheval encadrent le cortège des travailleuses.
Elles doivent regarder droit devant elles, faute de quoi elles reçoivent une décharge électrique. Dans les demeures où logent les femmes, certaines sont extrêmement malades et crachent leurs poumons, d’autres perdent leurs cheveux ou ont la peau brûlée par les émanations toxiques. Emily essaie de leur apporter son aide. « La meilleure manucure du coin », plaisante une femme. « Tu m’écriras un bon commentaire sur Yelp », renchérit Emily.
On découvre qu’il y a certains trafics dans les Colonies. Une femme, Claire, a pu échanger des œufs de cane contre du paracétamol… mais une travailleuse conseille à Emily de ne pas gâcher le précieux médicament pour celle qui est allongée là : elle ne garde même pas l’eau et est probablement condamnée. Emily suggère de lui donner un thé à la menthe.
Elle sort ramasser des feuilles de menthe à l’extérieur, parmi les particules toxiques qui flottent dans l’air, dans une nuit balayée par une puissante lumière. Soudain, Emily voit des véhicules arriver et la cloche tinte : on amène de nouvelles arrivantes.
Parmi elles figure une Épouse, Mme O’Connor, qui se voit remettre un kit avec le nécessaire dont elle aura besoin pour (sur)vivre dans les Colonies. La femme perçoit un environnement clairement hostile à son égard car après tout, le statut d’Épouse est très particulier et ces femmes ont participé à l’asservissement des autres.
La femme se trouve un lit vide dans un coin de la pièce et s’agenouille aussitôt devant pour prier, sous le regard de toutes les autres femmes…
Dans les couloirs du Boston Globe
June explore les couloirs qui abritaient par le passé le siège du Boston Globe. Elle tombe sur des bureaux abandonnés, des salles de réunion désertes, des affaires traînant partout comme si elles avaient été laissées dans la précipitation.
Elle observe les bureaux, où les salariés avaient épinglé des photos, des dessins d’enfants, tous ces petits objets insignifiants qui leur étaient chers. On devine qu’il s’est passé ici quelque chose de terrible, ne serait-ce que parce qu’un escarpin gît sur le sol, seul, sans sa propriétaire. June trouve un DVD de la série « Friends » et poursuit son exploration, tombant sur la gigantesque imprimerie où des journaux sont encore dans les rotatives…
C’est là qu’elle découvre quelque chose de choquant. Quelque chose qui lui fait détourner les yeux.
Dans l’imprimerie pendent des cordes avec des nœuds coulants au bout. Le régime de Gilead est passé par là… et la pièce montre toutes les traces d’un massacre. June pleure sans pouvoir s’en empêcher. Il y a de multiples impacts de balles, un mur couvert de sang qui laisse entendre que les employés du Boston Globe ont été fusillés ici.
Soudain, June est tirée de sa souffrance par un bruit. Il y a quelqu’un dans le bâtiment et comme une idiote, elle a allumé toutes les lumières. Elle s’empresse d’aller se cacher et une silhouette s’approche. C’est Nick.
Elle le rejoint et il la réconforte. Elle déclare qu’elle veut partir immédiatement mais Nick la ramène à la raison : tout le monde la recherche, elle ne peut pas partir pour le moment. Elle rétorque qu’elle s’en fiche totalement. Elle ne peut pas rester ici une minute de plus car elle considère ce lieu comme un abattoir.
Nick la supplie à nouveau d’être patiente, en lui disant que les choses vont se calmer d’ici quelques semaines. Elle trouve ça terriblement long mais il explique que ce n’est pas simple d’exfiltrer une Servante ainsi et que « c’est une première, ils ne me disent rien ».
Elle est furieuse qu’il l’ait mise entre les mains de MayDay sans être au courant de quoi que ce soit. Elle lui reproche de vouloir jouer les héros mais il la remet en place : il essaie de l’aider et d’aider leur enfant, en risquant sa vie… Au vu de son acte de rébellion lors de la lapidation de Janine, il pensait qu’elle avait fait son choix.
