Retrouvez sur cette page le résumé complet de l’épisode 4 de Fear The Walking Dead saison 2, écrit par Kate Erickson et réalisé par Michael Uppendahl. Il s’agit d’un résumé détaillé avec spoilers.
Fear The Walking Dead saison 2 épisode 4
Sur une plage déserte
Il fait nuit noire. Nick, entièrement nu et ses vêtements attachés à sa cheville dans un sac étanche, parvient à se faufiler jusqu’à une plage locale après avoir nagé depuis l’Abigail. Soudain, un hélicoptère survole la zone, son faisceau lumineux braqué vers le sol. Nick rejoint un immense camp de réfugiés établi près de la mer. Quelqu’un a formé le message « Save us » (« Sauvez-nous ») au sol avec ce qui ressemble à du bois flotté, pour qu’une aide éventuelle venue des airs le voie. Le vent souffle fort et il semble n’y avoir personne dans le camp.
Nick progresse en frappant deux jerricans l’un contre l’autre pour faire du bruit. Il finit par être repéré par un infecté. Nick se réfugie dans une tente, fermant la moustiquaire. Il attend que l’infecté vienne pousser des râles devant ladite moustiquaire et lui plante un couteau dans la tête. Puis il tire le corps dans la tente, lui plante à nouveau le couteau dans le corps mais vise cette fois-ci le ventre. Le sang coule abondamment et Nick s’en enduit le visage et le corps, réprimant avec difficulté son dégoût. Il a compris au cours de ses aventures précédentes qu’il pouvait tromper les infectés et se glisser parmi eux en toute sécurité s’il était couvert de sang et se comportait comme eux.
A bord de l’Abigail
Travis et Madison discutent dans leur cabine. Travis est profondément choqué par le geste de Strand, qui a coupé la corde retenant le canot pneumatique où se trouvaient Alex et Jake. « Il n’avait pas à faire ça ! » Il est tellement énervé qu’il menace de monter et de passer Strand par-dessus bord. Madison lui rappelle qu’ils ont besoin de Strand, de sa maison au Mexique, pas seulement pour survivre mais aussi pour recommencer une nouvelle vie après tout ce qu’ils ont traversé.
Travis rétorque qu’il se sent responsable car c’est lui qui a fait monter les deux jeunes gens dans le canot pneumatique. « Ce n’est pas toi qui as coupé la corde », lui rappelle Madison. Travis estime qu’on ne peut pas faire confiance à Strand et que si ça se trouve, ce n’est que du vent, cette maison au Mexique n’existe peut-être pas. « Et on va parier la vie de nos familles là-dessus ? » Cette fois-ci, Madison ne trouve rien à répondre.
Sur le pont, Chris et Ofélia sont installés et discutent. Ofélia demande au jeune homme pourquoi il ne dort pas, il répond qu’il a trop de choses en tête. Chris lui demande si elle connaît le Mexique, elle répond par la négative. Ses parents y sont passés une fois en fuyant El Salvador pour rejoindre les Etats-Unis mais c’est tout. Une fois installés, ils ne quittaient plus vraiment leur quartier. Ils se sont pleinement investis dans leur salon de coiffure et elle s’est pleinement investie pour veiller sur eux. Elle ajoute qu’elle s’est beaucoup sacrifiée mais qu’en fin de compte, ils n’en avaient pas tant besoin que ça.
Chris lui demande ce qu’elle faisait pour elle-même, si elle avait quelqu’un dans sa vie. Elle répond qu’elle a eu quelques relations. Il explique que de son côté, il voyait une fille prénommée Maria Santos depuis quelques mois à Pomona (dans la grande banlieue Est de Los Angeles) quand sa mère a décidé de retourner au cœur de Los Angeles. Elle l’a inscrit dans une école religieuse. Ofélia a elle aussi fréquenté un établissement catholique jusqu’à l’équivalent du baccalauréat. Elle avoue qu’elle s’y est bien amusée à l’insu de ses parents et a même fait quelques mauvais choix au passage. Chris est plongé dans ses pensées et elle finit par lui dire qu’il se remettra de la séparation, qu’il y a « encore des filles sur cette planète ».