Elle annonce qu’elle a l’intention de rouler vers le nord et de traverser le Maine. Elle veut que Nick trouve à quel endroit est sa fille, quitte à interroger Serena… car elle doit la récupérer avant de fuir. Nick essaie de la raisonner : Hannah est sous surveillance étroite… et ils ne peuvent pas fuir comme ça, ils n’ont aucune chance de s’en sortir.
June lui ordonne de lui remettre les clés de sa voiture et il ne résiste pas bien longtemps. Il l’appelle avant qu’elle ne parte pour de bon et lui remet un revolver, qu’elle prend. Puis elle va se mettre au volant sous le regard de Nick…
Soudain, elle s’effondre sur le volant et le frappe en prononçant une bordée d’injures. Elle doit bien se résoudre à l’idée que c’est de la folie de partir maintenant. Elle ressort de la voiture et va rendre les clés et le revolver à Nick.
Puis elle l’embrasse et commence à lui faire l’amour… Leur étreinte est fougueuse, passionnée et lorsqu’elle prend fin sur un canapé, June est couverte de sueur, Nick également. Mais il lui répète : « J’y arrive pas. J’y arrive pas ». « Essaie », lui glisse June.
Avant les Colonies
Dans les Colonies, les femmes sont de nouveau au travail, celles qui ont le malheur de s’arrêter reçoivent aussitôt une décharge électrique. Elles doivent remplir 10 sacs de déchets toxiques pour avoir le droit de manger. O’Connor, l’Épouse, affiche ouvertement sa piété.
Le soir venu, toutes les femmes se retrouvent pour se laver. Certaines perdent leurs ongles. Emily glisse à O’Connor de ne pas se frotter la peau si fort… mais l’Épouse répond qu’elle veut éviter une infection. Emily précise que c’est inutile car même l’eau est contaminée, l’infection est inévitable. Elle lui montre de l’alcool, en lui disant que ça pique mais que ça fonctionne. Emily accompagne O’Connor jusqu’à son lit et lui conseille de se bander les mains quand elle travaille.
O’Connor essaie de la questionner sur son passé pour savoir si elle était médecin avant. « Non, professeur d’université » répond Emily. « C’est pour ça qu’on t’a envoyée ici ? » demande O’Connor. Emily ne répond pas. O’Connor se sent obligée de s’expliquer : elle raconte qu’elle ne cautionnait pas l’épuration des universités car elle ne considérait pas les érudits comme des criminels. Elle-même possédait un Master en décoration intérieure. « C’est pour ça qu’on t’a envoyée ici ? » demande à son tour Emily.
O’Connor explique que ce n’est pas le cas. Elle a été « faible », selon ses propres mots. Elle a couché avec un autre homme que son mari et est tombée amoureuse de lui. Elle se demande si Dieu prend en compte la sincérité des sentiments quand on commet un adultère. Elle pense que oui et que Dieu la délivrera de cet endroit.
Emily ne dit rien mais lui remet des antibiotiques en lui expliquant qu’ils sont périmés mais que ce sera mieux que rien car l’eau grouille de colibacilles. « Deux comprimés toutes les 4h », prescrit Emily.
O’Connor lui demande pourquoi elle se montre si gentille et Emily répond qu’une fois, une Épouse a été gentille avec elle…
On retrouve Emily dans le passé, à l’université. Elle constate qu’il y a un rassemblement d’étudiants, certains en train de filmer ou de photographier avec leur portable. Emily voit d’abord un mot écrit sur le sol, « FAGGOT » (signifie « pédé »). Puis elle voit une corde et se met à courir vers l’extérieur, anticipant déjà le pire. Dan se balance dans le vide, pendu.
C’est un véritable électrochoc pour Emily, qui décide de fuir les États-Unis avec son fils et sa compagne Sylvia. Mais à l’aéroport, une foule immense se presse avec la même ambition. Certaines personnes sont venues avec un avocat, des hommes en armes essaient d’encadrer la situation.
On annonce à Emily que Sylvia et Oliver peuvent embarquer car ils possèdent la nationalité canadienne… mais de son côté, elle est américaine et a désormais besoin d’un visa pour aller au Canada. L’endroit le plus proche pour l’obtenir est New York.