Subitement, un petit canot avec trois passagers arrive vers l’Abigail, des torches sont braquées sur eux et avant que Chris et Ofélia n’aient le temps de réagir, les passagers montent à bord en réclamant de l’aide. Chris, qui s’est emparé du revolver, demande s’il doit leur tirer dessus. Lui et Ofélia s’approchent mais l’homme crie en désignant sa petite amie Vita qu’elle est enceinte et a besoin d’aide.
Les cris finissent par alerter Madison, Travis et Daniel qui arrivent à leur tour tandis qu’Alicia peine à se réveiller dans sa cabine. Vita a du sang qui lui dégouline le long des jambes. Madison entraîne la fille à l’intérieur tandis que les deux hommes sont maintenus à distance avec le revolver. L’un d’entre eux explique qu’ils dérivent depuis des jours, le moteur de leur bateau étant en panne. Alicia, bien réveillée, entend cette fois-ci sa voix… une fois qui lui est bien familière. Travis est en train d’expliquer à l’homme qu’ils veulent bien aider sa petite amie mais qu’ensuite, ils devront repartir.
Strand, alerté par le bruit, se penche par le poste de pilotage et voit qu’un homme extérieur à leur groupe est présent à bord du bateau. Inquiet, il sort son fusil de la cachette où il se trouvait… mais souvenez-vous, Daniel avait retiré les munitions lorsqu’il était tombé sur l’arme. Le capitaine du bateau va devoir trouver un autre moyen de s’en sortir.
Madison conduit la femme enceinte dans une cabine, elle croise Alicia qui demande ce qui se passe et lui ordonne de rester dans sa chambre. Alicia n’écoute pas et rejoint le groupe sur le pont. A l’instant où elle demande : « Jack ? », reconnaissant la voix de l’homme, Daniel se tourne vers elle et lui dit « Qu’est-ce que tu as fait ? » Il n’a pas le temps de dire ouf que Jack prouve effectivement qu’il fallait se méfier de lui : ils frappent Daniel, placent tout le groupe sous la menace d’une arme et se mettent à ligoter les hommes tandis qu’Alicia, paniquée, demande pourquoi Jack fait ça. Reed, le deuxième passager du canot, répond à sa place que c’est un beau bateau pour faire un tour du monde. « Vous êtes en train de faire une erreur », déclare Travis. « Non, c’est votre fils qui a fait une erreur », corrige Reed.
Il déclare à Chris qu’il n’aurait pas dû crier « Est-ce que je dois leur tirer dessus ? » et que si on en arrive à se poser ce genre de question, « quelqu’un devrait déjà être mort ». Reed ordonne aussi à Alicia d’aider Jack en ligotant Daniel et quand elle s’y oppose, il lui explique que soit ils le ligotent, soit il le descend. Elle obtempère. Reed ordonne que l’on retrouve Nick et le capitaine du bateau. Daniel demande discrètement à Alicia « Ils nous connaissent » et elle répond qu’elle n’a jamais donné toutes ces informations à Jack.
Pendant ce temps, dans la cale, Vita assomme Madison contre le miroir de la salle de bain et la ligote.
Soudain, les hommes entendent un bruit et voient un bateau pneumatique qui s’éloigne. C’est Strand, qui essaie de fuir l’Abigail en catimini. Reed lui tire dessus et l’homme semble s’écrouler (ou se coucher) tandis qu’une balle perfore le canot. Reed ne cherche pas à savoir s’il a atteint sa cible car comme il le précise, s’il n’a pas tué le fugitif, l’hypothermie s’en chargera.
Flashback
On découvre soudain des images du passé… Un reportage sur l’ouragan Katrina passe à la télévision et dans un bar de la Nouvelle-Orléans, Strand rencontre un homme avec qui il commence à discuter, le courant passe bien entre eux. Strand explique que son père n’a jamais compris ses objectifs : créer, contrôler, posséder. Il ajoute que son père a fini sa vie en prêchant la bonne parole dans la rue… et que sa mère « a sûrement vécu une longue vie épanouissante loin d’eux », laissant entendre qu’il ne l’a pas connue ou très peu. L’homme répond : « Je vois ». Il explique que lui aussi a eu une mère absente, il était fils unique comme Strand.
L’homme explique qu’il est venu à la Nouvelle-Orléans faire des affaires dans l’immobilier après la tragédie Katrina. « Investir quand il y a du sang dans les rues », précise-t-il (d’où le titre de l’épisode). Strand reconnaît la citation comme étant de Rothschild, à la surprise de son interlocuteur. Il explique qu’il a eu moins de chance pour sa part car il a investi juste avant l’ouragan et a tout perdu sous des trombes d’eau et est complètement ruiné. L’homme se confie sur ses propres obligations professionnelles qui ne le réjouissent guère, il subit la pression de son propre père. Il se qualifie lui-même d’opportuniste. « Peut-être que vous êtes un optimiste », essaie Strand. « Je suis un parasite… mais merci », répond l’homme.
Strand le fait boire puis le reconduit dans sa chambre d’hôtel, le déposant un peu énergiquement sur son lit… avant de fouiller les placards, trouvant une autre bouteille d’alcool qu’il pose sur le chevet. Puis il retire la veste de l’homme, la fouille et en extrait des cartes de crédit. « Peut-être que je ne m’en souviendrai plus » déclare l’homme, à demi-conscient, allongé sur le lit.
Dans l’Océan et à bord de l’Abigail
Retour dans le présent… où l’on découvre que Strand a survécu, il est dans l’eau glacée et tente de remettre la batterie de la radio principale qu’il a emportée avec lui. Pendant ce temps, Reed et Jack gardent les prisonniers sous contrôle, se moquant d’eux au passage notamment en touchant la plaie d’Ofélia et en lui disant « Alors, touchée par une balle ? » Puis Reed demande où est le capitaine du bateau. Alicia prétend ne pas savoir… mais Ofélia a une réponse bien mieux pensée : elle rétorque « Oh, tu veux dire le type sur lequel tu as tiré ? Tu as tiré sur le capitaine, c’est lui qui avait les clés ». Oops.
Reed demande à Chris si Ofélia dit la vérité… puis il le frappe violemment et lui pointe l’arme contre le crâne. « Je vais te donner 5 secondes pour me dire où sont les clés du bateau ». Travis intervient : « Il ne les a pas ». Reed continue le décompte. Alors qu’il a atteint le chiffre 4, Travis explique : « C’est Strand, le capitaine, qui a les clés… mais je peux faire démarrer le bateau sans les clés ». Il propose de court-circuiter le système électrique pour faire repartir l’Abigail. Reed cesse de tenir Chris en joue et lui laisse la vie sauve… pour le moment.
Vita ramène Madison parmi eux… et soudain, elle réalise qu’il manque quelqu’un dans leur groupe. « Où est Nick ? » Elle apprend alors qu’il était déjà absent au petit matin. Daniel lui dit aussi que Strand a abandonné le bateau et que leurs assaillants lui ont tiré dessus. « Est-ce qu’il a été touché ? », veut savoir Madison. « On ne sait pas », répond Daniel. « Est-ce qu’il était seul ? »
Pendant qu’ils discutent, Jack annonce que Strand est parti en emportant la radio du bateau. Reed lui dit que Travis s’est engagé à faire redémarrer l’Abigail sans les clés en pariant la vie de son fils. Il ordonne à Vita de surveiller le groupe et à Jack d’emmener Alicia (« ta princesse », dit-il). Madison tente de s’opposer mais Alicia la rassure. Elle dit à sa mère qu’elle est responsable de ce qui leur arrive et qu’elle va arranger ça. Elle fait confiance à Jack.