Emily paraît étonnée car on lui avait dit que s’ils voyageaient tous les trois, ça ne posait pas de problème qu’elle n’ait pas de visa. Elle explique qu’ils forment une famille car elle et Sylvia sont mariées. Elle a apporté un justificatif. L’homme lui répond qu’il faut qu’elle ait un tampon du poste-frontière et qu’elle devrait pouvoir passer. Pour l’instant, seules deux cartes d’embarquement sont émises pour Sylvia et Oliver… et une carte provisoire pour Emily.
Sylvia décide d’accompagner Emily au poste-frontière car il lui reste deux heures à attendre avant le vol. Emily se fait questionner par la sécurité : elle confirme que c’est elle qui a donné naissance à Oliver… On lui apprend soudain que leur certificat de mariage n’est plus considéré comme valide par l’administration actuelle. Il est jugé hors-la-loi. Emily commence à s’énerver mais est aussitôt remise en place très énergiquement par un homme de la sécurité.
On lui pose à nouveau la même question : était-ce son propre ovule ou un embryon qu’on lui avait implanté ? On n’entend pas la réponse mais on retrouve les deux femmes à l’embarquement de l’avion : Sylvia et Oliver peuvent monter à bord… et Emily, elle, reste aux Etats-Unis, son certificat de mariage inutile à la main.
Dans les Colonies, Emily se lève en pleine nuit en entendant une toux et des vomissements. Elle découvre O’Connor au-dessus des toilettes et la femme lui dit qu’elle ne pensait pas être malade si vite. Elle ajoute que ça fait très mal. « Je sais », répond alors Emily. O’Connor se met à prier et Emily lui demande si elle a bien pris les médicaments. « Oui, ils ne font pas effet », constate O’Connor.
Mais brutalement, elle comprend. Emily lui a donné du poison, et non des médicaments. Emily explique alors son geste : « Tous les mois, tu as maintenu une femme en place pendant que ton mari la violait. Certains actes sont impardonnables. Tu en as pour quelques heures ».
O’Connor la supplie de rester avec elle pour qu’elles prient ensemble mais Emily reste intraitable : « Tu mérites de mourir seule ».
Le lendemain, O’Connor est morte et son corps accroché à une croix, à l’extérieur.
Les femmes prennent la route du travail au son de la cloche, comme d’habitude… et soudain, un convoi amène de nouvelles prisonnières. Parmi elles figure un visage qu’Emily connaît bien : Janine. Toutes deux n’en reviennent pas de se croiser ainsi.
Emotions
June s’est décidée à regarder le DVD de Friends qu’elle avait trouvé. Elle ne peut s’empêcher de sourire, renouant avec les plaisirs simples du passé. Soudain, elle semble prendre une décision et se lève. Elle va ramasser un carton et commence à parcourir les bureaux du Boston Globe en piochant quelques objets sur chacun. Elle ramasse aussi l’escarpin de femme qu’elle avait vu plus tôt.
Puis elle descend dans l’imprimerie et dispose tous ces souvenirs pris à chacun des employés sur le mur ou au pied du mur où ils ont été fusillés et allume des bougies pour leur rendre hommage. Elle a remis la main sur le deuxième escarpin de la paire.
Elle se met à prier pour qu’ils aient tous trouvé la paix, où qu’ils soient désormais…
Résumés de La Servante Écarlate saison 2 | The Handmaid’s Tale
Episode 1 : June (25 avril 2018)
Épisode 2 : Non-femmes (25 avril 2018)
Épisode 3 : Bagages (2 mai 2018)
Épisode 4 : Les autres femmes (9 mai 2018)
Épisode 5 : Graines (16 mai 2018)
Épisode 6 : Porter le premier coup (23 mai 2018)
Épisode 7 : Après (30 mai 2018)
Épisode 8 : Le travail des femmes (6 juin 2018)
Épisode 9 : Smart Power (13 juin 2018)
Épisode 10 : La Dernière Cérémonie (20 juin 2018)
Épisode 11 : Holly (27 juin 2018)
Épisode 12 : Postpartum (4 juillet 2018)
Épisode 13 : La Parole (11 juillet 2018)
Sommaire : tous les résumés des épisodes de La Servante Ecarlate
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