Il l’emmène à l’extérieur, ligotée. Elle lui reproche de s’être servie d’elle et il explique qu’il n’avait pas le choix. On apprend qu’ils forment un groupe où ils ont chacun leur rôle. Reed est « le méchant ». Connor est leur leader et selon Jack, c’est celui qui les unit et qui pourra calmer la situation quand il les rejoindra. Alicia note que Connor permet néanmoins la violence. Jack insiste : Connor l’écoute. Il explique qu’il doit parvenir à joindre Connor et pour ça, il a besoin de la radio portable dont se servait Alicia. « Et après, qu’est-ce qui se passera ? » veut savoir Alicia. « Je serai en sécurité ? » Jack acquiesce. « Et ma famille ? » « Connor m’écoute », répète Jack.
Sur la terre ferme
Nick, couvert de sang, essaie de se repérer dans le lotissement huppé où il met les pieds… Il ouvre un papier sur lequel une adresse a été griffonnée et l’on comprend qu’il a été envoyé ici pour une raison bien précise, sans doute à la demande de Strand. Nick croise une infectée et constate que son stratagème fonctionne à la perfection puisqu’elle ne lui prête absolument pas attention.
Flashback
Dans le passé, on retrouve Strand dans le salon d’un hôtel, vêtu d’un simple peignoir. Quelqu’un frappe à la porte avec insistance et après s’être versé une tasse de café, Strand va ouvrir. Un homme lui dit « Victor Strand… » et juste derrière lui ressurgit l’homme du bar, celui dont Strand avait volé les cartes de crédit. Il se présente comme étant « Thomas Abigail » et l’on comprend aussitôt d’où vient le bateau. Quant à l’homme qui a frappé à la porte, c’est Luis Florez. Strand les fait entrer.
« Oh, je vois que vous saviez quoi acheter mais que vous n’en aviez pas les moyens », commente Abigail en voyant un beau costume sur un cintre, lui qui s’était moqué de la cravate bariolée que Victor Strand portait dans le bar. Strand répond avec aplomb qu’il a investi un pourcentage dans sa garde-robe.
On apprend que Strand a obtenu un crédit de 36000 dollars grâce aux cartes volées à Abigail, l’homme a mené l’enquête et veut savoir à quoi a servi l’argent. Strand s’en est servi pour rembourser ses dettes et espère maintenant reconstituer sa fortune immobilière dans les 5 ans à venir. Abigail ajoute « Et vous serez mieux habillé ». Strand acquiesce. Abigail note qu’il n’a pas à attendre si longtemps car il a l’air d’être capable de créer quelque chose de beau à partir de quelque chose de grossier…
Strand explique qu’il est raffiné, Abigail sourit : « C’est ce que j’aime chez vous ». Il remercie Abigail de ne pas prévenir la police et déclare qu’il avait bien l’intention de le rembourser par la suite, avec les intérêts. Abigail lui dit de le rejoindre en bas pour discuter des conditions, il sera « l’homme au bar ». Luis Florez semble outré : « Tom ! Il t’a volé ! »
Strand le remercie de son pardon mais Abigail rétorque qu’il ne l’a pas pardonné. Il a fait en sorte que Strand lui soit redevable, ce qui n’est pas la même chose.
Dans l’eau
Strand laisse maladroitement la radio lui échapper des mains tandis qu’il se raccroche désespérément au bateau pneumatique désormais bien dégonflé.
A bord de l’Abigail
Sous la menace d’une arme, Travis tente de comprendre le fonctionnement du bateau. Il explique ensuite que tout est informatisé et qu’il va devoir aller dans le poste de pilotage pour activer différents leviers et essayer de comprendre comment fonctionne la machinerie.
Pendant ce temps, les prisonniers discutent sous la surveillance de Vita et Daniel tente de desserrer ses liens. Il pense pouvoir y arriver et ordonne discrètement à Madison de distraire Vita. On voit soudain Reed passer, l’arme sur le crâne de Travis, pour le conduire dans la cabine du capitaine.
Madison commence à discuter avec Vita et lui parle de l’accouchement tout en lui posant des questions sur son futur bébé. Vita se méfie… Elle déclare quand même qu’elle est à 4 semaines du terme de sa grossesse et qu’elle a entendu dire qu’un premier enfant naissait toujours à terme. Madison note qu’effectivement, c’est souvent le cas… et que la première grossesse est la plus dure, même si la seconde est pire à certains égards parce qu’on sait à quoi s’attendre et qu’on connaît les risques. On sait aussi que dès lors que l’enfant naît, on pourrait donner sa vie pour lui. Vita répond qu’elle a juste hâte que le bébé sorte. Madison la questionne sur ses idées de prénoms mais les questions trop intimes finissent par éveiller les soupçons : « On est à ma baby shower ou quoi ? » dit sèchement Vita.
Plus haut, Travis explique que le bateau a un fonctionnement complexe et qu’il doit trouver comment faire communiquer les câbles situés en bas avec ceux situés dans le poste de pilotage. Reed lui dit que le bateau a intérêt à démarrer quand Connor arrivera. « Vas-y, prouve ta compétence ». Ce faisant, Travis trouve une arme qu’il arrive à glisser discrètement dans sa manche.
Jack, pour sa part, est parti avec Alicia dans sa cabine pour récupérer sa radio à elle puisque Strand a emporté l’autre. Il communique par radio de Connor et lui annonce qu’il y a un type à bord qui sait démarrer le bateau sans les clés, Connor lui demande s’il a trouvé la fille. Il répond par l’affirmative et Connor déclare qu’il a hâte de la rencontrer. Jack demande à Alicia si c’est là qu’elle dort. Elle répond que c’est le cas… et qu’elle dort sur le pont quand il fait chaud. Alicia demande à Jack s’il ne lui a raconté que des mensonges… en particulier au sujet de sa petite amie (il avait prétendu l’avoir vue être infectée). Jack répond qu’il ne lui a donné qu’une version de la vérité mais qu’il a été honnête concernant sa petite amie, Alison, avec qui il était depuis 3 ans.
Il explique que lorsque son frère est mort, Connor lui a sauvé la vie… et lui a donné une mission (celle qui consiste visiblement à attaquer des bateaux en pleine mer !). Se sentant redevable, Jack a accepté. Il explique qu’il n’apprécie pas ce mode de vie et qu’il est désolé d’avoir dû tirer sur Strand. Alicia déclare qu’il ne valait pas beaucoup mieux que Reed. Elle lui dit qu’elle pense que ce n’est pas un hasard selon elle s’ils se sont trouvés tous les deux. Jack lui demande de partir avec lui. Elle répond qu’elle pourrait le faire mais seulement avec sa famille. Jack répond que les vivres qu’ils possèdent sont précieux. Il lui promet de demander à Connor mais reste peu confiant sur sa future réponse.
Elle essaie de le convaincre qu’il suffira de lui trouver une mission « pour qu’elle soit avec lui ». Elle insiste pour qu’il en parle à Connor et pour qu’il protège sa famille. Jack semble hésiter mais acquiesce et, en signe de confiance, lui détache totalement les poignets. Elle le serre très fort contre elle.
Sur la terre ferme
Nick avance, jouant avec un ballon de basket… et parvient à l’adresse qu’on lui a donnée. La porte est barricadée. Il frappe et soudain, un homme armé le met en joue en arrivant derrière lui. « Oh la, ne tirez pas ! Ne tirez pas ! » demande Nick. L’homme n’est autre que Luis Florez. « C’est Strand qui m’a envoyé ! Regardez ! » explique le jeune homme en sortant son papier avec l’adresse. Florez se détend et commence à charger des bagages dans le coffre d’une luxueuse voiture. Il explique qu’ils se trouvent dans un lotissement dont ils supervisaient visiblement la construction… qui n’a jamais été terminée à cause de l’infection zombie. Nick laisse entendre qu’il pourrait l’achever et se barricader ici derrière des grilles mais Florez estime que ce serait trop solitaire de commencer une nouvelle vie ici.
Nick demande ensuite si Florez est l’homme qui leur fera passer la frontière pour aller au Mexique… et il lui répond de se laver d’abord afin de pas salir l’intérieur cuir de sa voiture. Nick plaisante en lui demandant s’il compte l’emmener à bord du bateau… et touche la voiture, y laissant une trace de sang ce qui ne manque pas de stresser Florez qui le houspille pour qu’il aille se laver.
Soudain, Florez se demande justement pourquoi il a mentionné « les autres » et pas uniquement Strand… car il pensait visiblement franchir la frontière avec Strand uniquement ! L’homme a probablement caché lors de ses communications radio qu’il avait accueilli d’autres passagers à bord de l’Abigail.
A bord de l’Abigail
Madison demande discrètement à Daniel où il en est et s’il a réussi à libérer ses mains ligotées. Daniel répond qu’il a encore besoin d’un peu de temps… alors Madison continue à discuter avec Vita. Cette dernière s’est servi un verre d’alcool alors qu’elle est enceinte jusqu’au cou. Elle explique qu’elle aime l’odeur. Madison lui demande ensuite quand elle a senti le bébé bouger pour la dernière fois. Vita répond qu’elle bouge tellement elle-même qu’elle ne sent pas trop le bébé.
Madison explique qu’entre la naissance de Nick et Alicia, elle a elle-même perdu un bébé. Subitement, lors d’une échographie de contrôle, elle a découvert que le cœur ne battait plus. Vita répond que pour sa part, elle et son bébé sont en bonne santé. Madison insiste : quand a-t-elle senti la petite fille bouger pour la dernière fois ? Elle laisse entendre que l’enfant aurait pu mourir et se transformer à l’intérieur de son corps. Vita est furieuse et lui pointe l’arme sous le menton en disant qu’elle va lui tirer dessus et jeter son corps par-dessus bord.
C’est là que Travis revient dans la pièce, toujours tenu sous contrôle par Reed. L’homme, justement, est mécontent de l’attitude de Vita, qui vient de frapper violemment Madison à cause des propos qu’elle a tenus. « Connor pourrait avoir besoin d’elle », déclare-t-il. Il tient visiblement à ce qu’il n’arrive rien au groupe pour l’instant. Ce faisant, il taquine Chris sur le fait que sa sœur est encore avec Jack… Travis, lui, profite des perturbations pour glisser l’arme qu’il a trouvée derrière le dossier du canapé, ce qui n’échappe pas à l’attention de Daniel.
Sur la terre ferme
Nick (propre et habillé de frais) et Luis Florez se disputent au sujet des « passagers supplémentaires » qui n’étaient pas prévus dans l’équation. Subitement, alors qu’ils discutent, on aperçoit une horde d’infectés arriver à l’arrière-plan. Florez est mécontent car il explique qu’il a tout organisé pour deux personnes… Nick laisse entendre que Strand a dû s’organiser mais Luis lui répond « Victor est impulsif ». Il explique qu’il le connaît depuis un bon moment, depuis qu’il a rencontré Tom (Thomas Abigail).
Sans prêter attention aux infectés, ils se dirigent vers la mer et Luis raconte à Nick que sa famille travaille depuis longtemps pour la famille Abigail (père et fils). Sa mère, d’ailleurs, séjourne actuellement dans la maison de Baja (Basse-Californie) où ils prévoient de se réfugier, elle a élevé Thomas Abigail aux côtés de son propre fils. « Ok, donc c’est sûr là-bas, j’imagine que tu n’y laisserais pas ta mère sinon » commente Nick. Luis éclate de rire. « Ha ha tu ne connais pas ma mère, mec ! Ma mère serait en sécurité dans n’importe quel monde et surtout dans celui-là. La mort est un moyen d’accéder à une nouvelle vie », déclare-t-il, laissant Nick songeur sur le sens de ses propos.
Flashback
On voit Strand et Thomas allongés sur des transats au bord de la piscine tandis que la mère de Luis Florez, Célia, assure le service et couvre le torse de Thomas Abigail d’une chemise car il est en train d’attraper un coup de soleil. Alors qu’elle s’éloigne, Strand chuchote qu’elle ne l’apprécie pas beaucoup.
Puis il essaie de parler business mais Thomas l’en empêche. A leurs gestes de tendresse, on comprend qu’ils ont une relation ensemble. Strand doit apparemment se rendre à une réunion pour l’achat d’un terrain mais n’a pas envie d’y aller et de quitter leur réalité dorée. Thomas lui explique qu’il n’est pas obligé car ils ne manqueront jamais de rien. Ils ont de l’argent, une maison sublime… Thomas note que le reste du monde pourrait disparaître car ils n’en ont pas besoin. Une phrase prémonitoire ?
A bord de l’Abigail
Travis triture les fils et semble enfin avoir trouvé comment faire redémarrer le bateau… lorsque soudain, Reed repère Connor qui arrive sur son propre (petit) bateau à moteur. Il n’est pas seul. Reed lui ordonne de redémarrer promptement le moteur bien que Travis tente de gagner du temps. Sous la menace de l’arme, il obtempère.
Connor entre dans le salon et commente la beauté du bateau. Il semble déjà connaître tous les passagers. Reed lui amène Travis en disant « Voici l’homme qui a redémarré le bateau » et Connor connaît son prénom. Il veut que Travis les accompagne ainsi qu’Alicia… mais c’est tout (« On a seulement besoin de vous deux »). Ok, ils sont prêts à ramener les autres en bateau jusqu’à la côte mais c’est tout. Les hommes couvrent la tête de Travis et d’Alicia dans des sacs noirs.
Reed boit d’une traite le verre d’alcool auquel Vita n’a pas touché et il déclare que Connor ne s’est pas vraiment adapté à ce nouveau monde même s’il a des capacités qui font de lui un leader. Il ajoute qu’il n’a pas l’audace de faire ce qu’il faut pour éliminer des gens qui pourraient par la suite leur en vouloir. En d’autres termes, il considère qu’il faut éliminer tous les passagers de l’Abigail.
Pendant ce temps, Nick et Luis sont montés à bord d’un bateau qui file à vive allure vers l’Abigail. Une confrontation semble inévitable. Nick observe le yacht aux jumelles et avertit Luis qu’il y a dessus des gens armés qui ne devraient pas s’y trouver… Luis regarde à son tour et tire sur une femme avec un fusil à lunette. Reed, choqué, sort voir ce qui se passe et Madison en profite pour lui planter l’arme laissée par Travis dans le dos. Chris récupère ensuite Reed, projetant de le faire souffrir… Daniel se détache et récupère l’arme de Reed.
Soudain, Nick et Luis débarquent sur le pont et Daniel met immédiatement Luis – armé de son fusil à lunette – en joue mais Nick le présente comme un ami, qui l’a aidé. Il explique que Strand l’a envoyé chercher Luis pour aller au Mexique. Luis reste campé sur sa position et rappelle qu’il était censé emmener uniquement Strand au Mexique.
Madison lui apprend que les assaillants ont tiré sur Strand. Luis refuse de franchir la frontière sans lui… tandis que Madison, de son côté, veut à tout prix retrouver Alicia et Travis. « Sans Strand, nous n’irons pas au Mexique ». Nick serre Madison dans ses bras.
Flashback
On voit la dernière rencontre en date entre Strand et Thomas Abigail. Strand doit s’absenter deux jours et Abigail n’est pas rassuré car il y a des émeutes partout… et Thomas ne veut pas de « son sang dans les rues ». On entend parler de gens qui meurent, d’une épidémie qui a commencé ses ravages… Strand lui promet qu’il sera de retour dans deux jours. Les deux hommes s’embrassent.
Retour dans le présent. Strand a dû lâcher les restes du canot dégonflé et fait la planche sur le dos… lorsque Madison lui tend la main pour le sortir de l’eau. Ils sont venus le sauver.
Tous les résumés de Fear The Walking Dead saison 2
Episode 1 : Monstre
Episode 2 : Nous chutons tous
Episode 3 : Ouroboros
Episode 4 : Du sang dans les rues
Episode 5 : Captifs
Episode 6 : Sicut cervus
Episode 7 : Shiva
Episode 8 : Grotesque
Episode 9 : Los Muertos
Episode 10 : Ne pas déranger
Episode 11 : Pablo & Jessica
Episode 12 : Statue de sel
Episode 13 : Date du décès
Episode 14 : Colère Divine
Episode 15 : Vers le nord
Sommaire : tous les résumés des épisodes de Fear The Walking Dead
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